Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mer Oct 11, 2006 19:22 pm Sujet du message: Création: Hymne à la bêtise
"Bonjours, bonjours, j'ai une dissertation à
rendre pour demain matin en philosophie, j'ai toujours pas commencé et
j'aurais besoin que vous fassiez tout le boulot à ma place parceque j'ai la
flemme de bosser; et puis faut pas deconner j'ai mieux à foutre. Bref, vous
avez 1 heure pour faire ma dissert, ciao."
Nan Gentillefille, pas taper, je plaisente
Création: Hymne à la
bêtise
Quoi
ça ?
Un débat et non une discussion, le but étant de tenir des raisonements
argumentés et non de se taper dessus à coup de gourdin (promis je ferais un
effort pour tolerer vos balourdises et ne pas sortir les armes de destruction
massives). On exclut donc tout commentaires vides de sens, non argumentés,
tout conflits et posts hors sujet. Si possible j'essairais d'harceler les
moderateurs du forum pour qu'il censure les abus.
Naméoh ! Faut bien qu'ils
servent à quelque chose les bougres...
Quoi
faire ?
Facil, facil. Répondre à cette question:
A quoi cela sert-il de réflechir ? Réflechir est-ce un obstacle au bonheur ?
Vaut-il mieux être une personne réflechie ou une personne heureuse ?
Oh oui, je triche méchament, certains de ces thèmes sont abordés de
manière sensiblement différente sur d'autres topics qui coulent gentimebnt
en ce moment même dans les abimes du forum, mais il s'agit de leur donner ici
une réelle forme et d'élargir le débat.
Qu'est-ce qu'on gagne ?
Des bosses si vous êtes pas sage, ma reconnaissance eternelle dans le cas
contraire.
Ce topic, je le précise à l'avence, fera s'il donne des résultat concluent
l'objet d'une nouvelle litteraire, niark niark niark.
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Orten
De passage


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Localisation: Quelquepart en rêvant, surement perdu, voir même inconscient...
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Orten
De passage


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Localisation: Quelquepart en rêvant, surement perdu, voir même inconscient...
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Posté le: Mer Oct 11, 2006 20:59 pm Sujet du message:
Et j'ajouterai qu'il ressemble fortement à un document de propagande...
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Lucinda
Suprème actif


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Posté le: Jeu Oct 12, 2006 13:33 pm Sujet du message:
Je dirai plutôt qu'il est exactement dans le style de ce personnage (n'est-ce
pas un peu trop pour toi ?). De plus, comme tu l'as fait très justement
remarquer, le sujet a déjà été abordé. Pour finir, puisque tu te proposes
seul juge de nos arguments, tu finiras forcément par dire que chacun de nous
n'a aucun argument....
Et oui, mon post ne répond absolument pas à ta question, mais il exprime ce
que je pense de ce topic (je précise, histoire que tu me dises pas qu'il soit
"vide" d'emblée).
Maintenant, est-ce que ma réponse à ta question t'intéresse vraiment ? Je
n'en sais fichtre rien. Alors à quoi bon répondre... Et puis j'aimerai avoir
plus de détails sur cette nouvelle dont tu parles si souvent dans tes posts.
Qu'est-ce que c'est ? Que vas-tu faire de nos dirs ?
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Méphistophélès
Suprème actif


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Utopique
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Posté le: Ven Oct 13, 2006 18:00 pm Sujet du message:
N'étant pas ici pour polémiquer, je vais tâcher de répondre
personnellement aux questions de ce sujet:
A quoi cela sert-il de réfléchir?
Prenons la question à l'envers: que serait une vie sans réflexion? Un état
végétatif, une vie primitive pareille en tous points à celle des animaux,
une vie dotée d'une conscience inerte et dénuée de volonté.
Pourquoi réfléchissons nous? Ou plutôt, pourquoi sommes-nous sensés
réfléchir? Pour trouver un sens à notre vie et pour la comprendre. Pour
mettre en place la notion de volonté et exploiter les maigres capacités que
nous possédons. Réfléchir pour vivre, pour se poser des questions et pour
passer une vie à y répondre. Et, surtout, réfléchir pour se réveiller,
pour secouer la raison qui sommeille en chacun de nous et que nous pouvons
choisir d'utiliser plus ou moins.
Réfléchir, c'est avancer. Non plus se contenter d'absorber les réflexions
des autres mais créer nous-même nos propres réflexions, nos propres idées,
nos propres avis, et par là affirmer notre personnalité. Réfléchir comme
base de la vie, comme support de nos buts et comme un apport de sens.
(Réponse confuse, je m'en excuse)
Réfléchir est-ce un obstacle au
bonheur?
Le bonheur ne pourrait-il pas, au contraire, se trouver dans la réflexion
elle-même ou en découler?
Vaut-il mieux être une personne réfléchie
ou une personne heureuse?
Si le bonheur n'amène pas forcément la réflexion (et même très rarement),
la réflexion peut, au contraire, amener le bonheur (du moins, selon mon avis
personnel).
La primauté de la réflexion paraît évidente, d'autant plus que ses deux
éléments peuvent très bien s'associer.
Certes, la réflexion dérange puisqu'elle induit toujours une certaine remise
en question et une instabilité, mais le bonheur se trouve-t-il toujours dans
la stabilité et la croyance bienheureuse?
(Réponse non exhaustive, j'ai tenté de faire de mon mieux...)
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Lucinda
Suprème actif


