Chronos [Fanfic Smallville]


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Kronos
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Message Posté le: Ven Juil 28, 2006 09:33 am    Sujet du message: Chronos [Fanfic Smallville]
Je ne savais pas où poster cette fic que j'ai écrite pendant l'hiver 2004 (en pleine saison 4), donc je la poste dans "littérature".. C'est écrit sous la forme d'un script, comme si c'était un épisode de Smallville, série dont je suis fan depuis les débuts.. C'était la première fic que j'écrivais, aussi vous me pardonnerez le style maladroit que j'ai adopté. Voilà, pour ceux qui aiment cette série, j'espère que vous aimerez ma fic. (ah oui.. Je poste par "partiels", c'est à dire que je poste une partie maintenant, et la suite plus tard, à la façon des feuilletons ^^) Voilà donc "Chronos" (hm, d'ailleurs, mon pseudo vient en partie du fait que j'avais écrit cette fic ^^) Wink




Chronos


[Ecrit par Kronos]



-- Smallville --


-- 1873 --


Une vue sur le sol terreux et jaunâtre du Kansas. Les mocassins foulent le sol et soulèvent de la poussière grise. Le bruit des éperons contraste avec le silence de la rue. La caméra qui filmait les pieds se redresse, et filme le visage dur et fermé de l’homme au chapeau noir.

L’homme parcourt la rue principale de Smallville (typique ville pionnière du Far West), et entre dans le Saloon. A l’intérieur, quelques hommes sont assis et jouent au poker en riant bruyamment. Derrière le comptoir, le barman semble s’ennuyer ferme. L’homme en noir s’assoit au comptoir, et tapote le rebord pour appeler le barman.

- Le barman : Qu’est ce que vous buvez, étranger ?

- L’homme : Un whisky… (Le barman se retourne et saisit une bouteille de whisky posée sur l’étagère) Dites voir, vous connaîtriez pas un certain Walker Gabriel, par hasard ?

Le barman fronce les sourcils, se retourne, et sert l’homme en soupirant.

- Le barman : Ecoutez, c’est une ville tranquille ici, et on ne veut pas d’ennuis. Alors si vous cherchez quelqu’un, débrouillez vous… Tenez je vais vous donner un meilleur conseil. Tirez vous vite fait d’ici, on n’aime pas les étrangers à Smallville. Je pense que le Shérif vous le dira, quand vous le verrez…

- L’homme : Je ne cherche pas les ennuis, je vous rassure. Je suis un de ses amis, je veux simplement le voir…

- Le barman : Mouais, ils disent tous ça. Avant de sortir leur colt et de tirer sur tout ce qui bouge.

Le barman rit, saisit un chiffon, et commence à nettoyer le comptoir et les verres. L’homme soupire, et secoue la tête.

- Le barman : Tenez, voilà le Shérif, justement. (Le Shérif entre dans le Saloon en poussant les portes avec ses bras, et approche du comptoir) Shérif Kent ! Ce type cherche un de ses "amis", vous voulez pas lui dire de régler ses comptes ailleurs ?

Le Shérif sourit, et pose son chapeau gris sur ses genoux, avant de se tourner vers l’homme.

- Le Shérif Kent : Vous êtes de la région ?
- L’homme : Non… Je viens de la Nouvelle-Orléans. Je suis de passage…
- Le Shérif Kent : Un Sudiste, hein. Ecoutez, comme Silas le dit si bien, Smallville n’est pas un endroit où on règle ses comptes. Et en tant que Shérif, je me dois de faire respecter la Loi. Alors partez de Smallville si vos intentions sont mauvaises, ou restez, mais je vous préviens, j’aurais un œil sur vous.
- L’homme : Voyons, Shérif Kent… Mes intentions sont tout à fait honorables. Dites moi, vous accueillez toujours les étrangers de cette façon ?
- Le Shérif Kent : Seulement quand ils ont la tête de l’emploi… Et qu’ils se baladent avec un colt à leur ceinture.

Le Shérif Nathaniel Kent sourit ironiquement, et reluque le ceinturon de l’homme en noir.

- Le Shérif Kent : Qui est donc l’ami que vous cherchez ?
- L’homme : Son nom est Walker Gabriel, on s’est connus à El Paso, il y a deux ans. J’étais venu lui rendre visite, Shérif. (Le Shérif fronce les sourcils, exaspéré) Walker est un ami, rien d’autre…
- Le Shérif Kent : Ecoutez, monsieur…
- L’homme : Traven… William Traven.
- Le Shérif Kent : Je vais vous accorder le bénéfice du doute, monsieur Traven. L’homme que vous cherchez vit bien à Smallville. Il est garçon de ferme au ranch des Clark, à une dizaine de miles d’ici.

Traven vide son verre, et se retourne, s’apprêtant à partir de suite. Le Shérif se tourne vers lui et l’interpelle dans son dos.

- Le Shérif Kent : Je vous préviens, monsieur Traven. S’il arrive quelque chose à Gabriel, vous serez considéré comme principal responsable. Alors restez tranquille.

Traven hoche la tête, et sort. De la poussière grise emportée par le vent s’engouffre dans la rue et est projetée sur son visage. Traven porte la main à ses yeux, baisse la tête, et grimpe sur son cheval. Il reste quelques secondes pensif, puis part au galop.


-- Smallville --


-- De nos jours --


Lex se trouve dans sa pièce secrète - où il a amassé tout ce qu’il a trouvé sur Clark, les kryptomonstres, la grotte kawatche – et tient dans sa main un petit projecteur noir. Un homme dans son dos approche.

- Lex : J’ai financé vos recherches parce que je pensais que c’était du sérieux, monsieur Kang, mais là je dois dire que je suis un peu déçu… (Lex se retourne vers Kang) Je vous aie donné assez d’argent pour nourrir la totalité de la population du Bengladesh, et tout ce que vous me donnez après huit mois de recherche, c’est ce petit projecteur. (Kang sourit)
- Kang : Ne vous fiez pas à l’apparence banale de ce projecteur. C’est un projecteur très spécial… (Lex a l’air surpris et retourne l’appareil entre ses mains)
- Lex : Et en quoi est-il différent ?
- Kang : Et bien, c’est un projecteur à tachyons…
- Lex : Hum… J’ai lu vos travaux sur ces particules. (Lex sourit, comme rassuré) Donc vous pensez que ce petit générateur suffirait ?…
- Kang : Non. Il ne suffirait pas. Il ne produit que les particules, il lui manque autre chose…
- Lex : Et quoi donc ?

Kang sourit. Il s’apprête à parler, mais quelqu’un apparaît à la porte, dans son dos. C’est l’un des gardes de Lex.

- Lex : Oui, Harry ?
- Harry : Monsieur, l’un de vos amis attends dans le salon. (Lex opine et se tourne vers Kang)
- Lex : Merci, Mr. Kang, je vous reverrai bientôt.

Kang saisit le petit projecteur, le met dans un sac, et sort. Lex attends quelques minutes, et sort à son tour. Arrivé dans le salon, il trouve Clark, assis dans le fauteuil, les bras croisés. Lex sourit en voyant son ami.

- Lex : Clark ! C’est bon de te voir ! Ça faisait un bail ! (Clark se lève et serre la main de Lex)
- Clark : Oui, au moins deux semaines…
- Lex : Depuis qu’on a retrouvé Jason. Comment va son père ?
- Clark : Oh, bien… Bien. Il s’est vite remis.
- Lex : J’ai appris pour Lana et Jason… Comment tu l’as pris ?
- Clark : Ne t’en fais pas, j’ai tourné la page… Enfin je veux dire, j’aime toujours Lana, mais je m’y suis fait. Si elle aime Jason, je ne peux que lui souhaiter tout le bonheur possible avec lui.
- Lex : Clark, tu le sais aussi bien que moi, Jason ne la mérite pas.

Clark relève les yeux, surpris, et dévisage Lex avec un air un peu blasé.

- Clark : Tu sais Lex, c’est à elle de décider qui elle mérite, et avec qui elle souhaite vivre. Pas à moi, pas à toi, à elle seule. (Lex secoue la tête en souriant)
- Lex : Oui, je sais. Je ne veux pas me mêler de ses affaires, ne t’inquiète pas, mais je trouve qu’elle mérite mieux… Bon, j’arrête avec ça. (Clark sourit) Pourquoi tu es venu me voir ?
- Clark : En fait, j’aurais quelque chose à te demander… (Lex sourit)
- Lex : Encore ?
- Clark : Oui, je sais que je te demande beaucoup de choses…
- Lex : Non, non, c’est normal. Des amis se rendent mutuellement des services, je sais que tu pourras me renvoyer l’ascenseur un jour. (Clark sourit légèrement, gêné) Alors, quel est ce service ?
- Clark : Et bien, en fait… Ce n’est pas un service. (Lex fait une moue surprise) Enfin si, mais…
- Lex : Clark, dis moi ce que c’est, je ne te suis plus là.
- Clark : En fait, les grottes ont été fermées il y a quelques jours…
- Lex : Oui, ça fait partie du patrimoine historique de la région, maintenant. Et des archéologues vont y entreprendre des fouilles très prochainement… (Clark a l’air stupéfait) Je suppose que tu veux que je te laisse y entrer ?
- Clark : Des fouilles ?
- Lex : Oui, cette grotte a un "intérêt archéologique d’une grande valeur" selon certains. Ecoute, Clark, je vais te donner un laissez-passer, et tu pourras t’y rendre…
- Clark : Merci Lex.
- Lex : Mais je n’arrives pas à comprendre ce que tu fabrique dans ces grottes…
- Clark : J’ai moi aussi mes petites obsessions, Lex.

Lex ne répond pas, sachant de quoi parle Clark. Celui-ci se lève, et Lex le suit dans la pièce, vers la porte.

- Clark : Merci, Lex. Je…

Un bruit sourd suivi d’un cri interrompt Clark. Dehors, quelqu’un hurle à l’aide. Lex se retourne, se dirige vers le bureau, et il sort un revolver d'un tiroir. Arrivé à la porte, Clark a disparu.

- Lex : Clark ? Clark ?…

Clark arrive près de la porte d'entrée du manoir, en super vitesse, près du corps de M. Kang. Son sac est sur le sol, grand ouvert, et vide. Du sang coule sur le front du malheureux. Clark se met à utiliser sa vision rayons X, mais aucune trace d’un quelconque agresseur. Clark part en super vitesse sur la route, mais après quelques secondes, il revient vers le corps, n'ayant rien trouvé. Lex arrive en courant avec son revolver, surpris de retrouver Clark. Lex se penche au dessus du corps.

- Lex : Le sac est vide. Clark, tu n’as rien vu ? (Clark a l’air dépité)
- Clark : Non… Rien… Je n’ai rien vu…


-- Générique --


-- La ferme des Kent --


Clark est sous le porche, penché sur la balustrade. Jonathan est derrière lui, et le regarde avec un air surpris.

- Jonathan : Tu dis que tu ne l’as pas trouvé ?
- Clark : Non ! C’est fou, il a disparu, sous mes yeux. J'ai même utilisé ma super vision, mais je n'ai trouvé aucune trace de lui…

Clark serre les poings, l’air nerveux. Jonathan approche de son fils en faisant une grimace.

- Jonathan : Peut être qu’il s’agit de quelqu’un qui court vite, comme Bart… Tu te souviens, il se retrouvait en Californie en moins de temps qu’il n’en fallait pour dire "ouf".
- Clark : Non, Bart est le seul à aller aussi vite, c’est impossible… Il a disparu purement et simplement… (Jonathan a l’air embarrassé et saisit le bras de son fils qui a l’air agité)
- Jonathan : Je ne sais pas à qui tu as eu affaire cette fois, mais tu trouveras, fils, je le sais. (Clark se retourne vers son père et le regarde avec un drôle d’air)
- Clark : Ce n’est pas la première fois que quelqu’un m’échappe, et ce n'est pas non plus la première fois que je le rate…
- Jonathan : Tu penses qu'Alicia pourrais être de retour ?

Clark soupire, et ne répond pas, l'air grave.


-- Metropolis --


Lex est debout, près du bureau de M. Kang, et parle à l’homme qui lui fait face. Celui-ci a revêtu une blouse blanche, et s’est appuyé contre le mur.

- Lex : Mr. Downer, dites moi que ce n’était pas le seul appareil que Kang ait créé… Pour l’amour du ciel.
- Downer : Je vous rassure tout de suite, monsieur Luthor, ce n’était pas le seul. Celui que l’on a volé n’était qu’un prototype et n’était pas achevé… Il nous reste deux autres prototypes, qui sont entrain d’être achevés en ce moment même. (Lex sourit)
- Lex : Bien… Quand seront-ils terminés ?
- Downer : Demain matin. Mais il manque quelque chose pour qu’ils soient opérationnels…
- Lex : Oui, je sais, Kang en a fait allusion. Qu’est-ce donc ?
- Downer : Et bien… Le projecteur génère des particules tachyons, mais il manque quelque chose pour les canaliser…
- Lex : Une autre machine ? (Downer secoue la tête)
- Downer : Hum… Non, nous pensons à une source d’énergie terrestre ou… extra-terrestre.
- Lex : Je vois, vous pensez aux météorites ?

Lex regarde Downer les yeux brillants. Ce dernier baisse les yeux et hausse les épaules.

- Downer : Oui. Il y a de fortes chances pour que ces météorites soient l’élément qui nous manque. Malheureusement il est très difficile de s’en procurer, je dirais même impossible, tant elles se font rares…
- Lex : Je ne voudrais pas vous contredire, mais la région regorge de ces météorites… (Downer fait une grimace)
- Downer : Non… Nous avons besoin d’une roche parfaitement pure. Celles que l’on trouve désormais ont été contaminées par l’environnement terrestre. Vous êtes le seul à posséder des roches pures.
- Lex : Je pourrais vous en fournir dès demain. Voyez ça avec Rowe.

Lex se retourne et passe la porte, encadré par ses gardes du corps, tous deux sur le qui-vive. Downer esquisse un petit sourire.


