3 temps : VITAL
cloud
De passage Inscrit le: 02 Aoû 2006 Messages: 96 |
et il y a
des souvenirs qui brillent vagues, précieux, aux yeux tranquilles remontant des choses. d'autres. ce sont des riens des imaginations des rêves qui parlent L’unique barque menant par delà s’acquitte des cœurs sous le sourd balancement du chêne. Et sa charpente se moque de la nuit. Ce vieux sac à soupir… Parfois quelques grains de trop de souffle grattent ensemble une fissure, puis résignés, disparaissent. ho un soleil, des images, d'été où une glace sur la place s'accrocher toujours les mains tremblent mais s’accrocher toujours des futurs beaucoup possibles probables fous et juste un square il y a l'herbe qui tend seule sait comment mais les pieds nus la foulent et les futurs j'ouvre les yeux ma mère me prend dans ses bras mon frère pleure je lui fais mal et nous rions rions rions car ce n'est pas grave et mon père silencieusement mon père Le temps est un auto-stoppeur borgne. Sur la grand route, fou celui qui s’arrête, fou qui offre un siège et conduit comme si de rien n’était. Il aura fallu la réunion de deux regards. Un pouce levé comme un émissaire, un œil unique jeté en pâture au vouloir rectiligne de la grand route. Côte à côte dans le silence ils se comprennent puis parlent, puis se taisent. Un promeneur en retrait trébuche Sur une pancarte vide… je ne connais pas la douceur des filles des mots pour ne pas oublier pour décrire pour être je crie n'importe quels âges des paysages défileront des pays qui existent qui n'existent pas des gens des pleurs des frissons des pays je serais toujours debout je rirais beaucoup proche de la mort car j'aurait été heureux de contempler les arbres bruissaient_ ma tête partout dans le ciel |
El Desdi
Membre Sexe: Inscrit le: 30 Juil 2006 Messages: 143 Localisation: GRANDE-SYNTHE (loin d'être un village!!!) |
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Mandos
Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2006 Messages: 1148 |
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L.H.
Membre Sexe: Inscrit le: 14 Avr 2006 Messages: 487 Localisation: Nancy |
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cloud
De passage Inscrit le: 02 Aoû 2006 Messages: 96 |
3 TEMPS : DES PAS
C’est quoi alors Près de la peau, s'éveiller, un matin, peu importe, des sourires Prendre une main et voyager, une main tiède Être d’accord avec tous les silences sur un chemin Regarder l’air… là… qui effleure devant… Sentir que c’est bon nos ombres, la journée qui meure Rire de la poussière et marcher, encore, marcher rien d’autre. |
Rimbaud
De passage Sexe: Age: 37 Inscrit le: 13 Juil 2006 Messages: 56 Localisation: Charleville |
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cloud
De passage Inscrit le: 02 Aoû 2006 Messages: 96 |
3 TEMPS : 18H14
J’attends et c’est un monde. Le soleil si haut que je ne pense pas le métal des rails qui transpire. L’odeur du printemps des villes traîne sur la grande horloge ce soir ou presque il est dix-huit heure dix. L’étoile dans l’angle pourrait être une déesse éclatante aux voyageurs mais les yeux incolores ; le soleil si haut. La gare est une immense fuite des regards… où règne l’écrasante célérité des marches… dix-huit heure dix. Voilà au croisement des destinées Paris une centaine de regards baissés ; le soleil si haut. Certains, plantés sur le quai, ne sont pas là tout en sachant dans un coin de tête il est dix-huit heures dix. Voilà, que le temps parte. Peu importe le dix-huit heure quatorze. |