Avons-nous un devoir envers la vérité?


Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum pour jeunes -> Philosophie

miss93
Petit nouveau
Petit nouveau




Inscrit le: 01 Oct 2006
Messages: 5

Message Posté le: Dim Déc 03, 2006 14:38 pm    Sujet du message: Avons-nous un devoir envers la vérité?
Bonjour j'ai une dissertation à faire en philo et voilà ma question"Avons nous un devoir envers la vérité?"
Je n'arrive pas à trouver de problématique et démarrer mon introduction.
Gentillefille
Habitué(e)


Sexe: Sexe:Féminin
Age: 42
Inscrit le: 19 Sep 2004
Messages: 13927
Localisation: Dans les vignes

Message Posté le: Dim Déc 03, 2006 14:41 pm    Sujet du message:
As-tu déjà des pistes ou rien du tout ?

C'est à rendre pour demain ?
miss93
Petit nouveau
Petit nouveau




Inscrit le: 01 Oct 2006
Messages: 5

Message Posté le: Dim Déc 03, 2006 14:50 pm    Sujet du message:
non c'est à rendre pour samedi,oui j'ai cours le samedi Sad.
Je sais que je dois définir les termes de devoir et vérité,mais à part ça je bloque.
Gentillefille
Habitué(e)


Sexe: Sexe:Féminin
Age: 42
Inscrit le: 19 Sep 2004
Messages: 13927
Localisation: Dans les vignes

Message Posté le: Dim Déc 03, 2006 15:02 pm    Sujet du message:
Essayes de faire un petit effort pour avancer un peu par toi-même et ensuite on t'aidera sinon c'est trop facile si on te donne les trucs pour démarrer. Wink
miss93
Petit nouveau
Petit nouveau




Inscrit le: 01 Oct 2006
Messages: 5

Message Posté le: Dim Déc 03, 2006 15:17 pm    Sujet du message:
Déjà un devoir se n'est pas envers la vérité, mais envers nous même et envers notre entourage! À nous de juger si nous désirons vivre notre existence en étant honnête envers autrui ou en choisissant le mensonge.
La vérité consiste-t-elle à dire ce que l'on pense vrai ou ce que l'on sait vrai? Dans le deuxième cas, on parlerait bien peu. Ou encore, on parlerait surtout pour questionner et non pas pour établir...Est-ce une vérité de fait ou de raison?
L'Arbre
Petit nouveau
Petit nouveau


Sexe: Sexe:Masculin
Age: 36
Inscrit le: 06 Déc 2006
Messages: 7
Localisation: Londres

Message Posté le: Mer Déc 06, 2006 22:22 pm    Sujet du message:
Ta poser la question suivante: "La vérité consiste-t-elle à dire ce que l'on pense vrai ou ce que l'on sait vrai?"
Ta reponse:
"Dans le deuxième cas, on parlerait bien peu. Ou encore, on parlerait surtout pour questionner et non pas pour établir" Je suis tout a fait d'accord avec toi qu'on ce poseraient bien plus de questions que d'etablir des reponses. Mais il faut aussi voir que se poser des questions c'est de mettre en question les croyances ou ce que nous appelons la "verite" (or la verite n'est qu'une croyance dont la majoriter est d'accord).
Mais avant que je donne ma conclusion, il ne faut pas aussi subestimer le pouvoir des questions or, c'est grace a elles que la societe est arriver au point qu'elle ce trouve maintenant, cela veut dire que l'humain doit ce poser des questions pour pouvoir ce developper.
En conclusion, dire la verite peut etre ce le qu'on sait vrai ( ou au moin on le pense comme sa or plus du 3/4 de la societe c'est mits d'accord pour dire que ceci est une veriter)ou ce que l'on estime etre la veriter ou ce le qu'on croit etre la verite.
(Bon dsl si tous ce que je t'ai dit ne ta servit a rien Crying or Very sad, aussi dsl pour les accents et les fautes d'orthographe Confused )
miss93
Petit nouveau
Petit nouveau




Inscrit le: 01 Oct 2006
Messages: 5

Message Posté le: Jeu Déc 07, 2006 18:54 pm    Sujet du message:
J'ai trouvé une problématique,mais je voudrais avoir quelques avis?qu'en pensez vous?alors la voici:

Il existe des circonstances où ne pas dire la vérité est une lâcheté mais faut-il en conclure que la véracité est un devoir,c'est-à-dire un impératif universel?
L'Arbre
Petit nouveau
Petit nouveau


Sexe: Sexe:Masculin
Age: 36
Inscrit le: 06 Déc 2006
Messages: 7
Localisation: Londres

Message Posté le: Jeu Déc 07, 2006 22:32 pm    Sujet du message:
A mon avis tu n'est pas assez claire lorsque tu veut dire "[...]c'est-à-dire un impératif universel" par ce que imperatif peut etre une exigence, un conseil ou une instruction.
Xénastre
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Masculin
Age: 60
Inscrit le: 20 Juin 2005
Messages: 154

