Le rire cynique

Alexandre-le-très-petit · Posté le: Lun Juil 03, 2006 11:53 am Sujet du message: Le rire cynique

Le rire cynique

Pour rire après les couvents de cascades, le vent n’en chassa aucun. Selon la postérité et les profils étrangers, l’or en chansons vola sous les courants retournés. Ainsi, toutes les joues grasses s’envolèrent pour jouer avec les promontoires tropicaux, depuis les brousses amères aux crevasses étoilées.
Le rire déborda, pour inonder le monde : il noya ses larmes, frémissantes encore, dans le cœur étrange de l’enfant. Ce fut léger comme une aurore, apaisant comme une note... La tristesse chante donc l’amour silencieux, le sourire inépuisable.
Et vieillissant, l’enfant s’en alla rêver, sur le calme radieux, embrasser de l’œil sa source, le soleil, pour lui glisser trois larmes de sa haine...

Mandos · Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2006 Messages: 1148

Tiens, sur celui-là, je bute un peu. Le travail sur l'imaginaire est très plaisant, mais je trouve que la musicalité manque de coulant. Enfin, ce n'est peut-être qu'une impression.

Mandos · Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2006 Messages: 1148

A la relecture, je vois ce qui ne m'a pas convenu. En fait, seules les deux premières phrases m'ont indisposé. C'est le contraste entre l'aspect narratif et l'abstraction des formules, ça provoque une réaction épidermique, chez moi. Mais ça reste très inventif, et surtout, la suite est parfaite.

Alexandre-le-très-petit Actif Sexe: Age: 34 Inscrit le: 24 Jan 2006 Messages: 589 Localisation: Dans la coque du parapluie	Posté le: Lun Juil 03, 2006 11:53 am Sujet du message: Le rire cynique Le rire cynique Pour rire après les couvents de cascades, le vent n’en chassa aucun. Selon la postérité et les profils étrangers, l’or en chansons vola sous les courants retournés. Ainsi, toutes les joues grasses s’envolèrent pour jouer avec les promontoires tropicaux, depuis les brousses amères aux crevasses étoilées. Le rire déborda, pour inonder le monde : il noya ses larmes, frémissantes encore, dans le cœur étrange de l’enfant. Ce fut léger comme une aurore, apaisant comme une note... La tristesse chante donc l’amour silencieux, le sourire inépuisable. Et vieillissant, l’enfant s’en alla rêver, sur le calme radieux, embrasser de l’œil sa source, le soleil, pour lui glisser trois larmes de sa haine...
Mandos Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2006 Messages: 1148	Posté le: Lun Juil 03, 2006 21:46 pm Sujet du message: Tiens, sur celui-là, je bute un peu. Le travail sur l'imaginaire est très plaisant, mais je trouve que la musicalité manque de coulant. Enfin, ce n'est peut-être qu'une impression.
Mandos Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2006 Messages: 1148	Posté le: Lun Juil 03, 2006 22:52 pm Sujet du message: A la relecture, je vois ce qui ne m'a pas convenu. En fait, seules les deux premières phrases m'ont indisposé. C'est le contraste entre l'aspect narratif et l'abstraction des formules, ça provoque une réaction épidermique, chez moi. Mais ça reste très inventif, et surtout, la suite est parfaite.