fcnantes
Petit nouveau
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Messages: 1
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Posté le: Jeu Nov 02, 2006 20:13 pm Sujet du message: DISSERTATION : Faut-il s'aimer soi-même ?
Bonjour, je voudrais avoir quelques pistes sur cette dissert : faut-il s'aimer
soi-même ?
En fait, je voudrais quelques questions sur ce sujet pour m'aider à bien
démarrer ma dissert.
Merci d'avance.
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torres
Membre
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Messages: 204
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Posté le: Jeu Nov 02, 2006 23:39 pm Sujet du message:
Prenez l'habitude de montrer aux membres que vous avez déjà un peu
travaillé, sinon ils vous aideront pas.
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chtac
Actif
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Localisation: dinch nord
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Posté le: Ven Nov 03, 2006 00:03 am Sujet du message:
Cherche les définitions dse mots utilisés dans la question philosophique.
ex : Qu'est-ce qu'aimer ?
idem pour l'autre mot principal : "soi-même"
Une fois que tu as fais ça, les choses deviennent un peu plus claires
normalement.
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bassanio
Membre
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Inscrit le: 01 Mai 2006
Messages: 281
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Posté le: Ven Nov 03, 2006 02:34 am Sujet du message: Re: DISSERTATION : Faut-il s'aimer soi-même ?
| fcnantes a
écrit: | Bonjour, je voudrais
avoir quelques pistes sur cette dissert : faut-il s'aimer soi-même ?
En fait, je voudrais quelques questions sur ce sujet pour m'aider à bien
démarrer ma dissert.
Merci d'avance. |
Essaye d'exprimer la question avec d'autres mots?
- Que signifie "faut-il"? un devoir, une obligation
- Que signifie "aimer"? avoir de la sympathie pour quelqu'un? Avoir une
passion pour quelqu'un?
- Qui peut ou doit aimer? Aimer qui?
- Pourquoi rajouter "soi-même", si "faut-il s'aimer?" pourrait être
suffisant?
- Le "soi-même" est-il la pour préciser ce qui nous différencie des
autres?
bassanio
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Méphistophélès
Suprème actif
Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 4299
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Posté le: Ven Nov 03, 2006 09:41 am Sujet du message:
| Citation: | | Faut-il s'aimer soi-même ? |
N'est-ce pas déplorable que nous en soyons réduit à nous encombrer de
devoirs et autres obligations afin de combler de trop longues journées ?
La formulation même de cette phrase a quelque chose d'effrayant: "faut-il".
Il s'agit bien, au sens propre de ces termes, de s'enfermer dans une pensée
ou dans une opinion précise. Il faut agir ainsi, il faut éviter cela, il
faut penser ceci. Cela me donne l'impression que l'on cherche à se rassurer
en s'imposant une conduite à tenir, pas vous ? Pourtant, penser, librement,
sans entrave, c'est tout de même autre chose que de raisonner avec le verbe
falloir, non ?
Triste, triste.
Oserais-je citer une réplique de l'une de mes nouvelles ?
"C’est par ce procédé astucieux que
l’homme rentabilise chaque seconde de sa vie en la meublant de bout en bout,
en toute innocence, de tout ce qu’il peut y avoir de contraignant et de
malheureux.
On ne lutte pas contre le progrès…"
Extrait de "In Cauda Venenum"
PS: Cela étant, ma réplique ne concerne en aucun cas votre débat sur
l'amour de soi, considérez donc cela comme une simple parenthèse verbale. De
même, loin de moi l'idée de jouer les pinailleurs, je note simplement ce
détail qui m'interpelle.
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bassanio
Membre
Sexe:
Inscrit le: 01 Mai 2006
Messages: 281
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Posté le: Ven Nov 03, 2006 13:16 pm Sujet du message:
| Métempsychose a
écrit: | N'est-ce pas
déplorable que nous en soyons réduit à nous encombrer de devoirs et autres
obligations afin de combler de trop longues journées ?
La formulation même de cette phrase a quelque chose d'effrayant: "faut-il".
Il s'agit bien, au sens propre de ces termes, de s'enfermer dans une pensée
ou dans une opinion précise. Il faut agir ainsi, il faut éviter cela, il
faut penser ceci. Cela me donne l'impression que l'on cherche à se rassurer
en s'imposant une conduite à tenir, pas vous ? Pourtant, penser, librement,
sans entrave, c'est tout de même autre chose que de raisonner avec le verbe
falloir, non ? |
La liberté est une chose, la façon de l'acquérir, une autre.
L'instruction est-elle une façon de l'acquérir, ou sans instruction, est-on
libre?
La liberté est-elle exigeante?
Vivre sans contrainte, est-ce être libre? La liberté impose-t-elle des
choix? Un choix n'est-il pas une contrainte?
Pense-t-on librement ou toute pensée implique-t-elle un cadre dans lequel
s'exprime cette pensée?
Peut-on écrire sans outils? Peut-on penser sans "outils"? Un de ces outils
n'est-il pas la connaissance, valide ou pas, qu'apporte l'instruction?
bassanio
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Méphistophélès
Suprème actif
Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 4299
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Posté le: Ven Nov 03, 2006 16:12 pm Sujet du message:
Soit autant de question philosophiques bateaux sur lesquelles se penchent nos
jeunes lycéens, le tout sous forme de dissertations plutôt rébarbatives
^_^
Le problème ce n'est pas tant de savoir si la liberté pleine et entière
existe, la réponse me parait évidente, ni même de se demander si la
contrainte est utile à la liberté.
Non, nous jouons sur un tout autre registre, la problématique que je soulève
tend à poser l'interrogation suivante: sommes nous pret à sacrifier ce que
nous nommons "liberté" au profits de ces petites contraintes qui misent bout
à bout nous simplifient la vie ?
Il me semble que l'on cherche ici à rendre le sujet comprehensible en le
mettant à notre portée. Et comment met-on un problème à notre portée ? En
le faisant obeir à des règles que nous creons nous même. On a plus besoin
de certitudes que de verités.
"Faut-il s'aimer soi même", cette question nous interroge sur le bien fondé
de notre amour propre, néanmoins, le but profond et veritable de cette
question n'est-il pas plutôt de nous imposer un comportement préçis ? Il
faut s'aimer, ou il ne faut pas; voilà tout. C'est éloquent mais peu
constructif.
On simplifie le problème, on simplifie la réponse, et on fait en sorte de se
choisir un comportement tournant autour du verbe "falloir"; car je le repette,
le plus important ce n'est pas d'élucider le mysthère, mais de savoir
comment réagir à son endroit. C'est très révélateur, à mon sens, des
faiblesses de la philosophie moderne.
La philosophie sert à rassurer, au mieux, c'est un instrument de
socialisation. C'est du moins ma vision des choses.
Je m'excuse, je constate que mes propos son très vagues et peu préçis, il
faudra peut être que je réflechisse au moyen d'exprimer cette idée...
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