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Posté le: Ven Oct 13, 2006 18:44 pm Sujet du message:
Avant même de me répondre de cette manière, tu aurais pu lire que je n'ai
pas comparé cela à de la propagande. A la différence de ta réponse, j'ai
essayé de comprendre ta démarche, toi tu te contentes de me répondre en
tentant de me pousser à bout, de me montrer mon "infériorité". Tu sais
qu'insulter un membre n'est pas autorisé ? Donc cesses de m'appeler "petit
être hargneux" je n'en suis pas un. Et je ne trépigne pas, je cherche
simplement à m'élever à ton niveau...
Tu veux une réponse ? Personnellement, celle au-dessus ne me convient pas. Je
constate que beaucoup d'humains se croient supérieurs à ce qu'ils appellent
"animaux" alors que nous en sommes nous-mêmes... Alors je vais tenter de
créer un post non vide qui répondra à tes questions, dont de toute façon
tu crois sûrement avoir les réponses, donc pourquoi nous les poser ?
A quoi cela sert-il de réflechir ?
Cela ne sert à rien en soi. On peut tout à fait vivre sans réfléchir. Et
au contraire, je ne mettrai pas les "animaux" dans ce panier-là. Je veux bien
y mettre la flore, je ne considère pas pour autant qu'une plante peut être
insensible à ce qui l'entoure, mais je ne crois pas à sa réflexion.
Mais peut-être faudrait-il prendre le problème par le commencement :
qu'entends-tu par "réfléchir" ? Réfléchir sur quoi précisément ? Parce
qu'après tout, nous réfléchissons à ce que l'on veut manger, mais est-ce
là la reflexion la plus intéressante à "analyser" ? Réfléchir à la vie
est une toute autre réflexion. Celle-ci ne me parait pas essentielle. Parce
que la vie a de tas de choses à nous montrer sans qu'on est à y réfléchir.
La beauté de la nature, la joie d'une pleine lune, une sieste sur l'herbe,
tant de petits plaisirs qui ne nécessitent pas de savoir ce pourquoi nous
sommes là. Réfléchir sur des équations pouvant régir la vie me trouve
encore plus inutile. A quoi bon écrire des tonnes de calculs si cela nous
aigrit, nous casse certaines visions magiques de la vie ?
Réflechir est-ce un obstacle au bonheur
?
Il en découle donc de mon paragraphe précédent, que oui, il peut l'être.
Aussi simplement qu'en nous enlevant la magie de certaines choses, aussi
simplement qu'en nous créant des problèmes supplémentaires comme des
questions qui vont nous torturer chaque jour et nous empêcher de profiter de
bonheur qui en sont en temps normal.
Maintenant, il est vrai que cela peut nous faire accéder à un bonheur que
nous ne pouvons pas forcément atteindre. Il existe certaines réflexions qui
répondent à des problèmes qui s'imposent à nous en vivant simplement. Ceci
peut donc soulever des points d'interrogations qui pourraient nous peser.
Vaut-il mieux être une personne réflechie ou
une personne heureuse ?
Cela dépend des réflexions que l'on s'impose. Car après tout, nous
décidons de réfléchir. Les deux ne me paraissent pas incompatibles à
partir du moment où l'on sait réfléchir modérément aux moments opportuns,
comme expliqué précédemment.
Cependant, si je devais choisir, je choisirai d'être une personne très peu
réfléchie et qui est heureux ainsi. Car la naïveté cache beaucoup de
mauvais côté de la vie qui empêcherait d'être heureux.
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Utopique
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Posté le: Ven Oct 13, 2006 18:54 pm Sujet du message:
Lucinda :
Loin de moi l'interprétation de l'homme comme étant supérieur à l'animal
(navrée que mon post soit tout de suite interprété aussi négativement!).
La différence fondamentale entre l'homme et l'animal étant la présence
d'une conscience, j'ai simplement relié cette acceptation avec la capacité
de réflexion. Pourquoi l'homme serait-il supérieur à l'animal? L'homme ne
descend-il pas lui-même de l'animal?!
L'homme qui ne veut pas réfléchir pourrait être comparable à l'animal qui,
lui, n'a pas de conscience, voilà me seule affirmation!
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Lucinda
Suprème actif


