Roi Milou
Petit nouveau

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Posté le: Mar Sep 05, 2006 23:35 pm Sujet du message: La vie, philosophiquement parlant
Le vie n'est que philosophie.
Chaque jours, être intelligible que nous sommes,
des questions jaillisse de notre tête, plus précisément
de l'organe communément appelé cerveau. À ces questions,
nous essayons d'y trouver nos réponsses en y analysant tout
les moindres détails possibles. Sans celà, nul doute que
la vie d'aujourdhui n'en serait encore qu'à la préhistoire.
C'est avec nos questions et notre philosophie que la vie
est ainsi, que nous en sommes rendu à ce stade ci. Bref,
la vie tel que nous connaissons et connaîtrons avait,a et aura
toujours pour base la philosophie humaine sans quoi, ce sera
la fin du commencement.
Tout ca pour dire que la vie ne pourrais être ce qu'elle en est aujourdhui
sans cette merveille qu'est la philosophie.
Qu'en penssez-vous ? C'est la première fois que je poste ainsi quelque chose
que j'écrie pour moi seul habituellement, mais cette fois, j'ai eu l'envie
irrésistible de poster afin de connaître quelques opinions de ce que les
gens peuvent percevoir de mon écriture et du genre de philosophie de la vie
que j'ai, non, plutôt une facette de ce que moi je percoi de la vie. Bref...
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lunatic
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Posté le: Mer Sep 06, 2006 09:26 am Sujet du message:
En tout cas pour moi, la philosophie, c'est une partie de la pensée. Et la
pensée à fait la réflexion, et la réflexion, l'évolution de l'homme. Sans
elle, nous n'en serions pas a ce stade là.
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Roi Milou
Petit nouveau

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Posté le: Mer Sep 06, 2006 13:31 pm Sujet du message:
Exact, c'est dans d'autre mots plus simple ce que je disais, l'évolution de
l'homme passe par sa réflexion à des questionnements .
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hamilcar
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Roi Milou
Petit nouveau