-- Smallville --


-- 1873 --


Traven descend de cheval, et avance lentement vers la barrière. Une centaine de mètres plus loin, un homme d’une vingtaine d’années est penché sur des plants de tomates. Traven porte la main à son ceinturon, silencieusement, mais une voix retenti soudain, et le force à aller se cacher dans des broussailles.

« Walker ! ». Un autre homme avance en souriant, les mains noires. Âgé d’une trentaine d’années, son visage est déjà marqué par la vie rude de cow boy : Un long sillon creuse le côté droit de sa joue, et ses longs cheveux noirs, surplombés d’un long chapeau noir, lui descendent jusqu’au bas du cou. « Walker, le repas est prêt, tu viens ? »

Walker se redresse, souriant, et hoche la tête. Plus jeune, il porte pourtant lui aussi les traces d’une vie rude, avec ses yeux noirs et sa cicatrice au menton.

- Walker : Oui, monsieur Clark. Je viens, un bon repas ça ne se refuse pas.
- M. Clark : Combien de fois t’ais-je dit de ne pas m’appeler monsieur, mais Matthew. Tu es presque de la famille, maintenant…

Walker sourit et suit Matthew Clark jusqu'à la maison, longeant le ranch baigné par le soleil au zénith. De sa cachette, Traven soupire, et remonte en silence sur son cheval. Walker entre dans la maison avec Matthew. A l’intérieur, Ethan Clark, le fils de Matthew, est assis et les regarde arriver en souriant. Il a seize ans, et ressemble de plus en plus à son père. Walker et Matthew partent s’asseoir à la table.

- Ethan : Salut Walker.
- Walker : Ethan, je ne t’ai pas vu ce matin, où étais-tu donc passé ?
- Ethan : J’étais en ville, à Metropolis. Je réglais les derniers papiers…
- Matthew : Oui, les terres situées derrière la barrière seront bientôt à nous ! (Matthew Clark sourit en passant les mains sur ses cheveux)
- Walker : Bravo… Ecoutez, Matthew, je suis désolé de vous dire une mauvaise nouvelle, mais… Voilà, ça fais un mois maintenant que je vis parmi vous, et je pense qu’il est temps pour moi de reprendre ma route. Celui qui me traque est loin, maintenant. (Matthew fronce les sourcils, l’air un peu déçu)
- Matthew : Oh… Tu pourrais au moins attendre la fin du mois ? J’ai encore besoin de bras pour les récoltes. (Walker sourit, et hoche la tête)
- Walker : Oui, j’y réfléchirais… Je ne suis pas pressé, de toute manière.

Walker saisit sa fourchette et la plante dans la viande qui fume dans son assiette. Matthew sourit, satisfait.

- Matthew : Oui, et puis, Alex voudra sûrement partir avec toi… Tu dois envisager cela.

Walker relève les yeux de son assiette, et sourit, l’air un peu gêné, comme s’il n’y avait pas pensé. Mais il savait bien qu'un jour il devrait choisir entre rester ici avec elle, ou rentrer chez lui et ne plus jamais revoir Alex. Walker soupire lentement, et baisse les yeux, s’efforçant de ne pas trahir ses émotions.


-- Smallville --


-- De nos jours –


-- Le Manoir de Lex --



Lex est penché au dessus de la cheminée, et prépare un feu, un tisonnier à la main. Clark entre dans la pièce, et Lex se tourne vers lui en souriant. Clark avance vers Lex.

- Lex : Clark… Si tu viens pour savoir si mes hommes ont retrouvés la trace de ce mystérieux agresseur, je suis navré de te l’apprendre, mais ils n’ont aucune piste.

Lex pose le tisonnier, se redresse, et invite Clark à s’asseoir dans le fauteuil avec lui.

- Clark : Il y a sûrement un lien avec ce que contenait le sac… Qu’est ce qu’il y avait dedans ? (Lex sourit)
- Lex : Pas grand-chose, curieusement. Il n’y avait que quelques documents sur ses recherches.
- Clark : Quel genre de recherches ?
- Lex : Le traitement des déchets… (Clark regarde Lex d’un air incrédule, peu convaincu par son explication)
- Clark : C’est tout ? Tu es sûr ?… (Lex lève les yeux vers Clark et le regarde avec un drôle d’air)
- Lex : Oui, Clark. Je ne sais pas ce qu’il y avait d’intéressant dedans pour l’agresseur, mais il n’y avait que ça. Laisses mes hommes s’en occuper, ils trouveront le tueur avant la police.

Clark regarde Lex sans rien dire. Il est maintenant sûr d’une chose : Lex ne lui dira jamais la vérité, et continuera toujours à lui cacher des choses. Clark ne pourra jamais lui faire complètement confiance.

- Clark : Oui… Tiens moi au courant, si tu découvres quelque chose.

Clark sort, en souriant. Arrivé dans le couloir son sourire tombe et il esquisse une grimace de dépit et d’exaspération. Lex reste dans le fauteuil, un verre à la main, et contemple le feu dans la cheminée, plongé dans ses pensées.


-- Le bureau de la Torche --


Clark est penché au dessus de l’épaule de Chloe, qui est assise en face de son ordinateur.

- Chloe : Le traitement des déchets n’était pas la seule spécialité de ton cher docteur Kang. (Clark regarde l’écran, et une fiche sur le docteur apparaît) Il travaillait depuis dix ans sur un projet de téléportation… (Chloe se tourne vers Clark) Tu penses que c’est lié à ce qui s’est passé ? (Clark secoue la tête)
- Clark : Je ne sais pas… Mais Lex en sait plus que ce qu’il n’en dit.

Chloe hausse les épaules, et clique sur le logo en haut de la fiche : "VP".

- Chloe : "Vanishing Point"… C’est pour eux que Kang travaillait. Une société spécialisée dans la recherche et la physique quantique. Dirigée par Michael Downer.


-- Smallville --


-- 1873 --



[Musique : Sarah McLachlan – “World on Fire”]


Walker avance lentement vers Alex, qui lui tourne le dos et ne l’a pas entendu. Celle-ci est penchée au dessus du puit, et attend que son seau se remplisse d’eau. Walker approche doucement et pose sa main sur l’épaule d’Alex, qui pousse un cri.

- Alex : Ne me fais plus jamais ça… (Alex sourit) J’ai faillit avoir une attaque.
- Walker : Je ne voulais pas te tuer, que ferais-je sans toi ? (Walker rit)
- Alex : Tu te trouverais sûrement quelqu’un d’autre. (Alex donne un coup de pied dans le tibia de Walker qui pousse un petit cri). Ça c’est pour m’avoir fait peur.
- Walker : Mais je…

Alex rit et embrasse Walker avec passion, puis elle passe ses mains autour de son cou et le regarde dans les yeux. Walker sent son cœur battre la chamade, la chaleur monter en lui, quand son regard plonge dans les yeux marrons d’Alexandra. Walker se met à sourire, oubliant brutalement tout ce qui l’entoure, plongeant dans un endroit où il n’existe pas d’espace, pas de temps. Alexandra sourit, ses longs cheveux châtains flottant presque, entraînés par le vent.

- Alex : Et ça c’est pour moi.

Walker rit, et embrasse Alex à nouveau. Comment a-t-il pu penser une seconde à rentrer, et la laisser derrière lui ?

- Alex : Tu voulais me dire quelque chose de particulier ? (Walker sourit légèrement)
- Walker : Non… Je voulais juste te voir, tu me manquais.
- Alex : C’est demain qu’on joue. N’oublie pas de venir, surtout. (Alex prend un air ironique)
- Walker : Comment est ce que je pourrais oublier ça ? (Walker caresse la joue d’Alex en souriant)
- Alex : Je ne sais pas. Tu es tellement dans les nuages…
- Walker : Seulement quand je suis avec toi. (Alex rit, et récupère le seau du puit)
- Alex : Hum, c’est fini, oui ? C’est demain, la pièce de théâtre. (Walker sourit) Bon, tu me fais monter sur ton cheval, ou est ce que je dois recommencer ? (Alex fait mine de taper dans le pied de Walker)
- Walker : Non non non… (Walker saisit les rênes de son cheval, le tire derrière lui, et tend sa main vers Alex pour l’aider à monter) Mademoiselle… (Alex sourit, et grimpe sur le cheval, sans saisir la main de Walker)
- Alex : Madame… (Walker monte à son tour, derrière Alex)
- Walker : Si vous voulez, madame Gabriel… (Alex rit) Allez, fais toi plaisir. Il a besoin d’entraînement, ce cheval.

Alex rit, et tire sur les rênes. Le cheval part au galop, et disparaît vers l’inconnu.
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Message Posté le: Ven Juil 28, 2006 23:11 pm    Sujet du message:
-- Smallville --


-- De nos jours –


-- Metropolis, Vanishing Point --



Michael Downer enfile sa blouse blanche au dessus de son costume noir, et parcourt le couloir. Arrivé devant une porte, il s’arrête et l’ouvre. A l’intérieur de la pièce, un scientifique regarde dans un microscope, qui est posé au dessus d’un des petits projecteurs.

- Un scientifique : Mr. Downer ! Venez voir ! Les particules ne bougent plus ! (Downer avance sans rien dire, et regarde dans le microscope)
- Downer : Quel est le pourcentage d’infiltration des météorites ?

Le scientifique sourit, incapable de tenir en place, excité par ce moment historique, et regarde sur son carnet.

- Le scientifique : 65%... Un peu plus de la moitié, c’est…
- Downer : Incroyable. (Downer est bouche bée) Il faut faire un essai dès demain, préparez tout. Je veux que la pièce d’isolation soit prête le plus rapidement possible. (Le scientifique hoche la tête).
- Le scientifique : Oui, monsieur… C’est vraiment un moment historique !

Downer sourit au scientifique qui sort de la pièce, et regarde à nouveau dans le microscope. Des particules tachyons migrent et se rejoignent dans un ballet continu. Downer reste un moment seul dans la pièce, quand la porte s’ouvre brutalement, l’obligeant à reprendre ses esprits qui vagabondaient.

C’est son nouveau bras droit, Lowell, qui remplace Kang depuis sa mort. Une mort très étrange… Downer a tout de suite pensé à la BioCorp, et continue à les soupçonner d’avoir essayé de leur voler leur invention. Heureusement, le projecteur volé n’était qu’un prototype, et il ne marche pas sans les météorites fournies par Lex Luthor.

- Lowell : Alors, ça fonctionne ? Kang avait raison ?
- Downer : Oui. Le taux d’infiltration n’est que de 65%, et les particules sont presque totalement immobiles.
- Lowell : Vous allez vraiment faire le premier essai avec Lex Luthor ? (Downer soupire)
- Downer : C’est lui qui a financé les recherches de Kang. Il a été très généreux avec la société, et il est tout naturel qu’il soit le premier à essayer.
- Lowell : Mais… Vous connaissez les risques que cela implique ! Il n’y a jamais eu d’essai, et si jamais il y a un problème ?
- Downer : Alors nous serons libérés d’un poids de taille. (Lowell regarde Downer l’air surprit) Personne à part nous ne sera au courant de l’existence de ce projecteur. (Downer sourit) C’est une raison de plus pour le laisser l’essayer, non ?

Lowell hoche la tête, l’air interdit, et sort dans le couloir avec Downer, qui affiche un sourire satisfait.

Arrivés dans le hall de Vanishing Point, Downer et Lowell s’apprêtent à sortir, quand Clark arrive et les accoste. Les gardes à l’entrée avancent vers lui, mais Downer leur dit de rester à leur place, d’un geste de la main.

- Downer : Oui, que voulez-vous, jeune homme ?
- Clark : J’ai appris que le Dr. Kang était mort. Je suis un ami de Lex Luthor. Il m’a demandé de venir à sa place pour savoir si tout est O.K. (Clark prend un air sûr de lui, alors qu’il ne sait même pas si ce qu’il dit à un sens)
- Downer : Dites lui que les particules se sont stabilisées grâce aux pierres qu’il nous a fournies, et que le test aura lieu demain matin. Qu’il soit prêt.

Clark ouvre la bouche pour parler, mais Downer est déjà loin devant, près de la porte d’entrée. Un garde s’approche de Clark, et le pousse doucement vers la sortie. Clark sort sans résister, et regarde Downer monter dans sa voiture, intrigué. La voiture disparaît dans un vrombissement, et laisse place au silence. Le froid a figé les arbres et toute forme de vie. Clark regarde le ciel où les étoiles commencent à percer les nuages, et sa respiration former de la vapeur. Clark fait un tour sur lui-même, pour vérifier s’il est bien seul, et part en super vitesse vers sa maison.


-- La ferme des Kent --


Clark est assis dans son divan, dans la grange, un livre signé Max Planck dans les mains. Jonathan monte les marches, perplexe.

- Jonathan : Tu lis des bouquins de physique quantique, maintenant ? (Clark sourit)
- Clark : Tu savais que c’est la science des dimensions et des mondes parallèles ?
- Jonathan : Je ne sais pas ce que manigance encore Lex, mais il y a déjà eu un mort, et je pense que tu devrais rester loin de tout ça, fils. (Clark secoue la tête)
- Clark : Non… Je dois découvrir de quoi il retourne. Je n’ai pas réussi à trouver l’assassin de Kang ! Et Lex a fournit de la kryptonite à la société pour laquelle Kang travaillait. (Jonathan fronce les sourcils)
- Jonathan : Comment sais-tu que c’est de la kryptonite ?
- Clark : Des pierres, fournies par Lex. Ça ne peut être que ça.
- Jonathan : Ecoute, Clark…

Jonathan est coupé par Clark, qui se lève brutalement et regarde autour d’eux avec sa vision rayons-X. Mais il ne voit rien d’anormal.

- Jonathan : Clark, qu’est ce qu’il y a ?
- Clark : Tu n’as pas entendu ce bruit ? (Jonathan secoue la tête) Il y avait quelqu’un qui nous écoutait, j’en mettrais ma main à couper. (Jonathan a l’air surprit) Et je ne l’ai pas vu.


