La souffrance dû au virus EBOLA


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Thomas F.
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Message Posté le: Ven Sep 15, 2006 17:47 pm    Sujet du message: La souffrance dû au virus EBOLA
je sais que c'est un topic qui ne sert à rien, mais je tenais à le partager avec vous. Le virus EBOLA est LE virus le plus dangereux et mortel que notre terre ait jamais connu.
Récemment j'ai lu un article traitant de ce virus, et une partie de l'article m'a interpelé, et choqué. Je ne me choque pas facilement mais cette fois... Je vous laisse découvrir l'article en question:

Citation:
Le virus Ebola est l'un des virus les plus pathogènes que l'on connaisse puisqu'il entraîne la mort chez 50 à 90 % des malades présentant des manifestations cliniques.

Il ne suffit que de cinq à dix particules virales d'Ebola dans le sang d'un homme pour que se déclenche une amplification extrême dans ce nouvel hôte. La période d'incubation varie de 2 à 21 jours.

Une semaine environ après l'infection, les virions commencent à envahir le sang et les cellules. La progression de la maladie peut entraîner la destruction d'organes vitaux tel le foie et les reins, provoquant d'importantes hémorragies internes, ce qui vaut à cette maladie d'appartenir aux groupes des fièvres hémorragiques. Peu de temps après, la mort survient par choc cardio-respiratoire.

Ebola attaque l'ensemble des organes et des tissus du corps humain sauf les muscles moteurs et les os. Il s'agit d'un parfait parasite, puisqu'il sature pratiquement tous les organes de particules virales. Les sept mystérieuses protéines composant le virus Ebola parviennent à travailler ensemble comme une machine infatigable, un requin moléculaire...

L'infection progressant, de petits caillots de sang se forment dans les veines tandis que le sang s'épaissit et que son débit ralentit. Les caillots commencent à adhérer aux parois des vaisseaux sanguins : on appelle cela le " pavage ". En effet, ils s'imbriquent les uns dans les autres, comme une mosaïque, recouvrant les parois des vaisseaux sanguins. Les caillots deviennent alors de plus en plus nombreux circulants dans le sang et dans les capillaires où ils restent coincés. A terme, ils bloquent l'arrivée du sang dans divers organes, entraînant une nécrose de certaines parties du cerveau, du foie, des reins, des poumons, des intestins, des testicules, de la poitrine et de la peau.

Des taches rouges marbrant la peau apparaissent, ce sont des pétéchies, c'est-à-dire des hémorragies sous-cutanées. Ebola attaque les tissus conjonctifs avec une férocité qui lui est propre. Il se multiplie dans le collagène qui constitue la structure de la peau et maintient les organes en un ensemble.

Tandis qu'à l'intérieur du corps le collagène est transformé en bouillie, les sous-couches de la peau meurent et se liquéfient, formant sur la peau une multitude de bulles blanches et rouges dites maculopapulaires. Des déchirures se forment alors spontanément sur la peau et saignent de façon impressionnante.

Les taches rouges grandissent et se fondent pour devenir une grosse tuméfaction spontanée. La peau s'amollit et s'affaisse au point que l'on pourrait la déchirer en la touchant. La bouche saigne, l'hémorragie s'écoule autour des dents, et par les glandes salivaires. La surface de la langue tourne au rouge vif, puis pèle et peut s'arracher au cours des vomissements. Même le cœur saigne. Ses muscles s'amollissent. Le sang s'écoule dans les cavités cardiaques puis sort, comme d'une éponge, du muscle cardiaque à chaque battement de cœur en inondant la cavité thoracique.

Le cerveau s'encombre de cellules mortes nécrosées et de sang, entraînant un "ramollissement cérébral". Ebola attaque la sclérotique, le globe oculaire se remplit de sang, et provoque une cécité. Le sang coule des yeux sur les joues et refuse de coaguler.

Il peut se produire une hémiplégie, tout un côté du corps se paralysant, ce qui est invariablement mortel dans le cas de l'Ebola.

