| Marquise Actif
 
  
  
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                Fantaisie masculine Posté le: Mer Oct 25, 2006 10:35 am    Sujet du message: (permier jet d'un poème encore bien trop long) FUYEZ! 
 Poètes effarés, poètes effrayants,
 Poètes douloureux que la lune maudit,
 Poètes que la femme à son tour contredit,
 Poètes malheureux aux murmures payants…
 
 Poètes des embruns, poètes des élans,
 Poètes des fourrés, des monts aigus, des mers,
 Poètes qui défient les tyrans et les khmers,
 Poètes incertains devant les océans…
 
 Que je vous aime ! Et que je vous aimais,
 Lorsque mon cœur lisait dans vos écrits mon âme
 Et lorsque vos enfants mourraient à chaude lame
 Au sable abandonné d’une île morte mais…
 
 … Poètes envolés vers d’autres destinées,
 Vers quelles séditions vos rimes patinées
 Tendent leur flanc vieux et leurs énormes reins ?
 Comment souriez-vous, sur vos portraits, sereins ?
 
 Comme je vous déteste et comme je vous hais
 D’avoir su tant d’amour et tant de réconfort,
 D’avoir goûté l’absinthe et goûté le raifort
 Et d’être morts ainsi.
 
 Et toi qui t’abouchais
 
 A toutes les catins de la Paris latine,
 A toutes les houris, toutes les palatines,
 Et toi qui leur donnais de l’or et des joyaux
 -En promesse, bien sûr : les mots sont déloyaux.-
 
 Tu étais plus heureux que demain le seront
 Les plus heureux de nous : ils se disperseront.
 Les larmes suffiront à sceller la missive
 Et la muse feindra de n’être plus pensive…
 
 Ebouriffée, crevant d’amour dans l’onde claire,
 Elle se moquera des poètes déchus,
 Forniquant en Sodome avec les faunes chus
 D’une Olympe mourante. On priera Ste Claire
 
 -Une sainte patronne aux femmes endeuillées-
 Les poètes sont morts, les roses effeuillées.
 
 (Premier jet du matin, chagrin
  , pardonnez ce caprice ou complétez -le d'une
réponse en vers, j'adorerais ça, j'en suis friande!  ) | 
	
		| Sisyphe De passage
 
  
  
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                Je me suis assis. Ton cœur avait gémit Posté le: Mer Oct 25, 2006 15:35 pm    Sujet du message: Dans le creux de mes mains rougies. Et tes sourires
 Ah, tes sourires !, levait l’ombre bleu des moulures
 Qu’un ondoiement câlin versait sur ta figure.
 
 Alors, le poète eu envi de pleurer.
 Fallait-il désobéir, et mourir après ?
 Fallait-il que le cœur se tut sur une rime
 Aux souvenirs amers de l’heure du crime ?
 
 -- «  Les larmes suffiront à sceller la missive»
 Chancelant sous sa cape, poète ravive
 Ces cendres aux souffles des chagrins de douleur…
 
 -- « Et d’être morts ainsi. »
 Car des bouquets de roses devront s’éveiller
 Pour que des mains pâles courent les défeuiller.
 
 -- « Et d’être morts ainsi. »
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