Échappée.

Utopique · Posté le: Lun Aoû 21, 2006 14:15 pm Sujet du message: Échappée.

Dans les traits de la nuit, la clarté de ton rire
Rythmait l'obscurité. Et au gré de l'ailleurs
Le ciel dispersait les sons de nos sourires ;

Tes cheveux ondulaient sous la pluie cristalline
Qui doucement tombait sur l'océan sans rives
En fines gouttes d'or à l'effluve saline ;

Mes doigts cherchaient ta main pour affronter le sombre
Des éveils abîmés et des vies sans visages
Éloignant par nos pas le murmures des ombres ;

Sur ton front se noyaient nos brûlantes errances
Nos pieuses échappées sous la grâce de l'onde
Quand nos fiévreux baisers écorchaient le silence.

uacuus · Super actif Sexe: Inscrit le: 29 Mai 2006 Messages: 2753

Un progrès dans la césure, mais le troisième vers est faux.

Pour moi ce poème souffre surtout d'un manque d'unité dans les images. Elles s'empilent sans se suivre.

Utopique · Posté le: Mar Aoû 22, 2006 15:06 pm Sujet du message:

Merci pour ton commentaire uacuus Smile

Il me semble que si la diérèse sur le mot "ciel" (donc "ci/el") est respectée, le troisième vers respecte la césure en 6/6. Mais j'avoue que ce procédé est loin d'être plaisant à l'oreille et à la lecture...

uacuus · Super actif Sexe: Inscrit le: 29 Mai 2006 Messages: 2753

Je n'y ai pas pensé. Racine Corneille, et Hugo ne font jamais de diérèse à ciel.

Alexandre-le-très-petit · Posté le: Mar Aoû 22, 2006 20:15 pm Sujet du message:

Alors ils ont du souci à se faire! Ce poème est plaisant, agréable à lire, c'est une jolie trouvaille!

Utopique · Posté le: Mar Aoû 22, 2006 20:42 pm Sujet du message:

Merci beaucoup à toi Alexandre! Very Happy

Utopique Membre Sexe: Age: 36 Inscrit le: 15 Juil 2006 Messages: 213	Posté le: Lun Aoû 21, 2006 14:15 pm Sujet du message: Échappée. Dans les traits de la nuit, la clarté de ton rire Rythmait l'obscurité. Et au gré de l'ailleurs Le ciel dispersait les sons de nos sourires ; Tes cheveux ondulaient sous la pluie cristalline Qui doucement tombait sur l'océan sans rives En fines gouttes d'or à l'effluve saline ; Mes doigts cherchaient ta main pour affronter le sombre Des éveils abîmés et des vies sans visages Éloignant par nos pas le murmures des ombres ; Sur ton front se noyaient nos brûlantes errances Nos pieuses échappées sous la grâce de l'onde Quand nos fiévreux baisers écorchaient le silence.
uacuus Super actif Sexe: Inscrit le: 29 Mai 2006 Messages: 2753	Posté le: Mar Aoû 22, 2006 14:42 pm Sujet du message: Un progrès dans la césure, mais le troisième vers est faux. Pour moi ce poème souffre surtout d'un manque d'unité dans les images. Elles s'empilent sans se suivre.
Utopique Membre Sexe: Age: 36 Inscrit le: 15 Juil 2006 Messages: 213	Posté le: Mar Aoû 22, 2006 15:06 pm Sujet du message: Merci pour ton commentaire uacuus Il me semble que si la diérèse sur le mot "ciel" (donc "ci/el") est respectée, le troisième vers respecte la césure en 6/6. Mais j'avoue que ce procédé est loin d'être plaisant à l'oreille et à la lecture...
uacuus Super actif Sexe: Inscrit le: 29 Mai 2006 Messages: 2753	Posté le: Mar Aoû 22, 2006 15:39 pm Sujet du message: Je n'y ai pas pensé. Racine Corneille, et Hugo ne font jamais de diérèse à ciel.
Alexandre-le-très-petit Actif Sexe: Age: 35 Inscrit le: 24 Jan 2006 Messages: 589 Localisation: Dans la coque du parapluie	Posté le: Mar Aoû 22, 2006 20:15 pm Sujet du message: Alors ils ont du souci à se faire! Ce poème est plaisant, agréable à lire, c'est une jolie trouvaille!
Utopique Membre Sexe: Age: 36 Inscrit le: 15 Juil 2006 Messages: 213	Posté le: Mar Aoû 22, 2006 20:42 pm Sujet du message: Merci beaucoup à toi Alexandre!