-- Smallville --


-- 1873 --




« Notre amour sera infini et ne disparaîtra jamais, même si nous sommes séparés. »

Ellen a les yeux penchés vers Morgan, qui est étendu sur le sol, sans vie. Des larmes coulent sur ses joues, et elle tourne autour du corps de son amant. Puis elle se penche au dessus de lui, et saisit son revolver.

« Je te vengerai, Morgan. Je t’en fais la promesse. »



Assis dans le public, Walker sent l’émotion le gagner. Sur la scène, Alex et sa troupe de théâtre jouent depuis une heure, et Walker ressent une étrange fierté à voir sa fiancée jouer. A côté de lui, Matthew Clark et son fils, Ethan. Il est venu avec sa petite amie, Lilah, qui pleure, la tête appuyée sur son épaule. Matthew les regarde en souriant, amusé. Walker se tourne vers lui et lui sourit. Un mois que ce brave homme l’a accueillit, sans lui poser de questions sur son passé. Walker a une dette éternelle envers lui. Il tourne la tête et regarde plus loin dans le théâtre, en direction du shérif Nat Kent et de sa femme, Mary. C’est lui qui a demandé aux Clark de le prendre dans leur ferme. C’est lui qui l’a trouvé, inconscient, près de la rivière. Walker ferme les yeux un instant, heureux d’être au milieu de ses amis. Jamais il ne partira d’ici, jamais. Il a enfin trouvé sa terre promise.

Au fond de la salle, un homme en noir observe Walker. C’est Traven. Sa main est posée près de son ceinturon, au cas où, mais il semble bien que cette petite ville ne soit pas portée sur la gâchette. Traven soupire, et regarde les acteurs sur la scène - entrain de jouer leur pièce, "La rédemption de Morgan Wild" - tout en pensant à celui qu’il traque depuis tout ce temps, assis quelques sièges plus loin. Il s’est juré de l’avoir, et il l’aura. Traven est soudain tiré de ses pensées par les applaudissements du public. La pièce est terminée. Ellen a tué l’assassin de Morgan en duel. Les acteurs saluent le public, qui applaudit de plus belle. Traven se lève et sort, sans même regarder vers la scène.

Le shérif Kent a le regard tourné vers la porte de derrière, où il a vu Traven sortir. Il fronce les sourcils, l’air suspicieux. Il va falloir qu’il surveille ce type, il n’est pas net, pense-t-il. Mary lui adresse un sourire, et Nat lui prend la main. Le rideau rouge est baissé, et la lumière éclaire la salle. Tout le monde se lève, le sourire aux lèvres.

- Matthew : Alex était phénoménale. Tu peux être fier, elle a vraiment du talent. (Walker sourit)
- Walker : Je le suis.

Ethan donne une petite tape dans le dos de Walker, en souriant, Lilah lui tenant le bras.

- Ethan : Tu pourras dire à Alex qu’on est tous très fiers d’elle.
- Walker : Je lui dirais.
- Lilah : Cette pièce était vraiment très émouvante.

Walker sourit, en pensant que c’est Alexandra qui a écrit seule cette pièce. Elle lui a raconté qu’un jour, enfant, elle était tombée malade, et était restée bloquée au lit pendant un mois. Elle avait alors écrit une petite histoire d’amour entre un desperado, Morgan Wild, et une prostituée, Ellen. Quand plus tard elle a rejoint la troupe de théâtre des "Goodfellow", sa petite histoire est devenue une pièce.



Walker pénètre dans les coulisses, où Alex est entrain de se changer. Celle-ci sourit en le voyant entrer.

- Alex : Alors, comment as-tu trouvé la pièce ?
- Walker : Splendide. Tu as été merveilleuse, mon amour. (Walker s’approche d’Alexandra et l’embrasse)



Walker et Alex sortent ensemble dans la rue, déserte et plongée dans l’obscurité. Le soleil est entrain de se coucher, et a teint le ciel d’un rouge pâle. Quelques personnes se baladent encore dans la rue, se rendant au Saloon, ou sortant du théâtre.

- Walker : Les Clark m’ont dit de te dire qu’ils t’avaient trouvés formidable ce soir… (Walker s’arrête soudain, en apercevant devant eux un homme en noir, qui semble attendre quelque chose) Que voulez-vous ?
- Traven : Quoi, tu ne me reconnais pas ? C’est moi, Traven.

Walker perd son sourire, et porte lentement sa main vers son ceinturon. Mais Traven est plus rapide, et tire le premier.

- Walker : Noooooon !

Walker tire sur Traven, qui s’enfuit en boitant, touché à la cuisse. Walker s’accroupit, les larmes aux yeux, près d’Alex, qui a été touchée à sa place.

- Alex : Walker… Walker…
- Walker : Ne parle pas, chérie. Ne parle pas. Ça va aller. On va te soigner.

Walker sourit faiblement en tenant Alex dans ses bras. Il sent la chaleur de son corps la quitter lentement. Quelqu’un arrive dans son dos en courant. C’est le père révérend Lang. Celui-ci pose sa main sur l’épaule de Walker en soufflant.

- Révérend Lang : Laissez-nous la soigner, Walker.

Walker hoche la tête, en sanglotant, et se relève doucement, tandis que le pasteur et son fils, Sam, soulèvent Alex pour la transporter dans leur maison. Matthew sort du Saloon en courant et prend Walker dans ses bras, alors que le soleil est couché depuis longtemps.


-- Smallville --


-- De nos jours --



-- Vanishing Point --



Lex et Downer marchent dans le couloir et s’arrêtent devant une porte où il est écrit "pièce d’isolation".

- Downer : C’est ici. Vous êtes sûr que vous le voulez vraiment ? (Lex hausse les épaules)
- Lex : Je veux être le premier à essayer. Je vous ai largement aidé financièrement, et j’espère cela en retour.
- Downer : Ah… Vous êtes aussi têtu que votre père. Quand il finançait nos recherches sur la téléportation, il ne voulait rien entendre, il voulait être le premier à faire l'expérience. Même si ça comportait des risques.
- Lex : Je ne suis pas mon père, Dr. Downer. Il est hors-jeu, et moi je suis toujours debout. (Downer rit)
- Downer : Peut être… Mais vous avez le même entêtement, les mêmes obsessions. Faites attention, c’est ce qui l’a perdu. (Lex fronce les sourcils)
- Lex : Je ne suis pas venu ici pour entendre un sermon, mais pour voir si l’argent que je vous ai donné à servi ou pas. (Downer secoue la tête)
- Downer : Soit, comme vous voudrez… Ouvrez la porte !

A travers la vitre sans teint, Lex aperçoit des scientifiques entrain de préparer le projecteur, en glissant des pierres de météorites à l’intérieur. L’un d’eux actionne une manivelle, et la porte blindée s’ouvre alors devant eux, rappelant le bruit d’un sas.

- Downer : Après vous… Monsieur Luthor.

Lex pénètre dans la pièce d’isolation, une pièce ne contenant aucun meuble, sauf une cage métallique au milieu, et un trépied soutenant le projecteur tachyons. Un scientifique invite Lex à entrer dans la cage.

- Downer : Allez-y, Mr. Luthor. (Lex a l’air méfiant, mais entre quand même dans la cage) Mr. Lowell va vous donner les instructions de sécurité… (Un scientifique en blouse blanche approche, en souriant)

- Lowell : Surtout vous ne devrez pas bouger pendant l’opération, c’est très important… Pour la reconstitution de vos molécules. (Lex a l’air soudain légèrement inquiet) Ne vous inquiétez pas, tant que vous ne bougerez pas, il n’y aura pas de problème. Vous voyez devant vous le projecteur à tachyons. Les particules générées vont infiltrer la cage, qui aura d’abord été mise sous tension. C’est à ce moment là qu’il ne faudra pas bouger, et respirer profondément. Vous perdrez conscience de l’espace et du temps pendant quelques secondes, 20 tout au plus. Quand vous reprendrez connaissance…

Pendant que Lowell parle à Lex, les scientifiques sortent de la pièce. Downer vérifie que le projecteur est bien positionné, et fait un signe en direction de Lowell.

- Lowell : Maintenant, nous allons sortir, et vous serez seul dans la pièce. Si jamais vous avez un problème, ne vous inquiétez pas, nous sommes à côté.

Lex hoche la tête, à la fois inquiet et excité par l’évènement. Lowell sort avec Downer, et la porte se referme. Lex ferme les yeux, tandis que la voix de Downer résonne dans la pièce, par un haut parleur.

- Downer : Attention, phase 1… Mise sous tension de la cage… 3… 2… 1… O.K.

Les barreaux de la cage s’illuminent soudain et les lampes au plafond tremblent. L’air de la pièce se met à scintiller, et Lex ferme les yeux, inspirant fort.

- Downer : Attention… Phase 2. Nous allons activer le projecteur. Suivez les instructions de sécurité. 3… 2…

Lex ferme les yeux, et reste immobile. Mais la voix dans le haut parleur s’est tue. Lex est surpris, mais n’ose pas ouvrir les yeux, au cas où, se souvenant des instructions de Lowell. Quelques secondes passent ainsi, et un silence pesant s’est installé dans la pièce d’isolation. Soudain, Lex entend le bruit de la porte qui s’ouvre. Lex ouvre les yeux, surpris. La porte est grande ouverte, mais il n’y a personne dans la pièce.

Lex ouvre la petite porte de la cage, et en sort. Puis il s’engage à l’extérieur de la pièce d’isolation, et aperçoit les scientifiques étendus sur le sol, inconscients. Lex se penche sur Downer, et tâte son pouls. Une main se pose soudain sur son épaule. Lex sent quelque chose de dur et de froid cogner sa nuque, juste avant de perdre connaissance.

Au même moment, Clark arrive en super-vitesse dans la pièce d’isolation. Le projecteur a disparu. Le trépied est vide. Clark aperçoit les scientifiques, ainsi que Lex, étendus sur le sol, et se précipite dans le couloir… Mais il n’y a personne. Clark utilise alors sa vision rayons-X, et distingue soudain quelqu’un entrain de courir dans les escaliers de secours. Clark fonce vers les escaliers, et les descend en super-vitesse. Arrivé en bas, il débouche dans le hall, mais ne voit personne d’autre que les gardes du corps, qui n’ont pas l’air d’avoir vu quelqu’un passer.

Clark semble soudain comprendre pourquoi il ne voit rien, et utilise sa super-vitesse. Tout autour de lui se fige brutalement, et Clark aperçoit alors un homme près de la porte.

- Clark : Hé ! Vous ! Attendez !

L’homme, surpris, se retourne, le projecteur sous le bras. Il porte une étrange combinaison bleue et noire, et ses yeux noirs et sa cicatrice au menton lui donnent un air dur. Il fronce les sourcils en voyant Clark, et sort en courant. Clark se lance à sa poursuite. Dans la rue, les gens, les voitures, sont figés, à l’exception de Clark et de l’homme, qui court droit devant lui.

Après quelques minutes passées à courir, l’homme s’arrête brutalement, et se retourne vers Clark, avec un air de défi. Puis il pose le projecteur sur le sol, et s’accroupit à côté de l’appareil. Clark avance lentement vers l’homme, mais il se met soudain à reculer, ressentant la douleur caractéristique de l’exposition à la kryptonite, qui se trouve dans le projecteur. L’homme regarde Clark avec un air surpris, et actionne l’interrupteur du projecteur. L’air se met soudain à scintiller, et une vive lumière bleue jaillit, éblouissant Clark, qui ferme les yeux.

La lumière disparaît aussi brutalement qu’elle est apparue, tout comme la souffrance de Clark. Celui-ci rouvre les yeux, et regarde devant lui, bouche bée. L’homme a disparu, et l’appareil aussi. Clark s’arrête, et l’environnement autour de lui cesse d’être figé. Clark regarde tout autour de lui, l’air perdu, ne parvenant pas à comprendre ce qu’il vient de se passer.


-- Smallville --


-- 1873 --



Walker est dans la rue, et regarde devant lui, les yeux dans le vide. Le silence est total. Seul le vent et quelques cris de coyotes viennent le rompre. Une musique monte lentement (Eva Cassidy - "Imagine") tandis que la caméra remonte au dessus de Walker et filme la petite ville de Smallville, en 1873. Il fait nuit, et le ciel est parsemé d’étoiles.

Walker soupire, et se retourne en entendant quelqu’un arriver dans son dos. C’est Fiona Lang, la femme du pasteur. Walker regarde Fiona en souriant faiblement. Âgée d’une trentaine d’années, elle en paraît dix de moins, avec ses immenses yeux bruns, et ses cheveux blonds cendrés. Si Walker avait rencontré Fiona dans d’autres circonstances, si il n’avait pas connu Alexandra, et si Fiona n’était pas mariée et n’avait pas un fils, il serait sûrement tombé amoureux d’elle tant sa beauté est éblouissante.

- Fiona : Venez… Elle a ouvert les yeux, elle vous réclame. (Walker reste quelques secondes muet, avant de sourire)
- Walker : Dieu soit loué ! Comment va-t-elle ? (Walker grimpe les marches et entre dans la maison)
- Fiona : Elle est encore très faible, mais elle va bien. La balle a traversé son épaule sans faire de dégât. Elle a eu de la chance… Beaucoup de chance. Allez ! Ne restez pas planté là, allez la voir, plus vite que ça !

Fiona sourit, et pousse Walker en avant. Ce dernier sourit et grimpe l’escalier jusqu'à la chambre. Debout près du lit, le dr. Gleason et le révérend Thomas Lang parlent à voix basse. Le fils de Thomas, Sam, leur tourne le dos, et regarde par la fenêtre, perdu dans ses pensées. Tous trois se retournent quand Walker entre dans la pièce.

- Révérend Lang : Ah vous voilà, Walker. Nous vous laissons avec votre femme, je serai en bas si vous avez besoin.

