Alexandre-le-très-petit
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Posté le: Mer Juin 07, 2006 20:03 pm Sujet du message: Ordre libre
Ordre libre
Un peu d’ombre et de poison
Dans un reflet d’émeraude,
Et dans le berceau de velours
Cajole l’éternité mortelle.
Ta paisible mère
En vérité frémit
La flambée des consciences,
L’amour est un courroux onctueux.
Tu peux creuser ton pas macabre,
La flopée trop sauvage
En vérité salie
Des voix de ta bouche,
Chante des psaumes trop érotiques,
C’est le mystère du mensonge.
Mais l’étoffe humaniste
Jette l’ombre et la prison.
Avis?
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uacuus
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Posté le: Mer Juin 07, 2006 20:07 pm Sujet du message:
Je n'ai pas tout compris, et je n'ai pas d'avis sur ce que je ne comprends
pas.
Je ne voix surtout pas quelle est la place de "la flambée des consciences"
dans la phrase. La syntaxe parait violée.
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L.H.
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Posté le: Mer Juin 07, 2006 20:11 pm Sujet du message:
Autocensure
Dernière édition par L.H. le Jeu Aoû 31, 2006 18:03 pm; édité 1 fois
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Alexandre-le-très-petit
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Posté le: Mer Juin 07, 2006 20:19 pm Sujet du message:
Uacuus, en fait je voulais parler du mensonge dans notre monde, dans la
première strophe sa forme et sa naissance par l'éducation, puis les
proportions qu'il a dans notre monde. Je voulais ensuite l'écrire de manière
un peu imagée pour montrer comme il est facile de dissimuler quelque chose.
"La flambée des consciences". Dans le contexte ce vers voulait signifier que
lorsque l'on a pris conscience de la place du mensonge dans le monde, on
s'empresse de l'utiliser à son escient.
Petite précision, je voulais aussi symboliser le fait que le mensonge peut se
dissimuler en tant que vérité et donc entrer dans l'équité des choses.
Equité que j'ai montré par les mètres des vers. En fait ces mètres sont
symétriques entre les strophes.
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Alexandre-le-très-petit
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Posté le: Mer Juin 07, 2006 20:22 pm Sujet du message:
Pour le titre aussi ( autant tout clarifier maintenant), c'était l'antithèse
qui je trouve, existe parfois dans notre existence. On nous dit libre de
beaucoup de choses, notamment on est libre (sauf serment) de mentir ou dire la
vérité. En fait parfois, l'on est obligé de mentir pour avoir sa place dans
le monde (ici l'ordre). Voilà, en espérant m'être fait comprendre.
ps: Je ne suis tout de même pas un menteur ignoble!
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uacuus
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Posté le: Mer Juin 07, 2006 20:37 pm Sujet du message:
Les désordres syntaxiques figurent le désordre du monde?
Je trouve que certaines images sont belles, je les apprécie mieux avec le
sens général que tu viens de donner, même si je ne suis pas convaincu par
l'équité métrique, et de la nécessité de faire des phrases mal
construites.
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Alexandre-le-très-petit
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Posté le: Mer Juin 07, 2006 20:40 pm Sujet du message:
Je ne sais pas ce que tu entends par phrases mal construites, mais si c'est
pour le vers "la flambée des consciences" il suffit de rajouter devant "de"
et ça passera, c'est un détour syntaxique pour ne pas rendre l'expression
lourde. Sinon hormis quelques antépositions, je crois avoir construit des
phrases
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uacuus
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Posté le: Mer Juin 07, 2006 20:54 pm Sujet du message:
Et dans le berceau de velours
Cajole l’éternité mortelle.
l'éternité mortelle est sujet ou
complément de "cajole"?
Si l'éternité est complément, il manque le sujet, et réciproquement
(puisque cajoler est transitif).
Pour toi "frémir de quelquechose" et "frémir quelquechose" s'équivalent...
mais en terme de construction ce n'est pas pareil du tout.
J'admets cependant que des poètes prennent parfois des libertés avec la
construction verbale. Cela peut faire de beaux raccourcis d'expression, mais
parfois ça ne fait que donner de la confusion.
PS,
si tu veux mettre une majuscule à mon pseudo, Vacuus convient mieux que
Uacuus.
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Alexandre-le-très-petit
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Posté le: Mer Juin 07, 2006 21:00 pm Sujet du message:
Cajole est ici un impératif. Pour la majuscule, je te mets en nom commun, ok
uacuus?
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uacuus
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Posté le: Mer Juin 07, 2006 21:09 pm Sujet du message:
Je comprends mieux.
Mon pseudo n'est même pas un nom.
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Invité
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Posté le: Ven Juin 09, 2006 22:06 pm Sujet du message:
[Un.] Excellente conversation entre vous J'ai adoré !
[Deux.] J'aime ton poème (j'ai du retard j'avoue j'avais pas eu le courage de
le lire la dernière fois mais j'ai bien fait de prendre du temps pour cette
fois.)
[Trois.] Ainsi font font font...
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