Interlude d’une destinée


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yanizuka
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Message Posté le: Mar Déc 19, 2006 14:08 pm    Sujet du message: Interlude d’une destinée
bonjour je viens poster ici pour avoir un avis générale je ne suis pas littéraire pour deux soux, mais je dois faire un poéme dans le cadre d'un thème de projet première pro "une minute une image" j'ai choisi la pousse accéléré d'une plante avec en bruit de fond un métronome et une voix off lisant ce texte.

Graine chu au sol les premiers jours d’automne,
on germe au creux de la terre mère.
Voila les Premières seconde d’un Cycle de vie monotone,
début d’une existence si longue à nos yeux, pourtant si éphémère.

Le temps s’écoule en nous tel un métronome,
chaque seconde, chaque pulsation, chaque pas,
nous rapproche un peu plus de ce psaume.
De cette époque ou notre premier bourgeon brillera avec éclat

Nous voici maintenant jeune pousse éphèbe,
Encore protégé par la ramure de nos pères.
Premier pas dans un univers encore blême,
Où l’on cherche obstinément la lumière.

Le temps s’écoule en nous tel un métronome,
chaque seconde, chaque pulsation, chaque pas,
nous rapproche un peu plus de ce psaume.
L’instant ou notre feuillage enfin culminera.

L’apogée de notre existence fugacement touché.
Bien haut sur nos racines le soleil nous tendant ses bras.
De ce point on espère que le temps arrête de s’égrainer,
comptant avec frémissement celui qui nous restera.

Le temps s’écoule en nous tel un métronome,
chaque seconde, chaque pulsation, chaque pas,
nous rapproche un peu plus de ce psaume.
Après de nombreux hivers et que l’age de sagesse résonnera.

Toutes ces saisons d’antan ont marqué notre derme.
Ce sont les rides qui parcours notre écorce à présent.
De tout nos ancêtres disparu nous gardons leurs lanternes.
Nous sommes les guides les remparts de nos jeunes pousses,nos enfants.

Le temps s’écoule en nous tel un métronome,
Chaque seconde, chaque pulsation, chaque pas,
L’entendez vous au loin la mélopée de ce psaume ?
Cette douce mélodie que l’on appelle la vie.


ps : j'ai lu plusieurs de vos critiques, je m'attend à être taillé en pièce. cependant je sais que cela risque d'être constructif, pensé tout de même que je suis un techos informatitien et que mon cursus littéraire et bien loin, mais je me suis pris la tête pour ce poème j'espère tout de même en faire un bon texte avec vos jugements.

Merci d'avance,

cordialement.
Invité








Message Posté le: Mer Déc 20, 2006 20:16 pm    Sujet du message:
Tu veux que je te dise ?

J'ai été épaté. Voilà.
C'est un texte plutôt remarquable, à mon sens.

Y a quelques endroits où tu cèdes à la facilité, mais le refrain évolutif est très bien choisi et les strophes bien menées.

J'espère que tu seras justement récompensé.

(Je repasserai certainement pour une lecture plus détaillée)
yanizuka
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Message Posté le: Jeu Déc 21, 2006 16:59 pm    Sujet du message:
merci infiniment Very Happy j'espère avoir le détail de ton analyse ça me permetra de me corriger
Aelys
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Message Posté le: Jeu Déc 21, 2006 21:03 pm    Sujet du message:
je suis en générale pas partisane des poèmes "travaillés", c'est-à-dire faits avec la tête, parce qu'ils n'évoquent pas de sentiments... Ou rarement.
Mais j'aime bien le tien, il a ce je ne sais quoi de charmant qui rend la lecture agréable.
Invité








Message Posté le: Jeu Déc 21, 2006 21:22 pm    Sujet du message:
Shocked

Je ne savais pas que les romantiques écrivaient sans leur tête. Laughing
Aelys
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Message Posté le: Jeu Déc 21, 2006 21:30 pm    Sujet du message:
bah... il m'arrive d'écrire un texte ou un poème sans y réfléchir, en laissant parler le coeur (image très beateau, je l'accorde, mais c'est vraiment la sensation que ça me donne !). D'ailleurs, à la fin, je suis étonnée par ce qu'il peut contenir...
Ou lors de l'écriture d'une histoire, il m'arrive d'être surprise d'un élément qui s'ajoute un peu au hasard, et qui s'emboîte à merveille avec une autre scène que j'avais oubliée jusque là... Ces passages deviennent souvent un tournant décisif de l'histoire.
Invité








Message Posté le: Ven Déc 22, 2006 00:08 am    Sujet du message:
Je dirai juste que toute oeuvre se travaille, quoi qu'il en soit. Smile

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