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Posté le: Mer Sep 06, 2006 17:23 pm Sujet du message:
La vie ne va jamais cesser d'évoluer jusqu'à ce que les limites sois
atteint...
Y'a t-il une limite ? Si oui, jusqu'où peut-elle aller ?
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hamilcar
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Posté le: Mer Sep 06, 2006 17:55 pm Sujet du message:
La vie (meme si c'est très abstrait comme tu l'ennonces) peut-être.
Mais l'homme il évolue plus en ce moment. Et ya pas de raison que ça change.
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bassanio
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Posté le: Jeu Sep 07, 2006 08:43 am Sujet du message:
Roi Milou a
écrit: | La vie n'est que
philosophie. |
D'une certaine manière, la philosophie est une utilisation "luxueuse" de nos
capacités cérébrales. Je dirais que l'on peut comparer ce "luxe" à
l'assouvissement des besoins autres que les besoins primaires (sécurité,
boire et manger, dormir à l'abri).
L'individu confronté à ses besoins primaires ne philosophe pas, il tente de
survivre.
L'individu qui parvient à résoudre ses besoins primaires peut se considérer
comme heureux. Qu'est-ce donc qui peut pousser l'homme à philosopher ? La
création de besoins dit supérieurs. Ces besoins proviennent de notre
capacité à anticiper le futur.
- Comment pérenniser ma survivance ?
- Réalisant l'existence de l'autre (tout ce qui n'est pas nous), quel rapport
dois-je avoir avec cet autre et sur quelle base établir ce rapport ?
- Vais-je me reproduire ou non ?
- Si je me reproduis, comment assurer les besoins primaires de ma progéniture
?
- etc
En fait, c'est la diversité et la complexité de nos besoins supérieurs qui
rend les champs de la philosophie si diverses et si complexes.
Comme nous l'avons vu, si l'assouvissement de nos besoins primaires devrait
sonner à notre esprit comme une évidence de bonheur (ou de non-malheur), une
bonne philosophie devrait être une philosophie qui donne des réponses
simples (pas simplistes) à des questions complexes issues de situations
complexes. Elle doit apaiser l'âme au lieu d'y introduire la confusion. Or,
j'ai parfois l'impression que beaucoup assimile le but de la philosophie à
une sorte de jeu cérébral qui consisterait à rendre compliqué la vision la
plus simple.
Il y a une démarche que je rejette dans cette vision de la philosophie, c'est
celle de la mise sur un piédestal du philosophe. On considère que si il y a
eu de grands penseurs, il faille devenir un grand penseur pour se dire
philosophe. Comme si le but du philosophe était d'être reconnu par ses pairs
pour appartenir à une jet-set de la pensée.
Je ne nie pas l'importance du travail de réflexion qui conduit à
l'élaboration d'évidences comme le "connais-toi, toi-même" ou le "je pense,
donc je suis", je dis que c'est l'évidence qui est importante, pas le travail
de réflexion (donc le penseur). La preuve en est que le philosophe est
mortel, mais que l'évidence qu'il a découverte reste et fait progresser (pas
sûr) l'humanité.
Je voudrais remercier mon épouse qui interrompt mes discours philosophiques
par des phrases pleines de bon sens comme "descends-moi le panier à linge" ou
"remonte l'aspirateur à l'étage". Elle sait ce qui est vraiment important,
comme toutes les femmes d'ailleurs
bassanio
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Nitschewo
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Posté le: Dim Sep 10, 2006 02:19 am Sujet du message:
Je crois qu'un homme sans une bonne philosophie est un homme incomplet. Mais
je pense trop...
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Xénastre
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Posté le: Dim Sep 10, 2006 20:54 pm Sujet du message:
Oh, celui-ci est infini, manqué, défectueux, mais celui-là est fini,
réalisé parfait. Philosophie, aimable consolatrice de nos désillusions,
mais quand pour le caprice du jeu, elle se fit par ailleurs la fidèle
servante de nos illusions !
|
Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Dim Sep 10, 2006 21:07 pm Sujet du message:
Puis-je ?
Un extrait de l'une des nouvelles que j'ai écrite...
Citation: | Tout comme l'éphémère est la matérialisation de sa
conscience, l'inexorable est le reflet de sa réalité.
Ce monde mystérieux qu'il a tenté de garder loin de lui est en fait une part
de sa propre personnalité.
En observant le monde, ce monde qui n'est là que pour lui, il apprendra donc
à se connaître lui même.
Et si, en fin de compte, c'était là le sens profond de la vie ?
Partir à la recherche de qui l'on est...
Tout ce temps à s’interroger, à chercher des réponses, n’importe
quelles réponses, pour en arriver finalement à la faible conclusion que la
seule chose qui ait de importance c’est de vivre tant que l’on est vivant,
d’exister tant que l’on existe encore.
Qu’il n’aura pas plus de réalité que ces illusions, tant qu’il ne
pourra pas vivre sans être esclave de leur présence.
Que la mort n'est en soit que la perte de conscience, à l'image du sommeil
profond, et qu’il continuera à exister sous forme de cadavre, de déchet,
puis de poussière. Toujours.
Que chaque vie qui naîtra de cette poussière sera une parcelle de son moi,
une parcelle de sa réalité.
Qu’il est tout ce qui est ; l’unicité n’existe pas et l’indépendance
est l’une des nombreuses chimères engendrées par les gens illusoires. Que
toutes les illusions qui l’entourent, n’existent que pour lui, et
constituent la preuve indéniable de la complexité de son être. Son corps et
toute sa part d’inexorables ne sont que les réceptacles de sa conscience.
Que le monde lui appartient aussi longtemps qu’il aura la force de le
prendre.
Qu’il peut vivre sans doctrine ni valeur, vivre au hasard, que toutes les
philosophies se valent.
Que sa manière de percevoir le monde importe peu, et tant pis s’il est le
seul être réel à peupler cette planète.
Que même s’il souffre, s’il est malheureux, s’il marche dans
l'ignorance la plus totale, il ne pourra jamais gâcher sa vie, car celle-ci
se suffit à elle même.
Qu’enfin, même s’il ne parvient jamais à percer les formes de son regard
pour en arracher le sens, il peut se contenter de cet inexorable, d’une
réalité conventionnelle en somme.
|
L'Indicible - Mémoire d'un Fantasme.
|
Nitschewo
Membre

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Posté le: Lun Sep 11, 2006 00:42 am Sujet du message:
Xénastre a
écrit: | Oh, celui-ci est
infini, manqué, défectueux, mais celui-là est fini, réalisé parfait.
Philosophie, aimable consolatrice de nos désillusions, mais quand pour le
caprice du jeu, elle se fit par ailleurs la fidèle servante de nos illusions
! |
C'est de vous?
Je crois que nous n'avons pas la même définition du mot incomplet.
|
Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Lun Sep 11, 2006 08:00 am Sujet du message:
Nitschewo a
écrit: | Je crois qu'un homme
sans une bonne philosophie est un homme incomplet. Mais je pense
trop... |
Je ne partage pas cette opinion, et c'est très exactement ce que dit mon
message précédent, je tenais simplement à exprimer clairement mon
désaccord sur le sujet.
Neanmoins je répugne quelque peu à me lancer dans le developement de cette
idée qui pourrait s'averer quelque peu longs (je suis feignant), à moins que
tu souhaites toi même me prouver la valeur de la philosophie.
|
Marquise
Actif


