Maggot
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Posté le: Mer Jan 10, 2007 21:58 pm Sujet du message: L'Iran veut abandonner le dollar pour l'euro.
Le Figaro.
Citation: | En
riposte aux pressions américaines, Téhéran veut se libérer du joug du
dollar. Un choix techniquement possible.
« C'EST un pied de nez à l'Amérique », claironne Iradj Nadimi, le
porte-parole de la commission économique du Parlement iranien. Alors que
Washington multiplie les pressions visant à limiter les échanges extérieurs
de l'Iran, Téhéran a annoncé hier sa riposte. À l'avenir, « les
ressources de l'étranger et les revenus pétroliers seront calculés en
euros, et nous serons payés en euros pour mettre fin à notre dépendance à
l'égard du dollar », a affirmé le porte-parole du gouvernement iranien,
Gholam Hossein Elham. « Nous procéderons aussi à ce changement au niveau
des avoirs iraniens à l'étranger », a-t-il précisé. Cette politique est
motivée « par les problèmes que rencontrent des organes exécutif iraniens
dans les échanges commerciaux pour l'ouverture de lettres de crédit ».
Dévalorisation des revenus pétroliers
La dépréciation récente du dollar a joué en faveur de cette décision,
précise Iradj Nadimi. « Avec la chute du dollar, nos revenus pétroliers se
dévalorisent », dit-il. Comme plus de 60 % du commerce mondial, la vente du
pétrole iranien se base sur une valeur en dollars (actuellement 55 dollars
pour un baril de pétrole). Or les exportations pétrolières représentent
jusqu'à 80 % des rentrées en devises de l'Iran. « Nos revenus pétroliers
atteignent une moyenne de 80 milliards de dollars par an », dit-il. Et,
d'après lui, « les transactions de l'Iran avec l'étranger (importations et
exportations pétrolières et commerciales) se montent à 150 milliards de
dollars par an ».
Cette décision de passer à l'euro « n'est pas irrévocable », précise
Nadimi. Mais elle apparaît comme un moyen de pression dans le bras de fer qui
oppose Téhéran à Washington, notamment sur la question nucléaire. Les
États-Unis, qui s'impatientent de la lenteur des sanctions que pourrait
imposer le Conseil de sécurité, ont lancé il y a quelques mois une série
de mesures de rétorsions indirectes. Il y a d'abord eu la pression renforcée
sur de grandes banques occidentales pour qu'elles cessent leurs activités
avec l'Iran, provoquant une suspension de nombreuses lettres de crédit.
En septembre, Washington a coupé tout lien entre le système financier
américain et la banque iranienne Saderat, accusée d'être un bailleur de
fonds du Hezbollah, la milice chiite libanaise. La pression se serait
récemment étendue à certains organismes financiers des Émirats arabes
voisins, qui refusent désormais d'octroyer des lettres de crédit à des
compagnies iraniennes. « Les Américains bloquent notre pays. Il est normal
de réagir », explique Iradj Nadimi. D'après l'analyste iranien Mahyar
Emami, « les blocages imposés par l'Amérique ont causé du tort aux
entreprises iraniennes qui font leurs transactions en dollars ». On parle de
nombreux projets gelés. Le passage à l'euro serait « un moyen, pour l'Iran,
de s'affranchir des décisions politiques et financières d'un seul pays ».
Certes, un certain nombre de contrats, notamment pétroliers, ont été
conclus sur une base pluriannuelle, en dollars. Mais techniquement, un
changement de monnaie n'est pas insurmontable. Reste à tester la bonne
volonté des partenaires commerciaux de l'Iran, et surtout la réaction des
États-Unis à cette remise en cause de leur autorité
monétaire. |
Eh bien...Les États-Unis ne sont pas content hen...Ils veulent pas perdre
leur argent...Et maintenant l'Israël menace l'Iran avec la bombe atomique...
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Simplette
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Maggot
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Posté le: Mer Jan 10, 2007 23:40 pm Sujet du message:
Bah le président Chavez à changer le Dollar pour l'Euro lui aussi! L'Iran
n'est pas le seul.
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Simplette
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Posté le: Mer Jan 10, 2007 23:57 pm Sujet du message:
D'après le monde diplomatique de Janvier l'Iran se préparerait pour devenir
le nouveau bras droit des USA
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souky
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Posté le: Jeu Jan 11, 2007 22:01 pm Sujet du message:
C'est à dire ??
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Kronos
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Posté le: Mar Jan 16, 2007 17:32 pm Sujet du message:
Citation: | Choisi par l'Iran, l'euro confirme son rôle
d'alternative au dollar
Par Damien STEFFAN
LONDRES, 18 déc 2006 (AFP) -
L'annonce de l'Iran qu'il veut remplacer le dollar par l'euro comme sa monnaie
de référence conforte les progrès de la monnaie unique européenne sur la
scène mondiale depuis sa création, même s'il n'est pas près de remettre en
cause le rôle dominant du billet vert.
L'Iran a annoncé lundi que ses revenus extérieurs et ses avoirs à
l'étranger seraient désormais libellés en euros plutôt qu'en dollars,
alors que dans le même temps la Banque centrale iranienne a reçu l'ordre de
procéder à la même substitution pour ses réserves de change.
Amelia Torres, la porte-parole du commissaire européen aux Affaires
économiques et monétaires Joaquin Almunia, s'est gardée de spéculer sur
les implications de cette décision "peu claire".
Du reste, l'annonce de Téhéran n'a eu aucun impact sur le marché des
changes, où "la diversification des réserves internationales est un
feuilleton alimenté au compte-gouttes", note Steven Saywell, économiste de
Citibank. A 1,3070 dollar pour un euro, le billet vert était plus fort lundi
vers 16H00 GMT que le matin après l'ouverture des échanges européens.
La décision iranienne met cependant en lumière le rôle de concurrent du
dollar que joue la monnaie européenne.
"La zone euro est une zone économique plus grande que les Etats-Unis et
même si elle est encore jeune, sa devise semble un candidat naturel pour
concurrencer le dollar. Ce n'est donc pas un choix par défaut", estime Gavin
Friend, économiste à la Commerzbank.
L'euro est devenu une alternative, mais reste encore loin derrière le
billet vert: il représente 25,4% de l'ensemble des réserves de change
internationales, contre 18% en 1999, selon des chiffres du FMI datant de juin
2006.
Il est aussi la deuxième devise dans le commerce international, où le
dollar reste cependant incontournable pour facturer les matières premières
par exemple.
Une facturation des exportations de pétrole iranien en euros --qui est
déjà possible mais pas obligatoire-- serait un geste symbolique en donnant
naissance à des pétro-euros.
Les grandes économies asiatiques ou les monarchies pétrolières du
Moyen-Orient ont déjà signalé que le processus de diversification des
réserves internationales était enclenché, dans le but de limiter leur
exposition à une éventuelle glissade du billet vert.
Avec plus de 1.000 milliards de dollars de réserves en devises, la Banque
centrale de Chine est la mieux placée, peut-être la seule, pour bousculer le
dollar sur le marché des changes si elle décidait d'en vendre massivement.
La réticence face au dollar est aussi politique, comme l'ont souligné
lundi de nombreux observateurs.
Pour Bruce Evers, analyste des marchés pétroliers chez Investec, la
décision iranienne est un "geste essentiellement politique", en représailles
envers les Etats-Unis.
Les dirigeants d'autres pays critiquent aussi le rôle du billet vert,
comme le président vénézuélien Hugo Chavez qui accuse régulièrement les
Etats-Unis de colonialisme en dénonçant "la dictature du
dollar". |
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