Walker hoche la tête en guise de oui. Le révérend, son fils, et le médecin sortent et descendent les escaliers sans plus tarder. Walker avance lentement vers le lit, où un ange le regarde en souriant. Walker s’assied sur la chaise à côté du lit, et saisit la main d’Alex, les larmes aux yeux.

- Walker : Chérie… Je pensais t’avoir perdue… Dieu soit loué… (Alex sourit, et fait une petite grimace de douleur)
- Alex : Hum… Tu sais bien que je suis résistante. Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, cow-boy.
- Walker : Si tu savais comme je t’aime…

Walker embrasse Alex et ferme les yeux, plongeant à nouveau dans un autre monde. Alex rompt la magie, en le regardant dans les yeux.

- Alex : Walker… Je crois que tu me dois des explications. C’était qui, ce type ? (Walker soupire et regarde le sol)
- Walker : Il y a des choses sur mon passé que je ne peux pas te dire, c’est trop dangereux… (Alex fronce les sourcils et pince Walker au bras) Hé !!!
- Alex : Tu vas me dire qui c’était, oui ou non ? (Walker hausse les épaules)
- Walker : Il veut ma peau, je ne t’en dirais pas plus…
- Alex : Très bien. Alors tu peux partir. Tout est fini entre nous. (Alex fait une moue boudeuse, et Walker soupire en souriant)
- Walker : Tu vas me harceler jusqu'à ce que je crache le morceau, hein ?
- Alex : Oui, tu as tout compris, parfaitement.
- Walker : Et bien, cet homme, Traven, était un ami dans le passé. Un jour il m’a trouvé debout près du cadavre de son père, et il en a déduit que je l’avais tué. (Alex regarde Walker avec un air bizarre) Mais je ne l’ai pas tué, non, ce n’est pas moi !
- Alex : Je te crois. Je sais que tu ne tuerais jamais personne.
- Walker : Oui… Mais lui, il ne m’a pas cru. Et depuis ce jour, il a juré de se venger, et de me tuer. J’avais cru en arrivant ici que je serais débarrassé de lui, mais il m’a retrouvé… (Alex hoche la tête)
- Alex : Tu es sûr que tu m’as tout dit ?

Walker regarde sa fiancée dans les yeux, sans rien dire, réfléchissant à la façon de lui annoncer cela.



-- Smallville --


-- De nos jours --



-- Vanishing Point --



Lex se redresse lentement, en se tenant le crâne. Autour de lui, des gardes du corps sont penchés sur les scientifiques, qui se relèvent eux aussi en poussant des petits cris de douleur. Lex se dirige vers la pièce d’isolation, et regarde vers le trépied, l’air éperdu. Le projecteur a disparu. Downer et Lowell arrivent dans son dos, et se figent, stupéfaits.

- Downer : Non, ce n’est pas possible ! (Downer retient sa colère) Mais qui a fait ça !

Downer saisit Lowell par le col. Lex se tourne vers lui et lui serre le bras. Downer relâche Lowell, et regarde Lex en fronçant les sourcils.

- Lex : Je ne sais pas qui a fait ça, mais vous avez intérêt à ne plus vous refaire voler, ou votre carrière sera brisée, vous m’entendez, Downer.
- Downer : Vous ne me faites pas peur.
- Lex : Félicitations. Mais vous devriez avoir peur. (Downer baisse les yeux) Vous m’avez dit qu’il y avait deux projecteurs, où est le deuxième ?
- Lowell : Au labo.
- Lex : Vous allez me le donner, je le mettrais en lieu sûr. (Downer a l’air surpris)
- Downer : Vous croyez qu’ils voudraient voler aussi celui là ?
- Lex : Si j’ai bien compris, dites moi si je me trompe docteur, il faut des pierres de météorite pour faire marcher le projecteur. Celui qui a volé l’engin n’en aura pas indéfiniment. Il aura bientôt à nouveau besoin de pierres, et les seules pierres qui restent sont dans ce deuxième projecteur. (Downer secoue la tête)
- Downer : Vous êtes un génie, monsieur Luthor.
- Lex : Je sais.


-- Le Talon --


[Musique : Vertical Horizon – "I'm Still Here"]


Clark est assis à une table, les yeux baissés, l’esprit ailleurs. Lana approche de lui en souriant et s’assoit. Clark ne relève même pas la tête, plongé dans ses pensées, ne remarquant même pas sa présence. Lana rit et passe sa main devant ses yeux.

- Lana : Ouh ouh ! La Base appelle la Terre ! Répondez ! Je ne vous capte plus !
- Clark : Oh, Lana… (Clark sourit) Excuses moi, j’étais ailleurs.
- Lana : Je vois ça. Mais ce n’est pas nouveau, Clark Kent est toujours un peu ailleurs. (Clark rit et regarde Lana dans les yeux) Tu vas bien ?
- Clark : Oui, ça va… (Lana rit)
- Lana : À te regarder, je dirais que ça ne va pas si bien que tu le dis. Qu’est ce qu’il y a, Clark ?
- Clark : Rien, rien… Je me demande juste pourquoi je suis là, je ne suis bon qu’à faire du mal aux autres, et je ne sais même pas les aider.
- Lana : Alors ça c’est faux. Enlève toi ces idées de la tête. Tu sais bien que tu m’as sauvé plus d’une fois. D’ailleurs je ne t’ai jamais vraiment remercié.

Lana se penche au dessus de la table et embrasse Clark sur la joue. Celui-ci sourit, en rougissant.

- Lana : Clark… Je voulais te dire… Pour Jason…
- Clark : Je suis au courant, Lana. C’est Chloe qui me l’a dit. (Lana soupire)
- Lana : Je suis désolée, c’est moi qui aurais dû te le dire.
- Clark : Ne sois pas désolée. Je suis content pour toi, Lana. Vraiment très content.
- Lana : Tu es sûr ? (Clark hausse les épaules)
- Clark : Oui, bien sûr, je suis content que tu sois heureuse, c’est ce qui compte le plus pour moi. (Lana baisse les yeux) Et tu l’es, non ?
- Lana : En fait, je ne sais pas trop où j’en suis en réalité… (Lana sourit faiblement)
- Clark : Ah bon ?
- Lana : Je trouve que tout ça va un peu trop vite… On se connaît depuis à peine trois mois et il veut déjà m’épouser.
- Clark : Lana, te fiancer ça ne veut pas dire que tu vas te marier tout de suite.
- Lana : Non, mais c’est une étape, la dernière avant le mariage… Je crois que je ne suis pas prête…

Clark regarde Lana en souriant, s’efforçant de ne pas trop sourire pour ne pas montrer qu’au fond de lui il est content de voir que tout n’est pas si rose avec Jason, et prend la main de Lana sur la table.

- Clark : Tu ne dois surtout pas te laisser influencer, alors je ne te dirais rien, sauf… D’écouter ton cœur. Ecoutes le, et suis le. Ne fais surtout pas quelque chose que tu pourrais regretter, écoute tes sentiments. (Lana sourit, et se lève)
- Lana : Merci, Clark. Tu vois, tu n’es pas si inutile. Tu m’as encore aidé. J’espère un jour pouvoir te renvoyer l’ascenseur.

Lana adresse un sourire à Clark et s’en va. Clark reste assis, regardant droit devant lui, et esquisse un petit sourire.

-- L'écran devient flou et on revient en 1873, dans la chambre d'Alex, qui embrasse Walker, les larmes aux yeux --

Retour sur le sourire de Clark, puis l'écran devient noir.


-- Le Manoir de Lex --


Lex compose le code secret de son coffre-fort, qui s’ouvre en faisant un petit signal sonore. Lex est seul dans le salon, près de la bibliothèque où était dissimulé le coffre encore quelques secondes auparavant. Il se dirige vers le bureau, et saisit le projecteur que Lowell lui a remis, et le place à l’intérieur du coffre. On peut voir une lumière verte passer à travers du projecteur.

Lex referme le coffre-fort, et le pan de la bibliothèque se remet en place. Lex soupire longuement, et s’assoit dans le divan, en fermant les yeux. Il était à deux doigts de "faire le grand voyage", mais il a fallut que quelqu’un fiche tout en l’air. Maintenant, il l’attend de pied ferme. Devant la porte d’entrée dehors, des gardes armés font leur ronde.

Le téléphone se met soudain à sonner, extirpant Lex de ses pensées, et le forçant à se lever péniblement pour décrocher.

- Lex : Allo ? (…) Oui… Bien. Il est dans le coffre. Mes hommes surveillent l’entrée, il n’aura aucune chance. (…) Bien sûr, recommencez, il me faut d’autres projecteurs. Je m’arrangerais pour les pierres. (…) Non, ce n’est pas la peine… Oui, il est sous bonne garde, ça ne peut pas être lui, vous savez bien qu’il a changé maintenant. (…) C’est ça, au revoir.

Lex raccroche, et retourne s’asseoir dans le divan, en laissant pendre ses bras et ses jambes. Il se met à sourire, content de lui. Soudain, quelqu’un frappe à la porte.

- Lex : Pas moyen d’être tranquille cinq minutes… Oui, qu’est ce qu’il y a ? (la porte s’ouvre sur Bishop, le garde)
- Bishop : C’est Clark Kent, monsieur. Il veut vous parler.
- Lex : Encore lui… Laissez le entrer, Bishop.

Le garde secoue la tête, et referme la porte. Lex se dirige vers son bureau. Quelques secondes plus tard, Clark frappait à la porte.

- Lex : Clark, encore toi… Ça fait deux fois que tu viens me voir en deux jours, qu’est ce qui ne va pas ?
- Clark : Tu ne me cacherais pas quelque chose ? (Lex sourit)
- Lex : Mais pourquoi est-ce que je ferais ça ?
- Clark : Attends que je récapitule… Un homme est mort, on t’a volé à deux reprises…

Lex fronce les sourcils, et se dirige vers Clark, silencieux.

- Lex : Tu vois Clark, personne n’était censé être au courant de ce deuxième vol… Je ne sais pas comment tu as fais, mais je commence sérieusement à me poser des questions. (Lex regarde Clark l’air énervé. Celui-ci baisse les yeux, piégé.)
- Clark : C’est Lowell…
- Lex : Oui… Il m’a raconté que tu étais allé le trouver hier, pour lui demander en mon nom si tout était O.K… (Clark baisse les yeux) Tu enquêtes sur moi, maintenant ? Je croyais que tu n’aimais pas mes manières, mais tu ne te gène pas de ton côté, apparemment.
- Clark : Lex…
- Lex : Non, Clark. Tu me caches des choses toi aussi, c’est la dernière fois que j’accepte ça. Je ne te raccompagne pas, tu connais le chemin.

Clark prend un air triste, et se dirige vers la porte, mais il se retourne au dernier moment.

- Clark : Quelle que soit l’histoire dans laquelle tu trempes actuellement, je sais que ce n’est pas qu’une simple histoire de traitements des déchets. Je serais prudent si j’étais toi.
- Lex : Je le suis. (Lex montre du doigt le revolver sur le bureau) Bonsoir, Clark.

Clark sort sans rien dire. Lex plonge les mains dans ses poches, l’air pensif.



-- Smallville --


-- 1873 --




Walker sort dans la rue, les mains dans les poches. C’est le matin, le ciel est bleu pâle, et le soleil commence à peine à se lever. Dans la maison du pasteur, Alex dort. Le pasteur Lang approche de Walker, en souriant.

- Walker : Vous êtes déjà debout ?
- Révérend Lang : Oui, mais vous aussi, à ce que je vois.
- Walker : Non… Je n’ai pas dormi de la nuit… (Le révérend pose sa main sur son épaule)
- Révérend Lang : Oui, je sais combien vous avez dû être inquiet, Walker. Mais il n’y a plus rien à craindre, Alex a toujours été résistante. Déjà toute petite elle faisait régner la Loi. Les garçons avaient tous peur d’elle. (Walker sourit)
- Walker : Oui, vous avez raison. Elle m’a toujours surpris, elle n’est vraiment pas comme les autres.
- Révérend Lang : Son père ne cesse de me le répéter, depuis toujours. Quand je lui faisais la classe, elle était toujours très dynamique. Pour la fille du maire, elle s’en est plutôt bien tirée. (Walker se met à rire, et regarde devant lui.)
- Walker : Vous ne vous êtes jamais demandé si vous n’étiez pas fait pour vivre ici ?
- Révérend Lang : Qu’est ce que vous voulez dire par là ? (Le pasteur a l’air surpris)
- Walker : Il y a des fois où je me sens loin de chez moi… Mais quand je regarde Alex, cette idée me parait tout à coup complètement absurde. Je me demande parfois comment aurait été ma vie, sans elle… Et je n’arrive pas à me l’imaginer…
- Révérend Lang : Allons, Walker. Cessez donc de vous apitoyer sur votre sort, j’en ai connu des bien moins chanceux que vous, vous savez. (Walker secoue la tête en souriant)
- Walker : Oui… Excusez moi, révérend. Je ne sais plus ce que je dis, en ce moment…

Walker s’apprête à dire quelque chose quand son attention est attirée par un bruit venant du fond de la rue, et se rapprochant. Un homme sur un cheval s’arrête devant eux. Walker reconnaît instantanément son vieil ami Traven.

- Walker : Toi !… Tu as faillit tuer ma fiancée, et tu as le culot de revenir !
- Traven : Ce n’est pas elle que je visais… Et puis toi de toute façon, tu as bien tué mon père, non ?
- Walker : Je ne l’ai pas tué, tu le sais très bien. Quand je suis arrivé, il était déjà mort…
- Traven : Non ! Tu mens ! Je le vengerai, je lui ai promis. Et tu ne m’échapperas plus. Prépare toi à ton jugement, Walker.

Le révérend Lang fronce les sourcils, en voyant arriver le Shérif Nathaniel Kent, son colt à la main.