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Posté le: Mar Sep 12, 2006 18:36 pm Sujet du message:
philein = aimer (grossièrement, on peut le traduire comme ça)
sophia = sagesse
Je ne suis pas certaine que tout homme aime la sagesse, je ne suis pas
certaine que tout homme y aspire, je suis encore moins certaine que tout homme
en ait besoin pour vivre.
Et par là, je rejoins Métempsychose, je crois.
|
Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mar Sep 12, 2006 19:33 pm Sujet du message:
Tout à fait, et j'irais même plus loin: l'ignorance est parfois plus
precieuse que la connaissance. Bref, ceci est un autre débat.
Enfin la sagesse n'est rien de plus qu'une valeur attribuée par autrui: une
valeur qui n'est pas fixe, et qui bien au contraire evolue au fil de la lente
mutation des moeurs et des coutumes.
Qu'est ce que la philosophie ? L'art de reflechir sur sa propre condition et
celle de ce qui nous entoure.
En sommes, c'est un ensemble de connaissances et de pensées visant à definir
le monde. C'est là une forme de fanatisme: plutôt que de loué un Dieu et de
le croire aveuglement, on loue la Logique qui est la base de toute reflexion.
La logique ne permet pas d'aboutir à des certitudes, seulement à des
conjonctures, de plus la logique est souvent contradictoire...
C'est cela la philosophie: considerer comme réel la vision que nous avons du
monde.
Attention, ce n'est pas pour autant que la philosophie est mauvaise, je ne dis
pas ça, simplement il me semble que l'homme à besoin de certitudes pour se
contruire: que ces certitudes soient vraies ou fausses (le vrai et le faux ne
sont du reste que des valeurs inventées par les hommes) cela n'a aucune
importance. Croire en un mensonge c'est rassurant, et cela ne nous empêche
pas de vivre, d'être heureux ou malheureux, de profiter de la vie ou non. Peu
importe quelle est notre philosophie, peu importe d'avoir ou non une
philosophie: toutes les visions du monde se valent et toutes sont
potentiellement fausses.
Affirmer être en mesure de percevoir le réel et precher ainsi une
philosophie se voulant exacte, c'est une abheration.
Mepriser ceux qui ne partage pas sa propre philosophie ou ceux qui renoncent
à s'en creer une, c'est de la bêtise.
|
Marquise
Actif


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Posté le: Mer Sep 13, 2006 14:36 pm Sujet du message:
Métempsychose a
écrit: | Peu importe quelle est
notre philosophie, peu importe d'avoir ou non une philosophie: toutes les
visions du monde se valent et toutes sont potentiellement fausses.
|
Comme je suis d'accord avec ça aussi... Moi qui ai déserté les religions et
la politique, je ne puis qu'échouer dans le doute qui me plaît. Le doute,
c'est vraiment le moteur le plus affreusement délicieux qui soit. Et c'est un
moyen exigeant, cependant, parce qu'il ne faudrait pas en faire une certitude,
du doute.
Ne jamais s'installer dans une certitude, est-ce que l'homme en est capable?
|
Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mer Sep 13, 2006 16:06 pm Sujet du message:
Longtemps je me suis fait un devoir de douter de tout, je te comprends, cela
étant je crains fort que nous ne puissions nous passer de certitudes.
L'herbe est verte, le ciel bleu, il faut se comporter comme quelqun de bien
etc...
On a beau nier toute ces choses, au fond de nous il est difficile d'accepter
que tout cela puisse être faux, que tout cela ne sont que des valeurs
arbitraires auquelles nous ne devons pas nous attacher.
En plus de cela, comment être heureux sans certitudes ? Il nous faut des
repaires, des critères pour nous identifier à autrui, autant croire en un
mensonge que de douter.
A quoi sert de douter de tout ? Douter de tout y compris de la raison et de la
logique c'est reconnaître que nos doutes ne peuvent en aucun cas déboucher
sur des certitudes. Des lors, ces doutes n'ont plus aucune utilité.
C'est pourquoi il me semble que l'ignorance est plus douce que
l'intelligence.
L'ignorant ne doute pas, il accepte les chose comme elle lui vienne, comme il
les perçoit: il croit aveuglement en toutes ces certitudes qui deviennent son
nid et la condition de possibilité de son bonheur present et futur. Celui qui
ne vit que pour penser, montera très certainement des raisonements plus
subtil, pertinents et elaborés que l'ignorant, mais ces derniers ne luis
serviront à rien, bien au contraire ils pourraient lui nuir.
Loin de moi d'encourager les hommes à ne pas reflechir, mais chacun doit
faire la part des choses, accepter que ses reflexions puisse être
superificelles et inutiles et ne pas vivre que pour la pensée.
La reflexion forge nos esprits, mais ne doit pas empieter sur notre bonheur ni
prendre toute la place dans nos vies.
Cela etant, comble du ridicule, j'ai du beaucoup reflechir pour en arriver à
ces conclusions...
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Marquise
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Posté le: Jeu Sep 14, 2006 09:48 am Sujet du message:
Je ne sais pas si l'ignorance est vraiment une bonne chose. L'inconscience,
peut-être, mais seulement dans une certaine mesure, sinon c'est le délire.
Le doute, je l'aime, mais je ne le pratique qu'en dilettante. Il est évident
que nous sommes tous certains de quelque chose (et je viens de le prouver à
l'instant).
C'est très agréable de parler avec toi, Métempsychose. Voilà une certitude
que j'ai pour le moment.
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Sep 14, 2006 12:51 pm Sujet du message:
Marquise a
écrit: |
Le doute, je l'aime, mais je ne le pratique qu'en dilettante.
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C'est très exactement la même chose pour moi.
L'inconscience oui, le terme est plus précis que "ignorance": bien que les
deux soit liés.
C'est aussi agréable pour moi de discuter avec toi, il est rare de rencontrer
quelqun dont le point de vu soit compatible avec le mien ^_^
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Marquise
Actif


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