Le sommeil de Clémence


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adeline17
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Message Posté le: Dim Nov 19, 2006 12:04 pm    Sujet du message: Le sommeil de Clémence
Je n'attends pas de critiques (sur mon style (que je n'ai pas)etc...). Je veux juste savoir si ma nouvelle "marche".
Bonne lecture.
Le sommeil de Clémence

J’entre dans l’église, je suis la silhouette sombre de sa mère. Ma tenue est, elle aussi, de circonstance, en accord parfait avec mes cheveux bruns, mes mèches blondes sont maintenant parties. Il adorait les blondes. Les gens nous regardent entrer, certains visages expriment la tristesse, d’autres la compassion. Toutes ces personnes présentes me rappellent que lui n’est plus là. Je sens mon cœur se serrer, des larmes roulent sur mes joues.
Un soir, alors que l’homme qui m’avait donné rendez-vous m’avait finalement oublié, il était venu me voir quand je m’apprêtais à quitter ce bar. Nous avions passé une soirée très agréable, il avait su me redonner le sourire.
« Vos yeux, Clémence, sont tout simplement inqualifiables, tant leur beauté est immense. »
Il m’avait redonné confiance en moi, il me mettait sur un piédestal. Je finis par lui donner mon numéro de téléphone, même si à ce moment là je n’avais pas l’intention de le revoir.
J’aperçois la longue chevelure blonde de ma sœur parmi la foule, nos parents sont à ses côtés. Je m’assois sur le banc, il est froid. Petite, je n’aimais pas aller à la messe le dimanche parce que les bancs étaient toujours gelés, je n’aime toujours pas d’ailleurs.
Il me rappela la semaine suivante, pour m’inviter à une promenade sur le bord de la Seine. La semaine d’après, nous étions allés à une exposition d’une amie à lui. Nos rendez-vous se multipliaient.
Sa sœur se met à sangloter, puis sa mère, puis moi, bref c’est une vraie contagion. Le prêtre parle, je n’y prête pas beaucoup d’attention, d’ailleurs je ne prête plus attention à rien à présent.
Nous étions maintenant très proches, vraiment très proches, si bien qu’un jour de fête foraine, il m’embrassa, après m’avoir offert une pomme d’amour. Ce fut à ce moment que je sus que je l’aimerai jusqu'à ce que la mort nous sépare, mais je ne pensais pas qu’elle interviendrait si tôt.
« La première fois que je t’ai vu, Clémence, j’ai su que c’était toi. »
Le prêtre, debout à son pupitre, narre l’histoire de mon compagnon et profite de cette occasion pour faire l’éloge de sa religion.
Quand notre relation se stabilisa, de décidai de la présenter à ma famille. Cela ne posa aucun problème, ils l’apprécient et il les appréciait. Grâce à son humour, l’entente fut parfaite, harmonieuse. Il parvenait même à faire pleurer ma sœur de rire !
Les gens défilent, bénissent le corps, partent. Je vois la présidente de l‘association caritative à laquelle je donne de mon temps, maintenant je pourrai m’y consacrer davantage.
Son travail commença à s’intensifier et il partait souvent. Afin de profiter des rares moments où nous étions ensemble, nous décidâmes de minimiser nos visites chez nos familles, la mienne le prit mal.
Je me lève, sa mère se mouche dans un mouchoir déjà bien utilisé. Je sors à mon tour de l’église.
La situation devenant gênante, nous prîmes la décision de nous installer ensemble. Malgré l’emménagement, je fus déçue de constater le peu de temps qu’il ma consacrait, il était toujours demandé. Mais il allait avoir bientôt une promotion. Heureusement. Une nouvelle personne rentrerait dans nos vies, mais nous n’étions pas d’accord.
Nous marchons en direction du cimetière. Je regarde mes pieds, vivement que l’enterrement soit fini, je n’en peux plus, je suis fatiguée, si seulement cela n’était pas arrivé…
Après cette annonce, son travail s’allégea. Nous nous disputions assez souvent, je commençais à vraiment devenir grosse, et il n’était pas d’accord.
« Clémence ce n’est pas raisonnable. »
Nous rentrons dans le cimetière, sa dernière demeure l’attend.
Un soir, il eut une violente altercation au téléphone. Ce fut ce soir là que j’eus mes premières nausées, elles étaient tellement fortes que je du prendre un somnifère pour parvenir à m’endormir. A ce moment, mon désir le plus cher était d’avoir une fille, j’adore coiffer, petite, je faisais des coiffures à mes poupées.
C’est à mon tour d’aller bénir le défunt, je sèche mes larmes.
Nous eûmes une soirée assez tendue, car il devait encore s’éclipser. Il ne revint jamais. Il eut un accident de voiture. Il s’était endormi au volant. Il était surmené, fatigué. Le choc avait épargné l’arbre, un vieil hêtre qui « heureusement » pour l’histoire et le souvenir avait survécu, mais pas le conducteur.
Nous entrons dans la salle des fêtes, où sa mère a organisé un verre de l’amitié. Je ne prends rien, je ne désire plus rien. Ce soir quand je rentrerai, je rangerai la maison, mais avant il ne faut pas que j’oublie d’acheter des tampons.
Aneliz
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Message Posté le: Ven Nov 24, 2006 19:18 pm    Sujet du message:
Euh... J'aime bien toute l'histoire, sauf que je comprends pas du tout la fin... Petite explication de ta part peut-être ?
ju
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Message Posté le: Ven Nov 24, 2006 20:09 pm    Sujet du message:
Pareil je ne comprend pas vraiment la fin.
adeline17
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Message Posté le: Ven Nov 24, 2006 22:21 pm    Sujet du message:
Eh bien il faut croire ce que je vous dit
-> si elle a besoin de tampons c'est qu'elle a ses règles, elle n'est dc pas enceinte
mais pas ce que je sous-entend!
C'est une nouvelle à chute, la dernière phrase doit entrainer une relecture, il faut que je retrouve le sujet...
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Message Posté le: Ven Nov 24, 2006 22:37 pm    Sujet du message:
heu... je n'aime pas, trop confus...