Ebola anéantit beaucoup de tissus tandis que son hôte est toujours en vie. Il déclenche une nécrose rampante qui s'étend à tous les organes internes. Le foie gonfle, tourne au jaune, se liquéfie avant de se rompre. Les reins engorgés de caillots de sang et de cellules mortes cessent de fonctionner, et l'urée (à défaut d'être éliminée) intoxique le sang.

La rate n'est plus qu'un unique et énorme caillot de sang de la taille d'une balle de tennis. Les testicules des hommes gonflent et tournent au bleu, leur semence est infectée par le virus et les bouts des seins peuvent saigner. Chez les femmes, ce sont les lèvres qui deviennent bleues et gonflent, et elles souffrent d'hémorragies vaginales massives. Le virus est une catastrophe pour les femmes enceintes : l'enfant est expulsé spontanément et comme il est généralement infecté lui aussi, il naît avec les yeux rouges et le nez en sang.

Ebola détruit le cerveau plus complètement que le virus de Marbourg et, au stade terminal, ses victimes ont souvent des convulsions épileptoïdes. Le "grand mal" entraîne des convulsions généralisées : le corps se tord et tremble, les bras et jambes s'agitent en tout sens, les yeux, d'où s'écoulent parfois des grandes quantités de sang, roulent dans leurs orbites. Les tremblements et convulsions des malades projettent du sang partout. Il est possible que ce soit là d'ailleurs une des stratégies d'Ebola pour réussir à infecter un nouvel hôte : la victime, en mourant, subit une série de crises au cours desquelles elle fournit au virus de multiples possibilités de contaminer un nouvel hôte par projection de sang.

Ebola se multiplie si rapidement et avec une telle puissance que les cellules infectées du corps deviennent des blocs semblables à du cristal, constituées de particules virales agglutinées. Les cristalloïdes sont des nichées de virus prêts à sortir de la cellule. On les appelle des "briques". Elles apparaissent d'abord au centre de la cellule, puis migrent vers la paroi. Quand une brique atteint la paroi externe de la cellule, elle se désintègre en centaines de particules virales, qui percent la surface de la cellule pour partir à la dérive dans les vaisseaux sanguins. Les nouveaux virions d'Ebola s'accrochent aux cellules partout dans le corps, y pénètrent et poursuivent leur multiplication dans le cœur, les intestins, les yeux... Ebola continue à se multiplier jusqu'à ce que des zones entières des tissus soient pleines de cristalloïdes, qui s'échappent dans le sang et libèrent encore plus de particules. Cette amplification continue inexorablement jusqu'à ce qu'une gouttelette de sang de l'hôte contienne cent millions de particules virales.

Après la mort, le cadavre se détériore très vite. Les organes internes, déjà partiellement ou totalement morts depuis plusieurs jours, commencent à se décomposer et il se produit une sorte de désagrégation. La peau et les organes, parsemés de zones mortes, surchauffés par la fièvre, et endommagés par le choc, commencent à se liquéfier, et les humeurs qui s'écoulent du cadavre sont saturées du virus Ebola.


Source: Wikipédia.fr


Lorsque nous lisons ceci, il est difficile d'imaginer la douleur que ces malades ont dû endurer jusqu'a leur mort. Voilà, c'était ma minute de sensibilité mais elle fût dure...

PS: je ne savais pas où le poster exactement, donc je l'ait mis ici.
MrMister
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Message Posté le: Ven Sep 15, 2006 19:07 pm    Sujet du message:
Ce virus est certainement le moins dangereux de la planète, pour ce qui est des virus mortels, car il tue trop vite Wink
Certes la souffrance est incroyable, mais il ne se répand pas.
Ce n'est donc pas vraiment un danger pour l'humanité.
Thomas F.
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Message Posté le: Ven Sep 15, 2006 19:08 pm    Sujet du message:
MrMister a écrit:
Ce n'est donc pas vraiment un danger pour l'humanité.


Sauf si il arrive chez nous par on ne sait quel moyen Mr. Green. Certes, il tue trop vite pour se répandre facilement, mais je maintiens tout de même ce qualificatif.

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