Marquise
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Posté le: Sam Oct 21, 2006 15:26 pm Sujet du message:
Mes amis, mes bons amis, mes chers et bons amis...
Il me semble que ces coups bas ne sont pas dignes de Seigneurs de votre noble
extraction. Métempsychose, j'aime beaucoup ce que tu écris et tu le sais,
mais vraiment, on ne peut pas reprocher à Raksone ni à Sylvain de manquer de
capacité en ce qui concerne la composition d'alexandrins.
Ne vous déchirez donc pas quand j'aime tant vous lire!
Poursuivons plutôt ce poème, que des esprits si vifs sauront enrichir, j'en
suis persuadée
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Sylvain Legrand
Banni(e)
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Posté le: Sam Oct 21, 2006 23:51 pm Sujet du message:
en l'occurence ce n'est pas moi, ni raksone (bien que mes alexandrins soient
faits un peu à la légère)
mais métempsychose qui a fait des alexandrins faux.
Pour les miens, j'ai réfléchi à ce que métempsychose disait, et je pense
que ce qui l'a induit en erreur est le A en début de vers (qu'il fallait
prendre pour un a et non pour un à).
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Marquise
Actif


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Localisation: Sud de la France
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Posté le: Dim Oct 22, 2006 10:43 am Sujet du message:
Métempsychose a
écrit: |
J'etends un soupir naitre de ta bouche,
s'extraire de tes lèvres pour embrasser les miennes. Tu fermes les yeux,
ressère ton étreinte. Porté par mes caresses je te vois frissoner, et les
arbres qui nous entourent tremblent avec toi. |
Se peut-il que le Ciel nous vole cet instant?
Lui qui décrète et crée, lui, le Grand Inconstant!
J'ai peur, serre-moi fort, je ne veux plus te perdre...
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Gingo
De passage


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Posté le: Dim Oct 22, 2006 11:13 am Sujet du message:
Voilà je me suis permis de faire un petit
résumé pour que ce soit plus clair! J'y est rajouté un paragraphe que j'ai
inventé en espérant que je ne m'éloigne pas trop de ce que vous vouliez
exprimer :
"Si la brume s'étend, c'est que l'ombre est permise
Et mon coeur s'en ira se noyer en son fond.
Horreur! Le soleil vient: toute la glace fond... (Marquise)
C'est une triste langueur, figure impavide,
Que de voir s'abîmer un coeur aussi timide
Glisser, et puis se perdre cette ombre indécise... (Métempsychose)
Les piques en douceur sont noyées dans la soupe
Le bouillon est atroce, et le dragon des foules
A la gueule béante, et l'odeur de sa croupe. (Sylvain Legrand)
Se peut-il que ce panache immense, cette gerbe filandreuse et vibrante de
lumière opalescente, qui virevolte et file sur des trajectoires
ascensionnelles et circulaires vers les crêtes neigeuses de ces montagnes aux
dorsales fumantes, à rebours des éclairages mats et indécis qui inondent
continuellement ces lignes (Sisyphe)
Se peut-il, disais-je, que les lumières vibrantes
Claires, parfois obscures, au gré de leurs caprices,
Se prennent elles aussi au jeu d'ombre et de malice... (Métempsychose)
Eperdue dans le jeu des rêves de jadis,
Sans cadence se meurt l'Inspiration chétive,
L'espérance est fébrile et l'aurore captive! (Utopique)
Je connais les regards, que nous darde le ciel,
Et ses traits auroraux, je les ai vu pâlir:
Le matin disparaît, le monde va mourir! (Raksone)
C'est le miroir du monde et tout est inversé
Le matin la nuit tombe, et le soir c'est midi,
J'ai la main dans ta poche et les bras dans tes bras (Sylvain Legrand)
Et mon coeur dans le tien se contemple à loisir:
que dire? Il n'est d'amour sans quelque narcissisme.
Dans ta poche, ma main qui caresse ton prisme... (Marquise)
Quelques gouttes perlent à mon front de flamme
Sont-ce les prémisses de révoltes amères,
Ou les sueurs ardentes aux désirs de chair? (Sisyphe)
J'entends un soupir naître de ta bouche, s'extraire de tes lèvres pour
embrasser les miennes. Tu fermes les yeux, resserre ton étreinte. Porté par
mes caresses je te vois frissonner, et les arbres qui nous entourent tremblent
avec toi. (Métempsychose)
Se peut-il que le Ciel nous vole cet instant?