- Le Shérif Kent : Je vous avait dit de vous tenir tranquille, M. Traven. Je ne vous laisse pas le choix, vous allez me suivre. (Le Shérif saute de son cheval et s'avance. Traven sourit)
- Traven : Vous êtes venu m’arrêter ? Sans preuves ?
- Le Shérif Kent : J’ai des témoins…
- Traven : Vous mentez mal, Shérif. Vous savez bien que la rue était déserte.
- Le Shérif Kent : Bon… (Il hausse les sourcils, essayant de se contenir) Ecoutez moi bien, petit salopard, j’ai un œil sur vous, ne jouez surtout pas au plus malin avec moi, ou ça va chauffer… J’en ai maté, des bandits, et ils étaient bien plus dangereux que vous.
- Traven : Je parlais à un vieil ami, quel mal y a-t-il donc à cela ? N’est-ce pas, Walker ?

Le shérif regarde Walker, l’air surpris. Celui-ci hausse les épaules.

- Walker : Oui, Shérif Nat. On discutait…
- Le Shérif Kent : Hum. Très bien. Je vous laisse. Mais je vous préviens, au moindre problème… Je libèrerai une cellule toute neuve.

Le Shérif remonte sur son cheval, et part au galop. Le révérend Lang soupire.

- Révérend Lang : Pourquoi avez-vous menti ?
- Traven : Parce qu’il veut son duel, lui aussi, hein, mon vieil ami ?
- Walker : Oui. Je veux te voir regretter d’avoir raté ton coup hier. Tu peux me croire, tu le regretteras. (Walker retourne vers son cheval, tenant son chapeau avec la main)
- Traven : Au coucher du soleil, devant le Saloon. Si tu te défiles, ta fiancée en fera les frais. Yah !

Le cheval part en hennissant, laissant un nuage de poussière grisâtre. Walker soupire. Le révérend secoue la tête.

- Révérend Lang : J’espère que vous savez ce que vous faites, Walker. Je l’espère vraiment.
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Message Posté le: Sam Juil 29, 2006 09:12 am    Sujet du message:
-- Smallville --


-- 1873 --



[Musique : Gary Jules – “Mad World”]


Walker entre dans la chambre où se repose Alex. Celle-ci sourit faiblement en le voyant.

- Alex : Alors ça y est, tu t’en vas ? (Walker secoue la tête)
- Walker : Non… Je reste. Seulement si tu le veux, bien sûr. (Alex sourit)
- Alex : Bien sûr que je veux que tu restes !
- Walker : Ecoute, Alex, je…
- Alex : Je sais, tu dois faire ce duel. (Walker a l’air surpris) C’est le révérend qui me l’a dit.
- Walker : Je… Je dois l’affronter, sinon il ne nous laissera jamais tranquille.
- Alex : Quand on pense que vous étiez les meilleurs amis du monde, autrefois…
- Walker : Oui… Maintenant je suis son pire ennemi. Je regrette tellement d’avoir perdu son amitié…
- Alex : C’est surtout lui qui doit le regretter. Il doit se sentir bien seul… C’est lui après tout qui refuse de te parler, pas toi…
- Walker : Oui…

Walker regarde Alex, sans rien dire. Le silence dure quelques secondes. Alex et Walker se regardent, comme s’ils communiquaient par la pensée.

- Alex : Allez, vas y, cow-boy. (Alex baisse les yeux, des larmes roulant sur ses joues, et saisit la main de Walker) Mais promets moi… De me revenir, sain et sauf.
- Walker : Je te le promets, chérie. Je t’aime.

Walker prend Alex dans ses bras, et la serre contre lui. Puis il se lève, et sort, laissant Alex seule, pleurant, comme si elle n’allait jamais le revoir.


-- La rue principale --


Walker avance dans la rue, et s’arrête devant le Saloon. Le ciel est nimbé de rouge. Le soleil est sur le point de se coucher. Le révérend Lang, Matthew Clark, son fils Ethan et sa petite amie Lilah sont à côté de Walker, et baissent les yeux. Lucas Goodfellow, le chef de la troupe de théâtre, est là aussi, sous le porche du Saloon, l’air grave. Un silence de mort s’est abattu sur la rue. La chanson de Gary Jules continue à se faire entendre.

Dans sa chambre, Alex est allongée et regarde le plafond, pensive, le visage triste. Sam Lang est à côté d’elle, assis sur la chaise, et regarde par la fenêtre, le visage tourné. Les curieux commencent à s’attrouper autour de Walker, formant une haie d’honneur. Un homme à cheval arrive au loin. C’est Traven. Il arrive dans un nuage de poussière, saute de son cheval, et se place en face de Walker, à environ 20m. Traven esquisse un petit sourire sournois, et laisse ses bras pendre, près de son ceinturon, bien en évidence. Walker fait de même. Le duel commence.



-- Smallville --


-- De nos jours --



-- La ferme des Kent --


Clark est dans la grange, et observe le ciel, l’œil vissé à l’oculaire du télescope. A travers la légère gaze de brume, l’étoile du berger brille plus fort que les autres étoiles, et c’est la seule que l’on arrive alors à distinguer.

Clark quitte le télescope et en se tournant, il aperçoit l’homme qu’il a essayé – en vain – de rattraper plus tôt dans la journée, après le vol dans le labo du Dr. Kang. Clark serre les poings, aux aguets. L’homme avance vers lui, sans sourciller.

- L’homme : Tu es la seule personne qui a réussit à me voir. Je ne sais pas comment tu fais, mais tu dois toi sûrement avoir toi aussi ta propre combinaison, je me trompe ?
- Clark : Quelle combinaison ? (L’homme entrouvre sa veste, et montre sa combinaison moulante, bleue et noire)
- L’homme : Une combinaison comme celle-là…
- Clark : Je n’ai pas de combinaison.
- L’homme : Alors comment as-tu fait pour me voir, pour ne pas t’être figé, comme les autres ?... Soit tu me mens… Soit tu n’es pas humain…

L’homme sourit. Clark ne répond pas, les sourcils froncés.

- Clark : Qu’est ce que vous voulez ? Vous avez essayé de tuer Lex, et vous venez me trouver ?
- L’homme : Je te l’ai dit, Clark, tu es le seul à ne pas t’être figé… Je n’arrive pas à comprendre pourquoi, mais le fait est que tu m’as vu…
- Clark : Comment… Savez vous mon nom ?
- L’homme : Est-ce vraiment important ? Je veux juste que tu saches une chose, je ne suis pas méchant. C’est peut être l’impression que je t’ai donné ce matin, mais je ne suis pas un méchant.
- Clark : Alors pourquoi vous êtes vous rendu à "Vanishing Point" ? Pour y voler quoi ?
- L’homme : Tu le sauras en temps voulu. Pourquoi les gens sont-ils si pressés… Ils ne prennent jamais le temps… Si tu t’asseyais quelques secondes pour réfléchir, la solution se présenterait elle-même.

L’homme tend à Clark une carte de visite, et se retourne.

- L’homme : On se reverra sûrement, Clark. Tu as en toi des ressources cachées qui font que nous nous recroiserons très bientôt. Bonne nuit.

Clark regarde la carte de visite, sans comprendre. Il lève les yeux vers l’homme, mais il a disparu.



-- Le bureau de la Torche --


Chloe est devant une étagère. Elle est entrain de fouiller dans un tiroir, à la recherche d’un dossier, quand Clark entre.

- Chloe : Alors Clark, du nouveau sur "Vanishing Point" ? (Chloe se retourne en souriant. Clark a l’air désabusé.)
- Clark : Oh, on a encore volé quelque chose à Lex, il ne veut plus me parler, et le voleur est venu me voir hier soir me souhaiter une bonne nuit. C’est parfait. (Chloe a l’air surprise)
- Chloe : Tiens donc, il t’a rendu visite…
- Clark : Oui, il m’a même donné sa carte.

Clark tend la carte à Chloe, qui la saisit et s’assoit devant son ordinateur. Elle se met alors à taper frénétiquement sur son clavier.

- Chloe : Voyons ce que mes archives contiennent sur "Walker Gabriel"… (L’écran se met à scintiller, et Chloe sourit.) Bingo !
- Clark : Qu’est ce que tu as trouvé ? (Chloe regarde l’écran, perplexe.)
- Chloe : C’est très étrange… Apparemment, ton Walker Gabriel aurait été poursuivi par le Shérif pour avoir enlevé la fille du Maire… (Chloe se tourne vers Clark, les yeux brillants) En 1873.

Clark reste bouche bée, et secoue la tête.

- Clark : Non, ça ne peut pas être lui… (Clark se penche sur l’écran, et aperçoit une photo jaunie de Walker Gabriel. C’est bien l’homme qu’il a vu dans sa grange et devant "Vanishing Point")
- Chloe : Oh si, c’est possible. Quand on sait ce qui a été volé, c’est l’évidence même.
- Clark : Qu’est ce qui a été volé ?
- Chloe : Un projecteur à tachyons… (Clark hausse les sourcils, sans comprendre) Les tachyons sont des particules qui voyagent au dessus de la vitesse de la lumière, Clark… Elles voyagent dans le temps.

Clark se met à rire, mais Chloe a l’air sérieuse.

- Chloe : Je ne rigole pas, des scientifiques ont des théories plus ou moins extravagantes sur les tachyons, mais tous sont d’accord sur un point : les tachyons inversent le rapport de cause à effet…
- Clark : J’avoue que je ne saisis pas bien, Chloe.
- Chloe : C’est simple, mettons que tu observe le projecteur émettre des tachyons sur une cible. Tu verras, grâce à la lumière, l’émission et l’impact, la cause et l’effet. Mais tu verras… L’impact avant l’émission des tachyons. (Clark a l’air troublé.)
- Clark : Ça se produit avant ? (Chloe hoche la tête.)
- Chloe : C’est ce que je dis, le rapport cause à effet est inversé, ces particules voyagent dans le temps. Des scientifiques ont essayés d’utiliser ces particules pour communiquer dans l'espace. Les ondes radios voyagent à 300000 km/s et les messages mettent plusieurs années à arriver… Alors le fait qu’elles aillent plus vite que la lumière constituait un grand avantage…
- Clark : Mais, et si les réponses arrivent avant les questions ?
- Chloe : Oui… L’effet avant la cause… C’est ce qui s’est produit. Depuis, ils essayent de les utiliser pour voyager dans le temps.

Clark se redresse et part vers le fond de la pièce. Chloe continue à regarder son écran.

- Clark : Donc, cet homme viendrait du passé ?
- Chloe : Ou du futur… En tout cas, il n’est pas de Smallville, c’est certain. Mais ce que je ne comprends toujours pas, c’est pourquoi Lex s’intéresserait au voyage dans le temps… (Clark se tourne vers Chloe) Peut être parce qu’il veut a tout prix se souvenir des semaines qu’il a perdu…
- Clark : …Ou parce que voyager dans le temps, c’est être tout puissant.

Chloe regarde Clark l’air grave. Un long silence s’installe. Clark baisse les yeux, pensif.



-- Smallville --


-- 1873 --



-- La rue principale --


Le soleil se couche. A cette heure, les hommes se rendent habituellement au Saloon, mais pas ce soir. Tout le monde est dans la rue, et assiste au duel entre les deux étrangers. Le barman, Silas, est sous le porche du Saloon, à côté de ses amis, et soupire, ses moustaches blanches flottant sur son visage rougeaud, comme des guirlandes sur un sapin de Noël.

- Silas : Je vous l’ai dit. Les étrangers n’apportent que des ennuis… Bradley, vas prévenir le Shérif Kent.

Le fils du barman, un petit gaillard de 12 ans, secoue la tête, et court dans la rue vers le bureau du Marshall, passant à côté de Traven. Ce dernier est concentré, la main pendant près de son ceinturon.

- Traven : Dégaines ! (Walker secoue la tête)
- Walker : Non, toi, dégaines ! Montre nous ce que tu as dans le ventre, Will. C’est à moi d’anticiper ton tir.
- Traven : Je ne te ferais pas ce plaisir.

Traven fixe Walker en silence. Celui-ci est concentré à l’extrême, s’efforçant de ne pas penser à Alex, et déglutit. Un silence de mort s’installe dans la rue. On entend juste le bruit du vent, et quelques chuchotements. La main de Walker se rapproche lentement de son arme.

Soudain, en un éclair, Walker saisit son revolver, et tire. Traven est touché à la poitrine, et chancelle, mais il a le temps de tirer sur Walker. Les deux hommes s’effondrent en même temps. Traven est allongé sur le sol terreux, tandis que Walker est sur les genoux, secoué par d’étranges spasmes. Il plonge sa main sous sa veste, touche la combinaison noire et bleue, et reçoit soudain une décharge. Il plonge alors dans le vide, dans un noir profond… Et il perd connaissance.



-- Smallville --


-- De nos jours --



-- Le Manoir de Lex --


Lex est caché dans la pièce voisine du salon, et regarde à travers le trou dans le mur, qui donne sur le salon. Il a une vue rêvée sur son coffre fort. Il est là depuis environ trois heures. Ses hommes ont surveillés le coffre pendant la nuit, et depuis qu’il s’est réveillé, il se trouve là, assis sur une chaise, à regarder à travers le mur, dans le silence le plus complet. Il attend le voleur. Lex frôle avec ses doigts le revolver dans sa poche, et fronce les sourcils, replongeant ses yeux dans le trou.


-- L’ancien Théâtre de Smallville --


Clark pousse la porte, qui se met à grincer péniblement. Il débouche dans un hall obscur, dont les murs sont recouverts de poussière et de toiles d’araignées. Au fond, un guichet où une vieille affiche est restée collée. Clark approche et regarde l’affiche en souriant. "Cette pièce de théâtre date d’au moins 1920", se dit Clark. Il passe derrière le guichet. La porte se trouvant derrière refuse de s’ouvrir, et Clark se voit contraint d’utiliser ses pouvoirs. D’un coup de poing, il explose la porte, et entre dans le théâtre. Des fauteuils rouges sont alignés, et au fond, une vieille estrade, avec un rideau rouge déchiré.

Le Théâtre de Smallville a été construit en même temps que la ville, en 1850. C’était l’endroit le plus fréquenté de Smallville, jusqu'à sa fermeture, en 1929, après le crash boursier. Depuis, le vieux théâtre est à l’abandon, et tombe progressivement en ruines. Néanmoins on peut encore voir ses marques de noblesse en regardant les murs et le plafond, toujours aussi richement décorés.

