Thomas F.
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Posté le: Mer Oct 04, 2006 16:12 pm Sujet du message: Moscou / Georgie = une future guerre ?
| Citation: | Moscou hausse le ton contre la Géorgie, le président Vladimir
Poutine avertissant, mercredi, qu'aucun pays ne pouvait se permettre de
menacer impunément la Russie.
Cette mise en garde du président russe intervient au moment où la crise
entre les deux voisins semble chaque jour s'envenimer.
Les parlementaires russes doivent d'ailleurs adopter sous peu une déclaration
musclée sur la Géorgie, promettant mesures sévères » la république
caucasienne, si elle n'adopte pas une politique étrangère plus favorable à
Moscou.
Et la pression de Moscou sur la Géorgie se poursuit toujours. Déjà, un
blocus aérien, maritime, terrestre et postal entre Moscou et Tbilissi est en
vigueur depuis lundi. Le lendemain, les autorités moscovites commençaient à
resserrer l'étau contre la diaspora géorgienne en Russie, multipliant les
contrôles policiers, les descentes et les opérations surprises contre des
commerces appartenant à des Géorgiens.
Lors d'une entrevue à la BBC, le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili,
a exhorté son homologue russe à cesser d'intimider son gouvernement,
déclarant « assez, c'est assez! »
Le président de la Banque centrale géorgienne a, pour sa part, averti Moscou
qu'il allait très certainement bloquer l'accession de la Russie à
l'Organisation mondiale du commerce (OMC) tant et aussi longtemps que la
Géorgie sera victime de sanctions russes.
Rappelons que la Russie espère être en mesure de compléter au cours du mois
d'octobre les négociations en vue de son accession à l'OMC. La Géorgie, en
tant que membre de l'OMC, a toutefois le pouvoir théorique de bloquer la
candidature d'un autre pays.
Cette querelle diplomatique, déclenchée par l'arrestation et l'expulsion par
les autorités géorgiennes de quatre militaires russes accusés d'espionnage,
marque une nouvelle aggravation des relations entre Moscou et Tbilissi. Ces
relations se sont grandement détériorées depuis l'arrivée au pouvoir du
gouvernement pro-occidental de Mikhaïl Saakachvili en 2003.
Moscou ne digère pas l'ambition géorgienne de rejoindre l'OTAN et
d'accroître ses liens avec les États-Unis. Tbilissi, de son côté, accuse
le gouvernement russe de soutenir clandestinement des groupes séparatistes en
Abkhazie et en Ossétie du Sud, deux régions de la
Géorgie. |
Source: Radio-Canada
Une future guerre ? Ou une simple querelle ?
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bionique
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Posté le: Mer Oct 04, 2006 16:22 pm Sujet du message:
simple querelle à mon avis
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ods
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Posté le: Mer Oct 04, 2006 20:09 pm Sujet du message:
La Georgie ne declara pas la guerre a la Russie, l'ombre de l'armée rouge
plane sur la region et les forces de la Georgie sont infimes comprés a celles
de la Russie. L'OTAN ( dont la Russie est maintenant partenaire avec le
conseil de l'OTAN-Russie ) ne permettera pas une guerre a ses portes. Et
ensuite, tout simplement, ce n'est qu'une querelle comme le dit bionique, ce
sont des democraties, et le parlement ne peut voter une guerre pour une cause
si peu importante.
A mon avis, il n'y aura plus de guerre entre pays de l'Occident avant bien
lontemps.
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Thomas F.
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Posté le: Ven Oct 06, 2006 21:22 pm Sujet du message:
| Citation: |
150 personnes ont été renvoyées vendredi dans leur pays natal. La police
moscovite a demandé aux écoles de la capitale la liste des élèves portant
un nom géorgien pour vérifier la situation de leurs parents. En Géorgie, le
résultat des municipales conforte le président dans son bras de fer avec
Moscou.
Plus d'une semaine après le début de la « crise des espions » entre la
Russie et la Géorgie, Moscou a franchi un nouveau palier dans sa politique de
rétorsion des Géorgiens vivant dans son territoire. Près des 150 Géorgiens
ont été déclarés « illégaux » et expulsés de Russie dans un Iliouchine
76 affrété par le ministère russe des Situations d’urgence.
"Se concentrer sur les Géorgiens"
Moscou compte désormais en débusquer d’autres grâce à leurs enfants. La
police moscovite a en effet demandé aux écoles de la capitale de lui
communiquer des listes des élèves portant des noms à consonance
géorgienne. Objectif : remonter jusqu’à leurs parents et vérifier si
ceux-ci sont en situation régulière. Les autorités nient avoir demandé de
telles listes mais un porte-parole du département de l'Education à Moscou et
la responsable d'un établissement scolaire ont confirmé avoir reçu de
telles instructions.
Le quotidien Kommersant, qui a révélé ce programme, cite une source
haut-placée : « Cette initiative vient du ministère des Affaires
intérieures ». Elle ajoute que des policiers devraient également se rendre
directement dans les établissements pour interroger les directeurs.
méthode employée en Tchétchénie
«Dans toutes les structures du ministère de l'Intérieur, un ordre clair a
été donné: se concentrer sur les Géorgiens», a déclaré une source au
sein du ministère russe de l'Intérieur. Il y a deux ans, la police moscovite
avait employé la même méthode pour trouver des enfants d’origine
tchétchène après le massacre de Beslan, selon le quotidien.
«Les citoyens de Géorgie ne sont pas la meilleure catégorie d'immigrants
dans la mesure où ils violent plus souvent la loi», a déclaré le chef des
services d'immigration Mikhaïl Tiourkine. Plusieurs établissements et
commerces ont été fermés à Moscou, et les marchés aux vivres, où
beaucoup de Caucasiens travaillent, sont particulièrement visés. Ces
directives, associées à une multiplication des déclarations de ce genre,
fait craindre aux immigrants une dérive au mieux nationaliste, au pire «
fasciste ».
Le président géorgien soutenu par l’opinion publique
Le président géorgien Mikheil Saakachvili a été conforté dans son bras de
fer avec Moscou par les Géorgiens. Son parti, le Mouvement national a
largement remporté les élections municipales, avec environ 66% des voix dans
la capitale, et les résultats dans le reste du pays devraient être du même
acabit. L’Ukraine, qui applique la même politique pro-occidentale que
Tbilissi, semble soutenir les Géorgiens. Des manifestants se sont rassemblés
devant l’ambassade russe à Kiev pour dénoncer la « terreur » mise en
place par Poutine. |
Source: LeFigaro.fr
06/10/06
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