la ville


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gamos
Petit nouveau
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Sexe: Sexe:Masculin

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Message Posté le: Mer Aoû 02, 2006 00:21 am    Sujet du message: la ville
Soit amour tendre fils nu errant dans le jardin de ma peine, mais loin de ma demeure, vas.

Mon âme ne peut être cette légère voile qui suit l’espoir du vent, qui risque un jour de la déchirer. Je rode dans cette ruelle où tout les décores sont fait de cette même matière froide et grise et où tout les gens ont un même regard qui ne cesse de me dévisager et me dire : « Tu es cette autre qui te connais mais que tu ne connais pas, celui pour qui tu exerce cette marche sans jamais te demander pourquoi, tu es l’autre mais l’autre ne peut être toi ».

L’air devient irrespirable mais je l’inspire pourtant, il m’étouffe, me déchire, m’écrase, mais il ne me tue jamais, il devient de plus en plus lourd, de plus en plus rare cherchant a atteindre la limite de ma souffrance sans jamais la dépasser. Sur cette ruelle, je me retourne derrière moi et je n’y trouve rien, tout semble être fondu dans une incohérente perfection formant une forme explosive mais homogène. Subitement tout redevient, sortant de l’incompréhension logique pour réapparaître devant mais yeux, les décores sont toujours les mêmes, mais le regard des gens lui a changé, il est devenu moins énigmatique et plus familier et il me fixe avec sérénité et me dit : « Je suis l’autre que tu connais mais moi je ne te connais pas, celui pour qui tu exerce toujours cette marche mais maintenant tu te demande pourquoi, j’aimerai tant être mais je suit toi »
Du fond de mon esprit, ma pensé jaillit et lui répond : « Tu peut façonner mon présent mais jamais deviner mon futur, tu peut forcer mes choix mais jamais choisir, je suis donc je peu et non seulement j’ai, je suis donc j’existe et non seulement je vie, je suis ce que je suis et tu es ce que je veux, tu n’existe pas ».

Enfin je suis devant cette mystérieuse rivière que je n’ai jamais crains. Si calme et si belle c’est l’unique vérité. Fourbu de cette longue marche, je me jette pour embrasser ma vérité, c’est alors que je m’arrête dans les airs, ni vivant ni mort, un instant juste pour moi où je me suis dit : « Tant de questions me tourmentent quand je me demande, que voulais-je et qu’es ce que j’ai ? L’être vit-il pour mourir ou meurt-il car il a vécut ? L’anxieuse question de ce demain incertain et de cet hier vécut mais toujours incompris me pousse a scruter cette illusion pour savoir mais jamais pour comprendre.

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