Clark entend des bruits de pas derrière lui, et se retourne. Walker est devant lui, le regardant d’un drôle d’air, méfiant et amusé à la fois.

- Walker : Comment tu as fais pour deviner où je me cacherais ?
- Clark : Oh ce n’était pas bien difficile. Dans un vieux journal il était dit que votre fiancée jouait ici… J’étais venu voir au cas où… Pour être franc, je ne m’attendais pas à vous trouver ici… Walker.
- Walker : Hé bien, chapeau. (Walker sourit) Je suppose que tu sais qui je suis, maintenant.
- Clark : Oui. Enfin, pas tout a fait. En fait je sais juste que vous ne venez pas d’ici…
- Walker : Si tu as une minute, je peux tout te raconter… Mais ça risque d’être long.
- Clark : J’ai tout mon temps. (Clark sourit)

Walker sourit, et monte sur l’estrade, suivi par Clark, vers les coulisses. Il pousse une porte, et part s’asseoir sur une chaise. Clark s’assoit face à lui, en regardant autour de lui.

- Walker : C’est ici que ma fiancée se changeait… En 1873. (Clark regarde l’intérieur de la loge, et se tourne vers Walker, qui a les yeux baissés) On s’est rencontrés ici. Elle jouait dans la troupe de théâtre des "Goodfellow"… J’étais venu voir leur pièce avec la famille qui m’hébergeait, les Clark…
- Clark : Les… Clark ?
- Walker : Oui. Matthew Clark, et son fils, Ethan.

Clark a l’air stupéfait. Walker remarque son air surpris, et sourit.

- Walker : Je me disais bien que tu me rappelais quelqu’un.
- Clark : C’est la famille de ma mère. C’est incroyable !
- Walker : Oui, c’est incroyable qu’à deux reprises je doive mon salut à la même famille, à cent ans d’écart. (Walker rit) Quand j’ai vu Alex jouer ici, j’ai eu le "coup de foudre", et je lui ai rendu visite dans sa loge… C’est comme ça qu’on s’est connus. Puis on s’est fiancés…

Walker a l’air perdu dans ses pensées, et sourit bêtement. Clark fronce les sourcils, en souriant.

- Clark : Mais ça ne m’éclaire pas du tout sur vous, ça, Walker.
- Walker : Je sais, je sais, c’était une petite entrée en matière. (Walker se cale sur sa chaise, et se gratte le menton) Je suis né en 2032, à Métropolis. J’ai toujours été intéressé, dans mon enfance, par la science, et j’ai passé une thèse de physique théorique. J’avais 22 ans quand un milliardaire du nom de Michael Traven est venu me trouver, et m’a encouragé à me spécialiser dans la physique quantique. Il dirigeait une société de recherche, "Quantum Corp", et m’a engagé en tant que chercheur et espion industriel.
- Clark : De l’espionnage industriel ?
- Walker : Oui, pendant un an, je me suis infiltré dans les sociétés concurrentes de "Quantum Corp", et j’ai espionné pour son compte. A 23 ans, j’étais devenu l’un des plus éminents chercheurs en physique quantique, et j’ai conçu une combinaison, qui permettait d’arrêter le temps, et même d’avancer de quelques secondes.
- Clark : Ce qui explique le fait que vous étiez invisible.
- Walker : Oui, car tout autour de moi était figé. Tout, sauf toi. Je n’ai toujours pas compris pourquoi, mais je finirais bien par trouver.

Walker sourit à Clark, qui a l’air embarrassé.

- Walker : Ne t’en fais pas, je ne révélerais pas ton secret, si tu ne révèle pas le mien.
- Clark : Je sais ce que c’est que garder un secret, vous pouvez me faire confiance.
- Walker : Alors on est d’accord. (Walker sourit) Je continue mon histoire ? (Clark hoche la tête) Ma combinaison ne permettait que d’avancer de quelques secondes dans le temps, et pour pouvoir se déplacer dans le temps, j’ai dû utiliser un mini-projecteur à tachyons. Ce sont des particules qui…
- Clark : Oui je sais ce que c’est, j’ai fais mes recherches. (Clark sourit)
- Walker : O.K… Avec les tachyons, on pouvait désormais voyager dans le temps. Le problème était que les mini-projecteurs à tachyons se trouvaient dans une société que Traven ne contrôlait pas, celle de son fils William : "Chronos Inc". J’ai dû m’introduire par effraction dans le bâtiment, pour les voler. C’était en pleine nuit, et tout se serait passé à merveille, si Traven n’avait pas alerté les gardes pour me faire arrêter, et en profiter pour voler un mini-projecteur. Il m’a mis en joue et m’a demandé de lui donner le mini-projecteur que je tenais dans la main, pendant qu’au loin on entendait les gardes arriver. J’ai refusé, et un coup de feu est parti…

Clark se regarde dans le miroir brisé, sur lequel pend une toile d’araignée, et se tourne vers Walker.

- Clark : Et ?
- Walker : Et Traven est mort. Il s’était tiré dessus par mégarde. Son fils et les gardes sont arrivés, et ils ont crus que je l’avais tué. Alors, j’ai enclenché le mini-projecteur… Je me suis retrouvé en 1925. Bien que je me sois caché, Traven m’a retrouvé, et il voulait me le faire payer.
- Clark : Vous voulez dire qu’il essayait de vous tuer ?
- Walker : Oui. Nous étions les meilleurs amis du monde autrefois, mais depuis ce jour, il n’a cessé de me traquer. Après plusieurs voyages dans le temps, je me suis retrouvé en 1873, à Smallville, et je pensais avoir réussi à le semer. J’ai été surpris par le Shérif de Smallville, en plein désert, là où je m’étais matérialisé. Il m’a emmené avec lui, et a demandé au ranch des Clark de me prendre dans leur ferme…
- Clark : Donc vous étiez garçon de ferme chez les Clark ?
- Walker : Oui, le Shérif Kent avait demandé aux Clark de me prendre, et j’ai passé un mois de rêve parmi eux…
- Clark : Le Shérif… Kent ?

Clark est abasourdi. Walker sourit, surpris.

- Walker : Ne me dis pas que tu le connais lui aussi !
- Clark : Je m’appelle Clark Kent. (Walker est stupéfait)
- Walker : Et bien, tu parles d’une coïncidence. (Un petit silence s’installe, où Clark et Walker se dévisagent en souriant. Walker éternue, et reprend son histoire.) J’ai donc passé un mois de rêve chez les Clark. J’ai rencontré ma fiancée, je pensais m’installer à Smallville avec elle… Mais Traven m’a retrouvé, et m’a provoqué en duel. Le mini-projecteur sous ma combinaison a été touché par accident, et je me suis retrouvé ici, en 2005. Je ne savais plus quoi faire… Ma combinaison arrêtait le temps, mais le mini-projecteur ne produisait plus de tachyons. Alors, j’ai mené ma petite enquête et j’ai découvert que la "Vanishing Point" avait conçue quelques projecteurs, encore basiques, mais que je pourrais utiliser. J’en ai volé un, et c’est là que je t’ai rencontré.

Walker baisse les yeux, et reste silencieux quelques secondes.

- Walker : Voilà, tu sais tout.
- Clark : Mais… (Clark a l’air surpris) Vous êtes entrain de me dire que vous n’êtes pour rien dans la mort du Dr. Kang ?
- Walker : Non, je n’y suis pour rien… Je ne suis pas un tueur. C’est sûrement Traven, qui m’a suivi jusqu’ici. Je pensais l’avoir tué, mais apparemment je l’ai raté.
- Clark : Pourquoi ne partez vous pas, si vous avez un projecteur ? Il n’a volé qu’un prototype qui ne fonctionne pas… (Walker sourit)
- Walker : J’ai besoin de plus de pierres vertes pour voyager dans le temps. La technologie de la "Vanishing Point" est imparfaite. Si je partais maintenant, je me retrouverais dans le passé, mais sûrement pas en 1873.
- Clark : Alors, Lex se serait retrouvé…
- Walker : Il se serait perdu dans le temps. Il n’aurait jamais pu rentrer, car ses réserves de pierres auraient été épuisées, et il n’avait pas ma combinaison.
- Clark : Traven a lui aussi une combinaison ?
- Walker : Oui… J’en ai conçu plusieurs pour son père. Il a lui aussi besoin d’un projecteur et de pierres pour rentrer, car son mini-projecteur a dû également être endommagée… Je ne sais pas d’où viennent ces pierres, mais elles semblent "booster" les tachyons. (Clark sourit)
- Clark : Elles viennent de l’espace. (Walker regarde Clark, surpris)
- Walker : Je vois… Et bien j’ai besoin de ces pierres pour partir, et d’un autre projecteur…
- Clark : Et Traven aussi.
- Walker : Oui. Tu as parfaitement résumé la situation, je crois.
- Clark : Mais pourquoi êtes vous venu me trouver ?
- Walker : Tu es le seul à ne pas t’être figé. Tu as un don, Clark. Je ne sais pas encore ce que c’est, mais il pourrait m’être utile…
- Clark : Le seul problème, c’est que ces pierres me rendent faible…
- Walker : Oh. C’est ton point faible ? Dis moi, quels sont donc tes pouvoirs ?

Clark sourit, et se lève. Avec ses yeux, il enflamme la corbeille à côté de Walker, soulève la chaise et Walker avec une main, avant de courir en super vitesse, et de se retrouver à l’autre bout de la pièce en un millième de secondes.

- Clark : Est-ce que ça suffira ? (Walker rit et éteint le feu dans la corbeille.)
- Walker : Oui ! Oui, ça suffira. Je suis vraiment très impressionné… Tu n’es pas d’ici, toi non plus, je me trompe ?
- Clark : Disons que… Je ne suis pas né à Smallville.

Walker sourit, se lève, et avance vers Clark.

- Walker : J’ai besoin de toi pour m’aider à voler le deuxième projecteur. En temps normal, je peux le faire tout seul, mais Lex Luthor l’a enfermé dans son coffre fort, et Traven est à ma poursuite… J’ai besoin d’un petit coup de main. (Clark sourit)
- Clark : Pas de problème.

Clark tend sa main à Walker et celui-ci la serre en souriant.
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Message Posté le: Lun Juil 31, 2006 13:02 pm    Sujet du message:
alors là, tu déconnes kronos ! où qu'elle est la suite ????? Smile
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Message Posté le: Ven Sep 01, 2006 23:23 pm    Sujet du message:
-- Le Manoir de Lex --


Le salon est plongé dans une semi obscurité. Seul un mince rayon de soleil passe à travers les vitraux des fenêtres. De son poste d’observation, Lex voit toute la pièce. Cela fait un moment qu’il attend la venue du voleur, et il commence à s’impatienter et à sentir la fatigue le gagner. Lex retire son œil du trou, et soupire. Il se retourne et boit une gorgée de scotch, avant de se repositionner de manière à voir la bibliothèque.

- Walker : Tu connais le code secret qui ouvre le coffre ?

Clark secoue la tête. Ils sont entrés le plus facilement du monde, en passant devant des gardes et des chiens figés. Walker se tient devant la bibliothèque, interrogatif. Clark soupire, et marche dans la pièce, devant le bar et le bureau de Lex. Dehors, quelques feuilles mortes qui virevoltaient, emportées par le vent, se sont figées.

- Clark : Oui… Enfin, s’il n’a pas changé. Lex me l’a donné il y a longtemps, avant d’aller à Belle Reve…
- Walker : Belle Reve, l’asile ? (Walker a l’air étonné, mais Clark sourit faiblement)
- Clark : C’est une longue histoire. Aujourd’hui c’est du passé, il est guérit. (Walker secoue la tête, et sourit à son tour)
- Walker : Bien, je te laisse taper le code, Clark.

Clark s’avance vers les étagères de la bibliothèque, et ouvre la cache qui dissimule le coffre-fort de Lex. Puis il tape le code, avant de se tourner dépité vers Walker.

- Clark : Il a dû le changer…
- Walker : Hum, laisse moi faire.

Walker pose le sac qu’il tenait en bandouiller sur le sol, l’ouvre en grand, et en sort tout un équipement. Clark siffle.

- Clark : Où est ce que vous avez trouvé ça ?
- Walker : J’ai dû "l’emprunter". (Clark fait une moue, devant le sourire amusé de Walker) Grâce à ça, je devrais réussir à trouver le code…

Walker colle au coffre une ventouse reliée à une petite machine métallique de la taille d’une boîte de cigare, et place des écouteurs à ses oreilles. Clark observe la scène en silence. Alors que dans la pièce voisine, Lex est figé, Clark commence à s’impatienter, le temps ne pouvant rester suspendu indéfiniment. Au bout de quelques secondes, Walker se redresse, triomphant, et tape le code.

- Walker : Oh, ça ne marche pas… Il faut… Insérer une clé en même temps. Sans cette clé, nous pouvons toujours espérer l’ouvrir…
- Clark : Alors laissez moi faire.

Clark s’avance, et frappe dans le coffre de toutes ses forces. Walker regarde le coffre défoncé, et sourit. Il sort un écarteur, et élargit le trou dans le coffre. Clark commence à se sentir mal.

- Clark : Dépêchez vous…

Clark tend à Walker une boite en plomb, souffrant sous l’effet de la kryptonite contenue dans le projecteur. Walker la saisit, tout en sortant le projecteur du coffre. Il s’accroupit, ouvre le projecteur, en sort les pierres, et les met dans la boite. Clark souffre toujours, et Walker s’apprête à refermer la boîte, quand quelque chose le force à se relever et à abandonner Clark à son sort.

- Clark : Walker…

Walker est debout, et regarde devant lui, l’air sombre. Traven sourit. Il porte une combinaison bleue et noire lui aussi, et tient dans sa main son revolver.

