zapiski id podpolia;
Invité
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Posté le: Sam Sep 23, 2006 04:42 am Sujet du message: Un poeme solitaire; et pourtant bien vivant.
Rien non rien vide
Je n’ai jamais connu
Les traits de ton visage
Sur le quai
J’ai laisse trainer chaque mot
Dans la solitude des quais
Je me suis assis et je m’en foutais pas mal
Sur les quais; absent incapable
Je ne pouvais que fumer ton visage
Partager un soupir avec des bateaux
Absents je m’en foutais pas mal
Des joueurs de trompette
Seul je m’en foutais pas mal
Du reste et de tout le reste
Des gens seuls qui pleurent non je suis bien trop jeune
Pour avoir des regrets et regretter
Rien non rien vide
Je me laissais flotter dans la fumee
Des cigarettes des marins absents
Sur les quais il n’y a personne
Et des murs abimes absents non non rien et vide
Que des regrets aphones et des notes terribles
Sifflant le long le long des quais.
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Sylvain Legrand
Banni(e)
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Messages: 832
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Posté le: Sam Sep 23, 2006 09:08 am Sujet du message:
j'aime mieux celui la!
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zapiski id podpolia;
Invité
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Posté le: Sam Sep 23, 2006 09:21 am Sujet du message:
merci, c du free jazz poesie.
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zapiski id podpolia;
Invité
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Posté le: Sam Sep 23, 2006 09:21 am Sujet du message:
lol
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Sylvain Legrand
Banni(e)
Sexe: 
Inscrit le: 27 Avr 2006
Messages: 832
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Posté le: Sam Sep 23, 2006 12:52 pm Sujet du message:
un jazzeur? ça m'interesse! tu aurais pas un site ou je peux écouter?
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zapiski id podpolia;
Invité
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Posté le: Sam Sep 23, 2006 19:19 pm Sujet du message:
ouai je te lenvoi.
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Invité
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Posté le: Dim Sep 24, 2006 19:09 pm Sujet du message:
J'aime bien ce poème sauf le "je m'en foutais pas mal" qui fait vraiment
tâche.
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zapiski id podpolia;
Invité
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Posté le: Dim Sep 24, 2006 19:45 pm Sujet du message:
pourquoi?
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Invité
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Posté le: Lun Sep 25, 2006 19:44 pm Sujet du message:
Franchement ? Je t'aime pas et j'aime pas tes remarques.
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zapiski id podpolia;
Invité
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Posté le: Lun Sep 25, 2006 20:28 pm Sujet du message:
ha super. C'est ton droit. Mais si tu juges la poesie selon l'auteur, t'as pas
fini de detester des poemes.
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butterflyz0986
Habitué(e)

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Messages: 10288
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Posté le: Mar Sep 26, 2006 21:06 pm Sujet du message:
hum, les remarques du genre "je t'aime pas", on évite !
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zapiski id podpolia;
Invité
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Posté le: Mar Sep 26, 2006 21:41 pm Sujet du message:
merci mademoisellelajusticeincarneeenmoderateur.
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Marquise
Actif


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Localisation: Sud de la France
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Posté le: Mer Sep 27, 2006 16:49 pm Sujet du message:
moi, je l'aime bien, le leitomtiv "je m'en fous pas mal", ça va bien là où
ça se trouve, je pense. Et ça dit ce que ça veut dire. En fait, j'aime bien
ce poème en général.
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Invité
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Posté le: Mer Sep 27, 2006 20:07 pm Sujet du message:
Bon plus objtectivement je n'aime pas ce leitmotiv car il me semble trop
"vulgaire" et pas assez poétique, c'est mon avis et mon droit alors ne le
jugez point lol
Voila, plus constructif cette fois?
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zapiski id podpolia;
Invité
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Posté le: Mer Sep 27, 2006 20:12 pm Sujet du message:
oui.
Le probleme c'est que l'art n'a pas de morale. L'art est une provocation. Sous
toutes ses formes. comme dirait ESSENINE.
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Méphistophélès
Suprème actif


