M.Hicks
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Localisation: Perdu au fond d'un cul ...
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Posté le: Mer Mai 31, 2006 18:19 pm Sujet du message: Humeur passagère
Une envie d’écrire, une envie d’être avec elle, une envie de faire ou
d’écrire des choses vulgairement poétiques. Une révélation m’est
venue, elle est toujours là mais impossiblement retranscritible … Un flow
et un flux extraordinaire comme quand on se retient de pisser pendant une
demi-journée et qu’après … ah ah c’est le soulagement.
Eh bas tu vois tu y es arrivé, tu dis des choses vulgaires, rebelles, qui
passent plus ou moins bien selon les personnes mais t’as envie de crier, de
tuer et d’égorger, de faire souffrir et de faire plaisir, une envie de
dessiner des choses bizarres, d’écouter du bon, de gueuler « je t’aime
» et de pas se faire entendre, de crier, de crier et d’avoir mal à la
gorge comme quand l’instituteur sadique nous enfonçait sa règle en métal
jusqu’au glande salivaire.
T’écris des choses dégueulasses, tu fais parler ta pensée de petit batard
d’idéologie de vie, de conception universelle. T’exprime ta froideur, ta
susceptibilité et ta sensibilité, t’écris des choses, tu fais parler les
mots et vomir les phrases, tout ça dans un excès de fureur, de colère, de
joie et d’amour.
Un éclair de lucidité et un paradoxe lumineux. Un écrit débile, bouffer
par cette musique épanouissante, droguante, euphorisante, mettant en transe,
des paroles sortit d’un stylo vide d’encre et de sens, juste un besoin de
parler, de se faire entendre, un moment d’écoute grotesque, un p*****
d’esprit saturnien, un poète fou et perdu, une âme de PD, une description
à coucher dehors, un cœur à vomir, un examen horrible, une contrariété
hors du commun et tjs cette envie de gueuler, de gueuler, d’apprendre, de
faire ressortir quelque chose de pensif, de pensé, d’écoutable et
d’intarissable.
Une merde noire mouchetée de blanc, un blanc cassé presque beige, des
insanités tellement vicieuses, des couples de mots si ténébreux que leur
écriture est impossible, un narrateur amer, un personnage acide et ce c******
de « je » presque aussi stupide : GUEULES, GUEULES mon gars tu verras ça
fait du bien, rejète ta bile bouillante, tremblante de peur devant ce qui
l’attend derrière, une p***** de sonnerie de téléphone, une lueur
d’espoir et de calme dans une disette scolaire mais une évasion artistique,
de la merde marron sortit d’un trou du cul d’un cleps galeux, crasseux
avec six yeux des les cheveux ou une prouesse talentueuse.
Des éclats de verre cassé, la roulette, les cordes, l’oreiller, la voile,
l’œil unique, ce p***** de dessin sanglant, une harmonie à faire gerber la
famille Adams, un stylo vide d’encre et de sens, des oppositions, des
règles, des mots bout à bout, un rythme insoutenable, une question :
pourquoi ? Une réponse : l’avenir.
Un tonnerre de clarté, une envie de faire bouger, de dormir et vivre, une
envie de jouer sérieusement, un besoin de se baigner habiller dans une
casserole sur le feu, de voir sa peau en putréfaction depuis deux mois
entiers en pleine canicule et un poignet cassé. Et ce téléphone insomniaque
qui ne me laisse pas dormir, une pancarte d’affection, des coupures presque
innocentes.
Un slam dans la foule, composé de nuage de récit, de gouttelette
d’écrit, de rosée cocasse et efficace. Aller c’est bon je me casse !
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