Lui qui décrète et crée, lui, le Grand Inconstant!
J'ai peur, serre-moi fort, je ne veux plus te perdre... (Marquise)
Mais la brume si belle, cruelle et perfide
Nous murmure dans les tremblements des vieux cèdres
La plainte des sirènes perdues dans le vide (Gingo)"
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Dim Oct 22, 2006 13:59 pm Sujet du message:
En l'occurence, je suis le seul des trois à avoir fait des phrases correctes.
Marquise, toi même tu ne peux le nier: leurs phrases ne son pas française et
pourtant ils se permettent de faire sur mon compte des alégations plus que
navrantes, eux même ne croient pas un mot de ce qu'ils disent.
Ce ne sont que des enfants...
Bref.
Un vent glacial balaye avec douceur une terre de saphir: le ciel a disparu. Il
s’est déversé sur la terre en envahissant tout l’espace, comme si ce
trop plein d’azure l’avait fait déborder. Les formes, les images, se
voyent unies dans une profonde et étincelante unité, sous le bleue éthéré
de ces lumières d’automne.
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Raksone
Actif

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Posté le: Dim Oct 22, 2006 14:35 pm Sujet du message:
Bon et bien pour mettre ces choses au clair Métempsychose, prend nos phrases,
et expose nous ce qui est faux, je te met au défi de trouver quelque chose
qui ne va pas.
Car si toi tu nous demandes de te montrer que tes alexandrins sont faux c'est
plutôt facile:
C'est une triste langueur, figure impavide,
C'est/u/ne/tri/ste/lan/gueur, Fi/gu/rim/pa/vide
oh!césure à la septième syllabe!
Glisser, et puis se perdre cette ombre indécise...
Gli/sser/et/puis/se/per/dre/cette
Bon bon la césure est la 8eme syllabe. J'applaudit ta nullité.
Se peut-il, disais-je, que les lumières vibrantes
Se/peut/il/disais/je/que
Déja nous avons la césure à la 7ème syllabe
Que/les/lu/miè/res/vi/brntes.
ce qui nous donne 14 syllabes au final.
On peut peut être faire l'éllision a disais-je, ça en fait toujours 13
Se prennent elles aussi au jeu d'ombre et de malice...
Vraiment pour un alexandrin raté, c'en est un!
Se/pre/nnent/el/les/au/ssi
Césure à la septième syllabe.
Au/jeu/dom/bret/de/ma/lice
En résumé pour ce vers césure mal placée et 14 syllabes en tout.
Bon il y en a encore un qui est faut ce qui fait que sur 6 alexandrins il y en
a un de juste. Et puis tes erreurs sont grossières. Alors avant de vouloir
donner des cours de français apprend ta métrique.
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Dim Oct 22, 2006 14:45 pm Sujet du message:
Je n'ai jamais affirmé respecter la césure, seulement le nombre de pieds et
les rimes.
Du reste il ne s'agit en aucun cas d'un alexendrin car je ne t'apprendrais oas
(ou plutot si je vais bien y être forcé) qu'un alexendrin se compose de deux
quatrins et de deux tercets, ce qui n'est pas le cas ici...
Je te conseille vivement de recompter les vers, tu as fait quelques
balourdises.
Bien, et puisque vous insistez, je vais corriger vos phrases: un cours de
français de plus ou de moins au point ou j'en suis...
Citation: | Se
peut-il que ce panache immense, cette gerbe filandreuse et vibrante de
lumière opalescente, qui virevolte et file sur des trajectoires
ascensionnelles et circulaires vers les crêtes neigeuses de ces montagnes aux
dorsales fumantes, à rebours des éclairages mats et indécis qui inondent
continuellement ces lignes |
Ici, il manque une proposition principale introduite par un verbe d'action.
L'interrogation n'arrive pas à son terme, ce qui me laisse penser que
l'auteur s'est perdu dans ces phrases à rallonges.