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Posté le: Ven Oct 13, 2006 20:09 pm Sujet du message:
Comment peux-tu savoir que l'animal n'a pas de consciences alors que tu n'es
dans la tête d'aucun d'eux ?
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Utopique
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Posté le: Ven Oct 13, 2006 20:31 pm Sujet du message:
J'adore les gens qui m'agressent lorsque je ne fais que donner mon avis personnel sur un sujet...
Chère Lucinda, le fait que l'animal n'ai pas de conscience est un consinsus
jutifié par bon nombre d'expériences. L'animal possède des instincts mais
c'est l'homme qui le corrompt en voulant le façonner à son image (et en lui
faisant adopter des caractéristiques humaines). Je te donne un exemple que
donne Pavlov: imaginons donc un chien habitué à recevoir son repas lorsque
son maître fait sonner une clochette pour l'appeller. Si le maître faisait
simplement sonner la clochette, il est prouvé que le chien se mettrait tout
de même à saliver puisque pour lui la nourriture est associé au son de la
cloche, ces deux éléments étant indissociables pour lui. L'animal aurait-il
donc réfléchi dans ce cas-là??
Et, que fais-tu de la culture? Crois-tu réellement que si l'animal était
doté d'une conscience il agirait comme il le fait? Il n'est régit que par
ses instincts!
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Lucinda
Suprème actif


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Posté le: Sam Oct 14, 2006 10:13 am Sujet du message:
Ou t'ai-je agressé dans ma question ? Je suis fan des gens qui pensent qu'on
les agresse parce que l'on est simplement pas d'accord...
Tout come l'homme va agir pareil devant d'autres "signes". Du genre, tu te
ballades dans la rue, tu entends une voiture faire un coup de patin, tu penses
accident et cherches à regarder.
Tu prends l'exemple du chien, c'est parfait. Pourquoi selon toi un chien qui
est particulièrement joueur dans toutes les situations va être très calme
et câlin le jour où son maitre sera triste et pleurera ? Pas par réflexe ou
instinct, simplement parce qu'il a une consience et comprend que ce n'est
vraiment pas le moment, parce qu'il va avoir envie de consoler son maitre
parce qu'il y a là une tristesse qu'il n'apprécie pas chez le maitre qu'il
aime.
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Utopique
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Posté le: Sam Oct 14, 2006 11:40 am Sujet du message:
Nous dévions un peu du sujet initial, non?
Eh bien, je dirais que les formules de politesse existent.
Un chien (comme tout animal, l'homme en faisant partie) possède un instinct
et des sens qui lui permettent justement de percevoir certaines choses. C'est
justement ici qu'intervient l'homme pour le corrompre! Crois-tu qu'un chien
vagabond serait calme et calin si un étranger pleurait à coté de lui?
L'homme a inoculé à l'animal domestique des caractéristiques qui lui
étaient propres, un animal ne s'attacherait jamais et ne serait pas
naturellement capable d'empathie.
Enfin, je n'annonce pas une vérité générale, mais c'est du moins mon avis.
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Lucinda
Suprème actif


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Posté le: Sam Oct 14, 2006 14:53 pm Sujet du message:
Et bien justement je pense que si. Un animal sent ces choses-là, et s'il est
vagabond et se retrouve devant cette situation, il le fera. Je renvoie à
Romus et Romulus, avec la louve qui les a élevé. Bien sûr, rien ne prouve
que cela s'est vraiment passé... et pourtant, c'est vrai.
Effectivement on dévie, donc revenons au sujet.
PS : les formules de politesse pour une question... Euh, faut pas abuser non
plus, j'vais pas mettre des s'il te plait de partout ou autre mot, j'crois
vraiment pas que ma question était agressive...
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Sam Oct 14, 2006 22:29 pm Sujet du message:
Non ce n'était pas agressif, ainsi s'expriment les petits êtres hargneux.
Ca fait leur charme, l'une de mes meilleures amies est un petit être
hargneux, personellement je suis plutôt un méchant narcissique: chacun son
truc.
Que dire des animaux ? Ils sont trop civilisés à mon goût, ma
representation de l'homme idéal passe par son animalisation au stade le plus
sauvage possible.
Animaliser l'homme jusqu'à ce qu'il n'est plus la possibilité de réflechir,
qu'il ne se limite qu'à ressentir.
Mais à tout prendre, l'homme gagnerait infiniment plus à devenir pierre
qu'animal: une pierre c'est tellement mieux, c'est tellement métaphysique et
vrai. Plus l'homme sera bête, moins il pensera, moins il vivra, et plus il
existera - consciement ou non.
On a beau dire, le premier cailloux qui tapisse notre route en sait plus large
sur le réel que nos pauvres petits cervaux qui ne fonctionnent que par la
logique, l'abstraction, la comprehension et la mise en relation.
Cela étant, à quoi cela sert un homme idéal ? Est-il bien utile de
débattre sur une utopie ? Reflechir n'est-ce pas quelque chose de sympathique
au fond pour des êtres aussi imparfaits que nous ?
Et puis d'où me vient cette obsesion de rendre l'homme encore plus bête
qu'il ne l'est déjà à la fin ?
Powels serait mécontent de me voir tenir de tels propos. Je le vois d'ici me
rétorquer froidement:
"Je suis pour le progrès de l'intelligence,
pas pour la montée de la fièvre."
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