et la chute dans une nouvelle ne doit pas simplement être "inattendue", il faut aussi qu'elle soit pertinente pour que cela marche...

là, je vois pas trop la puissance de la chute
Miss Chocolat
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Message Posté le: Ven Nov 24, 2006 23:32 pm    Sujet du message:
Elle n'est plus enceinte, elle a donc perdu son bébé avec le choc (sa mort)?
Aneliz
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Message Posté le: Sam Nov 25, 2006 12:09 pm    Sujet du message:
Perso, j'avais pas compris que tu sous-entendais qu'elle étais enceinte !
Aneliz
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Message Posté le: Sam Nov 25, 2006 12:11 pm    Sujet du message:
J'crois que je comprend toujours pas d'ailleurs
adeline17
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Message Posté le: Sam Nov 25, 2006 12:30 pm    Sujet du message:
Rohlala, je crois que jvais me recoucher...
adeline17
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Message Posté le: Sam Nov 25, 2006 12:37 pm    Sujet du message:
lilith888 a écrit:

la chute dans une nouvelle ne doit pas simplement être "inattendue", il faut aussi qu'elle soit pertinente pour que cela marche...


Qu'est ce que tu ne trouve pas pertinent (exactement) ?
Invité








Message Posté le: Sam Nov 25, 2006 14:51 pm    Sujet du message:
le lien ne se fait pas entre la fin et tout le reste de l'histoire.
Normalement, dans une nouvelle, en lisant la fin, on repense immédiatement au début, à un élément qui nous avait échappé (exemple dans Le Horla de Maupassant avec le trois mat de la première page). Là, pas du tout, le lien n'opère pas, on a plutôt tendance à s'embrouiller, voire, pire, à y voir un hors sujet total
adeline17
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Message Posté le: Sam Nov 25, 2006 22:40 pm    Sujet du message:
lilith888 a écrit:
le lien ne se fait pas entre la fin et tout le reste de l'histoire.
Normalement, dans une nouvelle, en lisant la fin, on repense immédiatement au début, à un élément qui nous avait échappé (exemple dans Le Horla de Maupassant avec le trois mat de la première page). Là, pas du tout, le lien n'opère pas, on a plutôt tendance à s'embrouiller, voire, pire, à y voir un hors sujet total

Le but du sujet été d'embrouiller le lecteur...
J'ai pas lu Le Horla (je suis en train), je sais pas si tu connais:
-Quand Angèle fut seule...
-Iceberg
-Un document humain
Je suis désolée pour les auteur mais j'ai pas les noms en entier!
Invité








Message Posté le: Dim Nov 26, 2006 20:29 pm    Sujet du message:
oui, mais embrouiller le lecteur ne veut pas dire le perdre en route...
adeline17
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Message Posté le: Lun Nov 27, 2006 18:00 pm    Sujet du message:
lilith888 a écrit:
oui, mais embrouiller le lecteur ne veut pas dire le perdre en route...

Où es tu perdu?
Dans notre sujet il y avait des contraintes à respecter dans le but de perdre le lecteur...

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