En ce qui concerne Sylvain, je tiens à lui presenter mes plus plates excuses:
alors que nous discutions des qualités litteraires innefables des poètes de
ce forum, un ami à moi m'a lu les vers de Sylvain et a commis une erreur dans
sa lecteur (pour le début du troisieme vers) que je n'ai pas relevé sur le
coup, cette erreure était de lui et non de Sylvain lui même, il a pris le
"A" qui était un "a" comme un "à" (du coup il manquait aussi à cette
phrase une proposition principale). Je te presente donc mes excuses Sylvain.
Dernière édition par Méphistophélès le Dim Oct 22, 2006 15:04 pm; édité 2 fois
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Raksone
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Dim Oct 22, 2006 14:59 pm Sujet du message:
Un rire encore une fois très expressif.
"Heuresement que le ridicule ne tue pas, non, dommage" Christian Yvon
Ma foi tu as raison, pour confondre l'alexandrin et le sonnet je dois avoir la
tête ailleurs... En effet pour le cours de français c'est mal parti.
Je constate que toi aussi tu es fatigué "14 pieds" et pas "14 sonnets" (tu
vois ? L'erreur est humaine).
Bref, je cite le dictionnaire:
Citation: | Dans sa structure classique, l'alexandrin est divisé en deux
hémistiches séparés par une césure. |
La césure en 6/6 n'est pas obligatoire. J'ai edité mon post precedant pour
répondre plus en profondeur à tes interrogations.
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Raksone
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Posté le: Dim Oct 22, 2006 15:09 pm Sujet du message:
Eu là je t'avoue que je ne vois pas de quoi tu parles. Si c'est bien 14
sonnets, je me moquais de ta confusion entre l'alexandrin et le sonnet donc
forcément il y a des abérations.
Donc non tu vois l'erreur est métempsychosienne.
Cela n'empèche que, si tu ne tiens pas a respecter la césure ( qui d'après
ta définiton est obligatoire dans la structure classique) cela fait des
alexandrins piteux, et tu n'arrive pas à chaque fois, a des vers de 12
syllabes. Bon maintenant qu'est ce que tu attends pour corriger MES vers?
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Dim Oct 22, 2006 15:13 pm Sujet du message:
Je n'ai jalais parlé de tes vers, mais de ceux de Sisyphe et de Sylvain. Si
je t'ai désigné c'est pour la simple raison que tu parlais en leur nom à
tout les deux.
Cela étant, je vais aller jeter un oeil à tes vers, voir si je ne trouve pas
quelque aberration.
En ce qui concerne ton sens de l'humour litteraire (je fais allusion à ton
jeu de mot sur les sonnets) je n'y crois pas un instant: à moins que ta
maitrise du francais soit à ce point piteuse que tes propos en soient d'une
confusion indicible...
Edit: après lecture, tes vers sont d'une nullité affligeante, mais ils son
corrects.
Fin de la conversation (ou plus exactement du hors sujet).
Je te renvoie à ma citation de Voltaire
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Raksone
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Méphistophélès
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Posté le: Dim Oct 22, 2006 15:32 pm Sujet du message:
Néologisme minable, "pathéticité" ça n'existe pas, on dit "tu es d'un
pathétique".
On ne dit pas "je fais un humour grossier", c'est flasque et dégoutant d'un
point de vue littéraire, mais "je suis doté d'un humour grossier" ou encore
"je fais acte d'un humour grossier"...
Si cela peut te rassurer, regarde les commentaires de Marquise: elle dit du
bien de tous les textes et n'en critique jamais un. Rien d'étonnant à
cela...
Pas d'autres commentaires à propos de ta joyeuse logorrhée.
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Raksone
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Posté le: Dim Oct 22, 2006 15:49 pm Sujet du message:
autocensure
Dernière édition par Raksone le Mar Jan 02, 2007 19:09 pm; édité 1 fois
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Marquise
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Posté le: Lun Oct 23, 2006 09:01 am Sujet du message:
Gingo a
écrit: | Voilà je me suis permis de faire un petit résumé
pour que ce soit plus clair! J'y est rajouté un paragraphe que j'ai inventé
en espérant que je ne m'éloigne pas trop de ce que vous vouliez exprimer
:
"Si la brume s'étend, c'est que l'ombre est permise
Et mon coeur s'en ira se noyer en son fond.