- Traven : Tu croyais m’avoir eu, pas vrai ? Tu n’as réussi qu’à tirer dans mon projecteur.
- Walker : Toi aussi…
- Traven : Oui, moi aussi. Mais je ne te raterai pas, cette fois. Donne moi ce projecteur.

Clark pendant ce temps est tordu en deux. Devant lui Walker et Traven commencent à disparaître, car il n’arrive plus à rester en super-vitesse. Bientôt, Lex arrivera à le voir… Walker soupire, et baisse les bras contre son corps, près à saisir le revolver qu’il a caché dans sa chaussure.

- Walker : Pourquoi ne veux tu pas accepter la vérité, Will. Je n’ai pas tué ton père.
- Traven : Tais-toi ! Jusqu'à preuve du contraire, je t’ai vu penché sur son corps, avant de disparaître comme un voleur. C’est ce que tu es, un voleur. Tu voles des vies. Maintenant, c’est moi qui vais te la prendre.

Walker baisse les yeux, et saisit son revolver en un éclair. Traven, plus rapide, tire et atteint Walker à l’épaule. Celui-ci s’effondre. Traven avance vers lui en souriant, mais Walker arrive à se redresser et tire dans sa poitrine. Traven, surpris, recule en crachotant du sang. Walker se relève, et referme la boite en plomb. Clark cesse de souffrir, et Walker qui avait commencé à disparaître se re-matérialise devant lui. Il est penché au dessus de Traven, qui le regarde sans rien dire, du sang ruisselant sur sa poitrine.


[Musique : Eva Cassidy – “Somewhere over the rainbow”]


- Walker : Je suis désolé, Will. Mais tu ne voulais pas me croire. Tu m’as forcé à le faire. (Walker a des larmes qui coulent sur ses joues)
- Traven : Jures… Jures-moi que tu n’a pas tué mon père, et je te pardonnerais.
- Walker : Je te le jure, c’était un accident…

Traven saisit la main de Walker, et sourit, avant de fermer les yeux, l’air serein. Walker s’essuie le visage avec sa main, et se tourne vers Clark, qui se redresse lentement.

- Walker : Tu vas bien ?
- Clark : Oui… (Clark regarde un instant le corps de Traven, et baisse les yeux)
- Walker : Partons d’ici, vite.


-- La Ferme des Kent --


Clark est assis dans son fauteuil, dans la grange. Walker est assis face à lui, l’air pensif.

- Walker : Clark, si ça te dérange de m’héberger, ne me le propose pas… Je peux très bien continuer à dormir au théâtre…
- Clark : Non, non, je vous dis que ça ne me dérange pas du tout. Au contraire, je serais heureux que vous acceptiez.
- Walker : Merci. (Walker sourit) J’ai maintenant tout ce qu’il me faut pour rentrer, mais je dois encore réparer ma combinaison… Tu es vraiment sûr ?
- Clark : Oui ! Mes parents sont d’accord, et je vous assure que ça ne me dérange pas.

Clark rit devant l’air gêné de Walker. Celui-ci se lève, tout en posant son gilet pare-balle sur la petite table, et, les mains pendantes, s’avance vers la fenêtre et contemple les étoiles.

- Walker : Tu t’es déjà demandé si tu étais fait pour vivre ici, Clark ?

Walker continue à regarder le ciel, et la lune briller à travers les minces nuages, repensant au moment où il a posé cette même question au pasteur Lang.

- Clark : Oui, bien des fois. (Walker se tourne vers Clark, surpris.) J’ai souvent pensé que je n’étais pas à ma place ici, et je me suis même senti étranger à ce monde, quand j’ai su d’où je venais… Mais quand je regarde autour de moi, l’endroit où je vis, mes parents, et mes amis… Je me rends compte que je suis chez moi. Smallville, c’est là où je vis, et c’est le seul endroit où je me sens vraiment à ma place.

Walker sourit, et regarde à nouveau le ciel, pensif.

- Clark : Et vous, il y a un endroit où vous vous sentez chez vous ?
- Walker : Oui… Si tu savais comme il me manque…

Vue sur la lune qui brille dans le ciel. La caméra reste fixée sur la lune, puis redescend lentement…


-- Smallville --


-- 1873 --



Alex est debout devant la fenêtre, en robe de chambre, et regarde dehors, pensive, l’air triste. Cela fait deux jours que Walker a disparu, comme par magie, pendant son duel. Alex soupire et regarde la lune briller. "Comment vivre sans Walker, comment continuer à vivre ?", pense-t-elle. Sans lui, elle se sent comme étrangère dans ce monde, seule, comme si on lui avait retiré une partie de son âme. Mais il lui a promit qu’il reviendrait, et Alex se raccroche à cet espoir.

Le pasteur Lang entre soudain dans la pièce, accompagné de Mr. Ilieva, le maire de Smallville. Alex se retourne et sourit tristement à son père.

- Mr. Ilieva : Alex… Je suis désolé de ne pas avoir pu venir avant, j’étais à Métropolis. (Alex hoche la tête)
- Révérend Lang : Mais que faites vous debout ? (Le pasteur prend le bras d’Alex)
- Alex : Je me sens mieux, je vous assure. (Alex tressaillit, prise d’un vertige)

Le pasteur Lang fronce les sourcils et aide Alex à s’allonger dans le lit. Son père s’assied à côté d’elle et fait un petit signe au pasteur. Celui-ci sourit et sort.

- Mr. Ilieva : Ma chérie… Je suis désolé, si désolé… Mais finalement c’est peut être mieux ainsi. Tu sais maintenant qui est cet homme…
- Alex : Ne me dis pas que tu crois à ces histoires de sorcellerie, papa ?!
- Mr. Ilieva : Je n’ai pas dit que j’y croyais. Mais tout le monde l’a vu disparaître avec ce Traven pendant le duel… C’est difficile de ne pas croire à… (Alex soupire)
- Alex : Il y a sûrement une raison rationnelle à cela, ça ne t’est pas venu à l’esprit ?
- Mr. Ilieva : Hum, a moins d’avoir inventé une machine capable de disparaître comme par magie, je ne vois pas… (Alex ferme les yeux) Alex, crois-moi, tu dois l’oublier… Il ne reviendra pas. (Alex ne répond pas et garde les yeux fermés. Mr. Ilieva soupire, se lève et passe sa main dans les cheveux de sa fille.) Je reviendrais voir comment tu te sens. (Il embrasse son front, et sort)

La porte se referme dans un claquement sourd. Alex ouvre les yeux, et reste quelques instants à regarder le plafond, avant de pleurer.


-- Smallville --


-- De nos jours --



Walker soupire, et se retourne vers Clark.

- Walker : J’ai fais une promesse… Mais je ne sais pas si je pourrais y retourner.
- Clark : Pourquoi ? (Clark a l’air surpris)
- Walker : Ils m’ont vus disparaître pendant le duel… Et…

Walker s’arrête en voyant une jeune fille grimper les escaliers. Clark tourne la tête, et aperçoit Lana. Walker l’observe, comme subjugué par sa beauté.

- Lana : Oh désolé, Clark, je ne savais pas que tu avais de la visite. Je reviendrais plus tard.
- Clark : Non !! (Lana regarde Clark surprise) Euh, je voudrais te présenter mon oncle Walker.

Walker avance vers Lana et lui serre la main, en souriant. Clark se lève du fauteuil.

- Walker : Bonjour… Je suis de passage, je repars demain. J’étais venu voir mon neveu… Depuis le temps que j’entends parler de lui…
- Lana : Enchantée. (Lana a l’air un peu gênée, et sourit maladroitement) Lana Lang.
- Walker : Lang ?

Walker a l'air surpris d'entendre le nom du pasteur, mais se ravise et sourit.

- Walker : Enchanté. (Lana regarde vers Clark, l'air gênée)
- Lana : Clark euh… Je te vois plus tard, O.K. ?

Clark hoche la tête en souriant. Lana lui sourit, le regarde quelques instants sans rien dire, et s’en va. Walker la regarde descendre, l’air amusé, et se tourne vers Clark, qui regarde ailleurs.

- Walker : Et bien… Il n’y a pas de doute, vous vous aimez, pas vrai ?
- Clark : Quoi ? (Clark le regarde l’air ahuri)
- Walker : Il suffit de vous regarder pour voir à quel point vous vous aimez. Ça se voit tout de suite… (Clark baisse les yeux)
- Clark : Il fut un temps où nous nous aimions, c’est vrai. Mais c’est du passé. Maintenant, elle a un petit ami, et ils vont se marier… (Walker sourit)
- Walker : Se marier ? Comme ça serait romantique…
- Clark : Qu’est ce qui serais romantique ?
- Walker : L’enlever le jour de son mariage.

Clark regarde Walker avec des yeux ronds. Walker éclate de rire en voyant sa tête.

- Walker : Je plaisantais. Ce que je voulais dire, c’est qu’elle n’est pas encore mariée, c’est tout. (Clark hausse les épaules)
- Clark : Elle ne reviendra plus jamais vers moi. J’ai eu plusieurs chances que j’ai négligées, c’est fini…
- Walker : Si mes voyages m’ont appris quelque chose, Clark, c’est que rien n’est jamais fini. Pas avant que l’adversaire soit K.O.

Walker donne une petite tape sur l’épaule de Clark, et avance vers la fenêtre, l’air pensif.


-- Le Manoir de Lex --


Lex est assis à son bureau. En face de lui un homme à l’aspect patibulaire se tient debout, et montre du doigt l’ordinateur portable posé sur le bureau.

- Lex : Merci, Murdock.
- Murdock : Il y a tout ce que vous avez demandé… Ce qui s’est passé entre minuit et six heures.
- Lex : Merci. Vous pouvez y aller. Dites à Downer qu’il peut entrer.

Murdock hoche la tête et sort. Dans le couloir, il fait signe à Downer, qui secoue la tête et entre dans le bureau où l’attend Lex.

- Downer : Alors ?
- Lex : Je vous attendais pour regarder avec vous. Ce sont les vidéos des caméras de surveillance d’hier. Je pense que nous allons avoir la réponse à nos questions.

Downer secoue la tête, et s’avance, pensif.

- Downer : La police a identifié le corps ?
- Lex : Non. Ils ne savent pas qui c’est. Il n’est fiché nulle part, n’a pas de papiers… Il n’avait qu’une étrange combinaison bleue. Je l’ai gardée a votre attention avant d’appeler la police.

Lex montre la combinaison, posée sur une petite table. Downer s’approche de celle-ci. La combinaison est tachée de sang. Une balle a apparemment fait un trou de la taille d’une noisette. Downer fronce les sourcils avec intérêt.

- Downer : Je peux la prendre avec moi au labo ? (Lex hoche la tête en guise de oui) Merci. Ça n’est sûrement pas une combinaison ordinaire…

Downer se retourne et part s’asseoir en face de Lex, les yeux rivés sur l’écran de l’ordinateur. Lex sans un mot pianote sur son clavier, et la vidéo se lance. C’est une vue du coffre-fort. Sur la vidéo, rien ne se passe. Les heures défilent… 1h du matin, 5h, 8h… Arrivés aux alentours de 15h, l’image se met soudain à scintiller, et le corps du mystérieux voleur apparaît, raide mort. Le coffre, lui, est défoncé, et vide.

- Downer : C’est incompréhensible… Comment a-t-il pu apparaître comme ça, par magie ?!

Lex ne répond pas, retourne en arrière, stoppe, et relance, image par image.

Code:
15:15:02:01 - Le coffre est fermé, il n’y a personne.
15:15:02:02 – Une silhouette recroquevillée sur le sol apparaît dans un coin. Le coffre a été défoncé. Le projecteur a disparu.
15:15:02:03 – La silhouette a disparue.
15:15:02:04 - Le corps sans vie d’un homme apparaît.
15:15:02:04 à 15:16 – L’image reste la même.
15:16:00:02 – Lex et ses hommes entrent dans la pièce.


Les yeux de Downer se mettent à briller, et il montre l’image du doigt, surexcité.

- Downer : Vous avez vu la silhouette ?
- Lex : Oui. On ne voit pas bien son visage… Je vais demander à mes hommes de rendre l’image plus nette et de la grossir… Vous avez une idée de ce qui a bien pu se passer ? (Downer hausse les épaules, se racle la gorge, et regarde l’écran)
- Downer : Oui, je pense avoir compris… La combinaison devait servir à aller à une vitesse si rapide que l’environnement se fige et que l’on ne peut pas être vu.
- Lex : Vous voulez dire que le temps est arrêté ?
- Downer : En quelque sorte. Mais c’est techniquement impossible. Personne n’a jamais réussi à faire cela.
- Lex : Et bien, vous pourrez examiner et étudier cette combinaison tant que vous voudrez. (Lex sourit)
- Downer : Est-ce que ça veut dire que vous continuez à nous financer ?
- Lex : Bien sûr. J’espère avoir des résultats rapides.

Downer se lève en souriant et serre la main de Lex, puis saisit la combinaison et se dirige vers la porte.

- Downer : Nous ferons de notre mieux, Mr Luthor. Merci.

La porte se referme. Lex a le regard tourné vers l’écran, l’air pensif. Il retourne en arrière, et bloque sur 15:15:02:02.


-- La ferme des Kent --


Jonathan regarde par la fenêtre. Dans la cour, Clark et Walker parlent, l’air tristes. Walker a revêtu sa combinaison bleue et noire, et s’apprête a partir.

- Martha : Tu crois à ces histoires ? (Jonathan se retourne)
- Jonathan : Je ne sais pas… Nous verrons bien, s’il disparaît toute à l’heure, alors c’est que c’était vrai.
- Martha : En tout cas j’ai rarement vu Clark regarder quelqu’un avec cet air…
- Jonathan : Quel air ?
- Martha : L’air que l’on a quand on parle à quelqu’un qu’on respecte et qu’on admire…
- Jonathan : Oui je vois ce que tu veux dire, c’est cet air qu’ont les disciples quand il parlent à leurs mentors.

Jonathan se retourne vers la fenêtre après avoir adressé un sourire à sa femme, qui est assise à la table de la cuisine, et qui fait les comptes, triant les factures éparpillées un peu partout sur la table.