Message Posté le: Jeu Déc 07, 2006 23:28 pm    Sujet du message:
Rappel :
Nous avons tellement appris à mentir, à se dissimuler pour enjoliver les choses, que nous avons des résistances naturelles à accepter la vérité. Dans une société ou l’important est de paraître meilleur – et où être bon dans le fond, cela est secondaire, alors cette suspicion devant la vérité est tout à fait compréhensible : c’est psychologique. Cela se retrouve typiquement dans des expressions populaires telles que : « il n’y a que la vérité qui blesse » pour dénoncer la médiocrité de quelqu’un, ou « il lui a dit en face ses quatre vérités » pour dépeindre ses défauts --> en référence aux quatre vérités de Bouddha ne convenant pas aux occidentaux, sachant qu’il est pénible à un occidental de renoncer à ses désirs sous prétexte que ses désirs le trahissent… L’ascétisme n’est pas joyeusement considéré par les occidentaux. La désillusion en tant que confrontation de faits avec la vérité, cela est vécu tristement chez nous. On peut citer des milliers d’exemples tel que celui-là : je crois aimer ma mère, mais je refuse inconsciemment à accepter qu’en vérité, je n’aime pas ma mère. Mon voisin m’ennuie, mais pour ne pas faire de discorde, je préfère dissimuler la vérité, mais s’il apprenait la vérité, il serait éventuellement déçu sur mon compte. « L’erreur est humaine » (sic), car nous faisons souvent des erreurs dans nos calculs, et cela nous empoisonne de devoir les reprendre. Ainsi, on choisira plutôt de montrer les calculs qui ont réussi, pour oublier ceux qui ont échoué. Mais on décrit aussi le mensonge et la traîtrise, c’est dans la nature humaine – au degré que quelqu’un recherchant la vérité serait considéré comme fou (s’il ne l’est pas) --> le fou est celui qui dit vrai (sic). Par exemple, un médecin incompétent préfèrera mentir avec de mauvais traitements sur malades, plutôt que de s’avouer son incompétence et perdre sa clientèle pour devenir pauvre. Sans jamais faire d’erreur, sans jamais mentir ni trahir, il semble impossible de vivre parmi les hommes : sans mentir, je n’aurais pas dépassé mes cinq première années. Déjà chez les animaux, si un prédateur ne se dissimule pas pour surprendre en trompant sa proie, il ne peut pas survivre.

Maintenant, supposons que je veuille aller à Rome, mais que je me trompe pour atterrir à Madrid, ma trajectoire ne sera pas fausse en tant que trajectoire allant d’un endroit à un autre. Simplement ma trajectoire ne correspond pas au but initial consistant à aller à Rome (le détour quant aux buts étant par définition de la perversion) : faute d’avoir été à Rome, l’erreur me conduisit au détour par Madrid – et sans cette erreur, je n’aurais peut-être jamais découvert Madrid, mais avec cette erreur, je n’aurais pas découvert Rome.

D’autre part, prenons un exemple arithmétique simple : 2000 en base dix vaut 5555 en base sept, car 2 x 10 x10 x 10 = 5 x 7 x7 x 7 + 5 x 7 x 7 + 5 x 7 + 5. Je ne peux certifier ce résultat que sous réserve que j’applique les règles communes de l’arithmétique élémentaire, notamment que « 1 », « 0 », « 5 », « + » etc… soient préalablement définis, puis que je me contraigne à appliquer ces règles. Je dois mémoriser que « 2 » soit l’abréviation de « 1 + 1 », sinon « 1 + 1 » restera toujours égal à « 1 + 1 » seulement, et sans l’abus de l’abréviatif, il ne me serait pas possible d’énumérer quoi que ce soit – du moins dans ma langue natale où tout s’abrège : ex : le mot « chien » n’aboie pas, ni le mot « arbre » n’est un arbre, le dessin d’une pipe n’est pas une pipe, etc… Si je n’applique pas scrupuleusement les règles, je fais des erreurs. L’erreur est féconde, lorsqu’elle amène de nouvelles correspondances avec d’autres règles voire pour engendrer d’autres règles : en cela la loi numérique serait une erreur prolifique --> ici, l’erreur est considérée en tant qu’écart vis-à-vis de rien. Mais une erreur stérile, serait celle qui échoue sur un résultat dont on ne peut rien en tirer, ni aucun autre résultat, ni aucun autre calcul : c’est de la vérité dont on ne peut rien faire, typiquement de la vérité stérile. Or appliquer ces règles en éprouvant que cela soit contraignant, et vis-à-vis de cette contrainte pour établir une vérité mathématique, je conçois alors qu’on éprouve des réticences vis-à-vis de la vérité mathématique. Ne voulant pas me trouver de plus en plus laid de jours en jours, ou ne voulant pas sombrer dans la maladie, je résiste à la vérité selon laquelle tous les corps composés vieillissent, en me disant que je trouverais bien un moyen de ne pas me dégrader avec l’âge. Mais l’étude de la thermodynamique m’indique que ça n’est pas possible mathématiquement. Je pourrais m’illusionner en croyant que peut-être un jour, je rajeunirai : mais cette manière de s’illusionner consiste à résister à la vérité, tout cela parque qu’un certain jeunisme préfère être jeune et en bonne santé plutôt que vieux et malade – de manière à répondre favorablement aux critères sociaux du paraître, mais où nous sommes constamment dupés par nos illusions.

Ainsi ai-je évoqué quelques opinions sur la vérité, mais sans trouver par ces chemins, de devoir spécifique envers la vérité.

Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum pour jeunes -> Philosophie