Horreur! Le soleil vient: toute la glace fond... (Marquise)
C'est une triste langueur, figure impavide,
Que de voir s'abîmer un coeur aussi timide
Glisser, et puis se perdre cette ombre indécise... (Métempsychose)
Les piques en douceur sont noyées dans la soupe
Le bouillon est atroce, et le dragon des foules
A la gueule béante, et l'odeur de sa croupe. (Sylvain Legrand)
Se peut-il que ce panache immense, cette gerbe filandreuse et vibrante de
lumière opalescente, qui virevolte et file sur des trajectoires
ascensionnelles et circulaires vers les crêtes neigeuses de ces montagnes aux
dorsales fumantes, à rebours des éclairages mats et indécis qui inondent
continuellement ces lignes (Sisyphe)
Se peut-il, disais-je, que les lumières vibrantes
Claires, parfois obscures, au gré de leurs caprices,
Se prennent elles aussi au jeu d'ombre et de malice... (Métempsychose)
Eperdue dans le jeu des rêves de jadis,
Sans cadence se meurt l'Inspiration chétive,
L'espérance est fébrile et l'aurore captive! (Utopique)
Je connais les regards, que nous darde le ciel,
Et ses traits auroraux, je les ai vu pâlir:
Le matin disparaît, le monde va mourir! (Raksone)
C'est le miroir du monde et tout est inversé
Le matin la nuit tombe, et le soir c'est midi,
J'ai la main dans ta poche et les bras dans tes bras (Sylvain Legrand)
Et mon coeur dans le tien se contemple à loisir:
que dire? Il n'est d'amour sans quelque narcissisme.
Dans ta poche, ma main qui caresse ton prisme... (Marquise)
Quelques gouttes perlent à mon front de flamme
Sont-ce les prémisses de révoltes amères,
Ou les sueurs ardentes aux désirs de chair? (Sisyphe)
J'entends un soupir naître de ta bouche, s'extraire de tes lèvres pour
embrasser les miennes. Tu fermes les yeux, resserre ton étreinte. Porté par
mes caresses je te vois frissonner, et les arbres qui nous entourent tremblent
avec toi. (Métempsychose)
Se peut-il que le Ciel nous vole cet instant?
Lui qui décrète et crée, lui, le Grand Inconstant!
J'ai peur, serre-moi fort, je ne veux plus te perdre... (Marquise)
Mais la brume si belle, cruelle et perfide
Nous murmure dans les tremblements des vieux cèdres
La plainte des sirènes perdues dans le vide (Gingo)" |
Merci infiniment, Gingo, pour ce travail d'archivage. Il me semble qu'un
premier poème s'est constitué de cette manière et j'en suis satisfaite: je
l'aime beaucoup!
Mais nous pouvons fort bien en recommencer un autre
Je suis le/la premier/ère qui envoie!
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Méphistophélès
Suprème actif


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Messages: 4299
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Posté le: Lun Oct 23, 2006 11:35 am Sujet du message:
Je te laisse cette honneur Marquise
En tant que creatrice de ce topic et inspiratrice de cette excellent thème de
discussion poétique, tu le mérites amplement.
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Marquise
Actif


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Localisation: Sud de la France
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Posté le: Mar Oct 24, 2006 09:56 am Sujet du message:
Bon, alors je commence
Souris, mon tendre ami, souris: vois-tu? C'est l'aube!
Il est temps de partir, je ne souffrirai pas
D'avantage ce joug qui nous est un trépas...
|
Arsenic
De passage


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Posté le: Mar Oct 24, 2006 20:46 pm Sujet du message:
Marquise a
écrit: | Bon, alors je commence
Souris, mon tendre ami, souris: vois-tu? C'est l'aube!
Il est temps de partir, je ne souffrirai pas
D'avantage ce joug qui nous est un trépas... |
Car tes larmes sont le linceul de mon bonheur
Et jamais plus que moi l'on redoutera l'heure,
Où les belles armes seront les plus beaux charmes.
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Sylvain Legrand
Banni(e)
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Posté le: Mer Oct 25, 2006 07:43 am Sujet du message:
Mon ami, prends la route, et le gravier brutal
Et sur tous les sentiers du grand souffre hivernal
Pense à moi qui me meurre en murmures de paix
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Sylvain Legrand
Banni(e)
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Posté le: Mer Oct 25, 2006 07:43 am Sujet du message:
dites, ce ne serait pas mieux quatre vers chacun?
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