Dans la cour de la ferme, Clark et Walker se font leurs adieux. Clark a l’air triste, mais s’efforce de sourire.

- Walker : Normalement, avec les réparations que j’ai faites, ça devrait marcher.
- Clark : Oui… (Clark regarde le sol, sans savoir quoi répondre)
- Walker : Merci, Clark. Ton aide m’a été très précieuse. J’espère qu’on se reverra un jour, et qu’on pourra à nouveau s’entraider. J’ai une dette envers toi.
- Clark : Non, c’est moi qui en aie envers vous. Vous m’avez sauvé la vie, et vous m’avez ouvert les yeux… (Walker a l’air surpris)
- Walker : Si tu parles de la blague que j’ai faites sur Lana…
- Clark : Non, je ne parle pas de cela… En vous voyant tout faire pour rentrer, par amour, séparé de celle que vous aimez par… le Temps, je me suis rendu compte à quel point je voudrais être comme vous. J’espère vous ressembler et être aussi courageux que vous, plus tard.
- Walker : Clark… (Walker lui saisit le bras) Tu es déjà comme moi. Il ne faut surtout pas que tu changes. J’ai fais beaucoup d’erreurs, et je ne veux pas que tu en fasses, toi aussi. J’ai perdu mon innocence en faisant tous ces voyages, mais toi… Tu dois la garder, tu comprends ? (Clark sourit tristement et hoche la tête)
- Clark : Oui, je comprends.
- Walker : Au sujet de Lana… (Clark fronce les sourcils) Non, rien ! (Walker rit) Bon, et bien, c’est ici que nos routes se séparent.

Walker serre la main de Clark, et appuie sur le bouton de sa combinaison, qui se met à vrombir et à scintiller.

- Clark : Je peux vous poser une question ?
- Walker : Tout ce que tu voudras.
- Clark : Où est ce que vous irez ? (Walker sourit)
- Walker : Même pour tout l’or du monde, je ne saurais pas te répondre. Je me laisserais porter par le hasard… (Walker lance un clin d’œil à Clark, qui sourit)
- Clark : Au revoir, Walker.
- Walker : Au revoir, Clark. Et n’oublie pas : Quand le chemin de ta destinée s’obscurcit, une autre voie s’illumine.

Walker enclenche le projecteur, et le vent se met soudain à souffler plus fort autour d’eux. Des petits éclairs jaillissent, et la combinaison s’illumine. Un gros flash de lumière aveugle Clark quelques secondes. Quand celui-ci rouvre les yeux, Walker a disparu.



-- Smallville --


-- 1873 --




Alex est dans son lit, songeuse. Walker a bel et bien disparu, et elle commence à se demander si son père n’avait pas raison à son sujet. Elle soupire, et ferme les yeux en posant sa tête sur l’oreiller.


Matthew Clark est courbé en deux, une bêche à la main, et travaille dans son champ. Le soleil brille haut dans le ciel et il fait vraiment chaud, pour la saison. Une ombre approche dans son dos. Matthew se retourne. C’est Walker.


[Musique : Sarah McLachlan – "Push"]


- Matthew : Walker ! (Matthew lui attrape l’épaule, en souriant) On te croyait mort. Tu as disparu si étrangement… Tu sais que des bruits commençaient à courir sur toi…
- Walker : Je sais. Je ne peux pas vous expliquer, mais je ne peux pas rester. Je suis venu vous dire adieu, Matthew. Je vous remercie infiniment pour tout ce que vous avez toujours fait pour moi, et j’espère un jour vous rendre la pareille, à vous, ou à votre famille…

Walker pense au fond de lui à Clark, descendant de cette honnête famille de fermiers. Matthew sourit, mais il a l’air triste.

- Matthew : Et tu reviendras ? (Walker reste quelques secondes silencieux)
- Walker : …Oui.

Walker baisse les yeux, sachant très bien qu’il ne reviendra sûrement jamais. Matthew secoue la tête, comme rassuré, et regarde derrière Walker.

- Matthew : Ethan ! (Ethan sort de la maison et approche, l’air un peu surpris) Walker s’en va…
- Ethan : Oh… Tu vas me manquer, mon vieux… J’espère que tu reviendras nous voir…
- Walker : Je… Je reviendrais. Bien, je dois y aller.
- Matthew : Et Alex ? Tu vas lui dire au revoir ?
- Walker : En fait… Pas vraiment.
- Matthew : Comment ? Mais…

Matthew semble avoir comprit et sourit, toujours aussi tristement, mais il semble heureux pour son ami Walker.

- Matthew : Tu sais, tu me rendrais très heureux si tu voulais bien me tutoyer.
- Walker : Très bien, Matthew. Tu vas me manquer. Je repasserai te voir, toi et ta famille. (Walker donne l’accolade à Matthew) Portes toi bien.

Walker se retourne, et se dirige vers son cheval, en s’efforçant de ne pas se retourner. Puis il monte sur sa monture et lève la main en l’air, avant de partir au galop. Derrière lui, il entend la voix de Matthew.

- Matthew : Bonne route, mon ami !

Matthew regarde le nuage de poussière disparaître au loin, puis prend son fils par l’épaule, et rentre avec lui dans la maison.


Alex commence a s’endormir, quand le silence qui règne est soudain troublé par le hennissement d’un cheval, quelques cris, et des bruits de pas dans l’escalier. Alex ouvre les yeux, surprise, et écoute silencieuse les pas se rapprocher de la porte, inquiète à l’idée de la personne qui va entrer. Celle-ci monte les escaliers, et une fois arrivée devant la porte de la chambre, les bruits cessent pendant quelques minutes. Soudain, la porte s’ouvre sur Walker.

- Alex : Walker !!

Alex rit, et se lève de son lit. Walker la prend dans ses bras, et ils pleurent tous deux de joie.

- Alex : Je pensais… Ne plus jamais te revoir…
- Walker : Moi aussi… Mais tu me manquais trop… Je ne pouvais pas imaginer l’avenir sans toi. (Walker regarde Alex dans les yeux et l’embrasse) Je ne peux plus rester ici. Je dois partir…
- Alex : Alors je te suivrais, où que tu ailles.
- Walker : Même si ton père lance le shérif a nos trousses ? Et même si nous ne savons pas où aller ?
- Alex : Même si la terre s’écroule sous nos pieds, je te suivrais.

Walker sourit, soulève Alex, et la tient dans ses bras. Puis il descend avec elle les escaliers. Sous le porche, le pasteur Lang est là, penché au dessus du garde qui était devant la porte.

- Walker : Ne vous inquiétez pas, il n’aura qu’une mauvaise bosse. Au revoir, révérend. Dites au Shérif Nat que l’amour est plus fort que tout, je pense qu’il comprendra.
- Alex : Pasteur, dites à mon père que je l’aime, mais que j’aime Walker et que je ne peux pas le laisser partir sans moi…
- Révérend Lang : Ne vous en faites pas. Je le ferais. Partez maintenant, avant qu’ils n’arrivent !

Walker sourit, et après avoir aidé Alex à s’asseoir derrière lui, ils partent tous les deux au galop, vers l’inconnu.


-- Smallville --


-- De nos jours --


-- La grange des Kent --



Clark est assis dans son divan, perdu dans ses pensées. Il n’entend même pas Lana grimper les marches, et quand celle-ci lui prend le bras, il sursaute.

- Clark : Lana ! Je ne t’avais pas entendu entrer.
- Lana : Ton oncle Walker est parti ?
- Clark : Oui… (Lana s’assied à côté de Clark) Il est rentré chez lui. Tu voulais me dire quelque chose, toute à l’heure ?
- Lana : Oui… C’est à propos de Jason.
- Clark : Ah bon ? Qu’est ce qu’il y a ?
- Lana : Il est parti. (Clark a l’air surpris) Je lui ai dit que je n’étais pas encore prête pour me fiancer, et il l’a mal pris… Ce matin, je l’ai surpris au moment où il rangeait sa valise. Il est parti, sans d’autres explications qu’il n’était pas assez bien pour moi… Je pensais qu’il accepterait d’attendre pour moi, mais apparemment je me suis trompée.
- Clark : Tu es vraiment sure qu’il parlait de ça ? Et si c’était à cause de sa mère ? Tu m’as dit qu’elle était venue te parler…
- Lana : Je ne sais pas… Toujours est-il qu’il est parti. Je voulais te remercier pour tes conseils… J’ai écouté mon cœur, et il m’a dit que je n’étais pas prête. Et je voulais aussi m’excuser pour mon attitude envers toi ces temps-ci. Je n’ai pas été très gentille avec toi…
- Clark : Ce n’est pas grave, Lana. Je ne t’en veux pas.

Clark sourit à Lana, qui sourit légèrement, et embrasse Clark sur la joue. Clark et Lana restent quelques instants les yeux dans les yeux, silencieux, assis dans le divan, avant de se lever, gênés. Clark accompagne Lana en bas, et arrivés dans la cour, celle-ci se retourne en souriant.

- Lana : Tu te souviens quand je t’avais demandé si tu croyais au destin ?
- Clark : Oui, tu pensais à ton tatouage en me demandant cela…
- Lana : Tu m’avais répondu que tu ne voulais pas croire au destin, et je t’avais dit qu’on ne pouvait pas y échapper… Et bien, j’avais tort. Je pense qu’on fait chacun son propre destin. Il n’y a pas de chemin tout tracé…

Clark sourit, et fait un petit signe à Lana, qui monte dans sa voiture et part. Clark reste quelques instants à regarder la voiture s’éloigner, puis se retourne et se dirige vers sa maison.



-- Smallville --


-- Une époque inconnue --




Alex sourit et regarde Walker dans les yeux.

- Alex : Oui.

Le prêtre se tourne vers Walker, qui sourit. Il n’a jamais été aussi heureux de toute sa vie.

- Le prêtre : Et vous, Walker Gabriel, acceptez vous de prendre pour épouse mademoiselle Alexandra Ilieva, ici présente, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

Dans l’église, une dizaine de personnes à peine sont rassemblées pour l’événement. Ce sont tous les nouveaux amis de Walker et d’Alex. Un petit groupe d’amis, un petit cercle fermé. Walker regarde Alex dans les yeux.

- Walker : Oui.
- Le prêtre : Je vous déclare unis par les liens du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée.

Walker prend alors sa femme dans ses bras, et la contemple. Ils s’embrassent alors, à nouveau ensemble, réunis à jamais, triomphants du Temps qui passe.

[La caméra remonte lentement au dessus du couple qui s’embrasse, et filme toute l’église, avant que l’écran ne devienne noir – Fin de la chanson de Sarah McLachlan - Push]



FIN



Générique


Clark Kent -- Tom Welling
Lana Lang -- Kristin Kreuk
Chloe Sullivan -- Alisson Mack
Lex Luthor -- Michael Rosenbaum
William Traven – Asthon Kutcher
Walker Gabriel – Collin Farell
Alexandra Illieva – Amy Acker
Nathaniel Kent (le shérif) - Dylan McDermott
Mary Kent – Summer Phoenix
Matthew Clark – Stanley Anderson
Ethan Clark – Colin Hanks
Lilah Coogan – Eliza Dushku
Thomas Lang (le pasteur) – Peter Gallagher
Sam Lang – Liam Aiken
Fiona Lang – Mischa Barton
Mr. Illieva (le maire) – Stuart Wilson


.Scénario et personnages inspirés par "Chronos" - DC Comics©.
tyseb
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Message Posté le: Ven Sep 01, 2006 23:45 pm    Sujet du message:
tu peux me le donner en mp sous fichier word stp ?
mes yeux n'aiment pas lire sur les moniteurs mais j'ai envie de te lire chronos. merci d'avance !
RichMurray
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Message Posté le: Ven Sep 01, 2006 23:49 pm    Sujet du message:
J'ai trouvé ce scénario ininteressant doublé d'une niaiserie parfois insolente. Mais j'imagine que ce dernier a été imaginé d'après la série. En tous cas une bonne tranche de rigolade.
Kronos
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Message Posté le: Sam Sep 02, 2006 07:53 am    Sujet du message:
RichMurray a écrit:
J'ai trouvé ce scénario ininteressant doublé d'une niaiserie parfois insolente. Mais j'imagine que ce dernier a été imaginé d'après la série. En tous cas une bonne tranche de rigolade.


Si c'est pour me dire ça, ça ne sert à rien de poster ! Et puis je ne te cache pas que je me contrefiche de ton avis ; Tu n'aime rien, de toute façon.

tyseb >> Okay, je t'enverrai ça ce soir en mp ^^
tyseb
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Message Posté le: Sam Sep 02, 2006 10:10 am    Sujet du message:
merci kronos. 2h du mat ...j'crois que tu m'as oublié arrrrrrrrrrrrggh ^^
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Message Posté le: Lun Sep 04, 2006 18:58 pm    Sujet du message:
en tout cas, histoire d'être une fois de plus en désaccord ac rich, j'ai beaucoup aimé !

mais je suppose qu'en plus d'être une bête côté musique, rich doit aussi l'être côté littéraire...
Kronos
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Message Posté le: Lun Sep 04, 2006 19:08 pm    Sujet du message:
Merci butterflyz ^^ Chacun ses gouts, rich a le droit de ne pas avoir aimé.. ^^

tyseb, désolé j'avais oublié oui, je viens de t'envoyer un mp ^^
tyseb
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Message Posté le: Lun Sep 04, 2006 20:35 pm    Sujet du message:
j'viens de voir ton message pas de pb mais ça n'a pas l'air de s'ouvrir
@+sur msn ...
butterflyz0986
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Message Posté le: Lun Sep 04, 2006 22:01 pm    Sujet du message:
[quote="Kronos"]Merci butterflyz ^^ Chacun ses gouts, rich a le droit de ne pas avoir aimé.. quote]

oui, mais pas de juger de cette façon si hautaine ! quand je n'aime pas quelque chose, je me permets pas de dire que c'est d'une "niaiserie quasi insolente"...

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