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Messages: 4299
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Posté le: Mer Sep 27, 2006 20:34 pm Sujet du message:
C'est tout à fait faux que de considerer que l'art est necessairement contre
morale, c'est tout simplement un moyen d'expression sans inclinaison
pré-établie.
Et ne justifie pas la vulgarité de tes propos par le fait que tes ecrits
soient, selon tes propres dires, artistiques.
Citation: | L'art:
L'art est la création-invention,
au niveau du mécanisme de la pensée et de l'imagination,
d'une idée originale à contenu esthétique
traduisible en effets perceptibles par nos sens.
Le déroulement et l'ordonnance de ces effets sont élaborés par un programme
dans le temps ou dans l’espace, ou dans les deux à la fois, dont les
composants et les rapports de proportion sont optimaux, inédits et
esthétiques.
Ces effets sont transmis grâce à l’emploi de signaux visuels, auditifs ou
audiovisuels, à tous ceux qui, accidentellement ou volontairement, deviennent
des spectateurs-auditeurs temporaires ou permanents de ces effets.
Il en résulte un processus de fascination provoquant une modification plus ou
moins profonde de leur champ psychologique selon le degré de la valeur
esthétique de la création.
Cette modification doit aller dans le sens de la transcendance, de la
sublimation et de l’enrichissement spirituel par le truchement du jeu
complexe de la sensibilité et de l’intellect humains.
Grâce à la faculté de dépassement du créateur,
les produits esthétiques à forte percussion pénètrent
à travers les réseaux de communication multiples,
dans la réalité sociale.
Pour atteindre ce but, le créateur doit utiliser
un langage et des techniques
qui correspondent au véritable niveau de développement
de son époque. |
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zapiski id podpolia;
Invité
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Posté le: Mer Sep 27, 2006 20:43 pm Sujet du message:
J'ai ecris PAS de morale. L'art ne veut pas de limites, il depasse le bien et
le mal ou les amplifient. Mais une morale pour l'art! Quel honte.
Sans transgression il n'y a pas d'avances possibles.
Et la vulgarite! Si on vous ecoutait Artaut n'aurais jamais put ecrire et vous
lui auriez dit 'Il n'y a que toi qui croit faire de l'art'. Morts au
censeurs.
Et toi qui pretends definir ce que tu ne peux meme pas saisir. Ca c'est de la
grossierete pour moi.
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Marquise
Actif


Sexe: 
Inscrit le: 11 Fév 2006
Messages: 879
Localisation: Sud de la France
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Posté le: Jeu Sep 28, 2006 10:22 am Sujet du message:
Les licences poétiques sont une chose et la poésie elle-même une autre!
Je comprends ton point de vue Célia et je le respecte, mais c'est vrai que le
mien diverge sur ce point: il a voulu frapper fort, il l'a fait.
Bon, j'ai souvent craqué pour léo Ferré et personne ne peut nier qu'il
était un poète, pourtant... Il en a utilisé, des saletés: "un poète, ça
sent des pieds", "l'urgence de vous foutre sur la margoulette", "je t'envulve
et c'est bien", "fous lui une baffe"... mais surtout: "nous, nous sommes pour
un langage auquel vous n'entravez que couic, NOUS SOMMES DES CHIENS
et les chiens, quand ils sentent la compagnie, ils se dérangent et on leur
fout la paix
Nous voulons la paix des chiens"...
Je crois que la liberté de forme dans l'expression est acquise de longue date
pour la poésie.
Bien entendu, je conçois que chacun s'inscrit dans une école ou une lignée
qui lui convient, mais je pense que le poème ici présenté n'a rien de moins
que ce que pourrait revendiquer un "disciple" de Léo Ferré (s'il en était,
puisque "Ni Dieu, ni maître!" )
En cela, ce que j'ai apprécié dans ce poème, c'est la musicalité, les
ruptures, la peine qui est violente, farouche, qui ne réclame aucun
apitoiement et qui "gueule" au lieu de chouiner. Mais je suis tout à fait
consciente que tout le monde ne puisse pas aimer le genre.
Cela dit, c'est de la poésie.
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