Invité
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Posté le: Mer Mar 22, 2006 14:11 pm Sujet du message: Le Monde de Nadeo
Si vous avez un peu de temps, ceci est un récit qui risque d'être
conséquent (qui l'est déjà u pue ^^) Aidez moi je ne trouve pas de suite si
vs le voulez bien. Je vous remercie d'avance et suis prêt à recevoir toutes
sortes d'idées. Merci.
Une chute de poussières lunaires a engendré en moi un besoin vital de voyage
extraordinaire. Mais je ne suis qu'un esprit qui voyage dans le monde de la
connaissance. Le Monde de Nadeo existe grâce à Nadeo lui même dont je
soupconne être une partie de moi même...
L'histoire qui va vous être narré n'est pas encore terminée. Elle évolue
au cours du temps, est en constante évolution. Le Mystère sur le Monde de
Nadeo provoque en certaines personnes des réactions incontrolées mais il est
maitrisé par certains êtres beaucoup plus petits que les hommes. La génèse
de ce Monde est belle et bien connue par Nadeo mais il ne maîtrise pas son
propre Monde car il n'est pas le seul à pouvoir le modifier...
Chapter I
Au départ il n’y avait rien, mais il ne faisait pas noir. Une
lumière blanche baignait de douceur le Monde de Nadeo. Le soleil ne brillait
pas, les oiseaux ne chantaient point car rien de tout cela n’existait. Il
n’y avait rien mais tout n’aillait pas bien. Nadeo tel Dieu regardait son
Monde en ne sachant l'exploiter, ne sachant quoi en faire ni comment s'en
servir. Il jetait un regard presque impuissant sur son Monde...
Un jour un phénomène extraordinaire se produisit: une chute de
poussières lunaires. Ces poussières envahirent le Monde de Nadeo et
tentèrent de l'exploiter au maximum. Ils cherchèrent à lever le voile sur
ce mystère pour aider Nadeo...
Le Monde de Nadeo ne se situe pas, personne ne sait ou il est sauf
bien sur Nadeo lui-même car il tente tant bien que mal de le contrôler mais
ne le maîtrise pas. Impossible donc de vous dire précisément à quelle
distance de la Terre il se trouve car il change constamment de position,
voyage dans des directions inconnues au gré des sentiments de son
régisseur.
Les poussières ne connaissaient rien de la race humaine et dans
ce Monde aussi étrange que complexe, gigantesque qu'inconnu elles se
sentaient perplexes et voulaient à tout prix percer le mystère. Elles
pouvaient communiquer avec Nadeo dans une langue inconnue des êtres humains.
Les chercheurs humains avaient bien tenté de décrire ce qui s’y passait
mais n’avaient jamais réussi complètement et beaucoup de questions
restaient encore sans réponse au sujet de ce Monde. Le mystère pesait mais
les recherches n’avançaient car les hommes n'avaient que très peu
d'information à ce sujet.
J'aime la brume, le soleil et la lune...*
Chapter II
Toutes les poussières étaient retombées en formant un amas
rosâtre impressionnant sur "le sol". Leur chute vertigineuse uniforme leur
donnait l'air de voler, tombées du ciel, en provenance de la lune. Elles
n'étaient pas tout à fait rondes car étant poussières elles changeaient de
forme constamment ce qui ajoutait encore aux mystères qui les entouraient.
Elles scintillaient sans l'aide de la lumière toujours aveuglante et
semblaient constituées de milliers de particules brillantes,
éblouissantes... Il semblait que toutes les poussières étaient les mêmes
or il n'en était point. En les observant attentivement on distinguait à
l'intérieur un véritable univers infinie. Elles bougeaient sur place,
changeant de forme, sans mouvements brusques. Leur univers extraodinaire se
déplaçant à l'intérieur d'elles mêmes. La place qu'elles occupaient
était gigantesque, comme pour montrer leur désir de pouvoir et affirmer leur
supériotié. Les maitres du Monde, celles qui allaient percer le mystère.
Soudain une lueur rosâtre et argentée parvint aux yeux de Nadeo
qui les observait attentivement depuis quelques minutes...
Jusqu’ici Nadeo faisait preuve d’une attitude passive envers son
Monde. Il n’y trouvait aucune utilité et de plus ne savait guère s’en
servir, n'en comprenait pas son fonctionnement. Il avait essayé quelques fois
d’en tirer profit, mais la persévérance n’étant en aucun cas son point
fort, il laissa tomber. Il regarda l’arrivée de ces êtres étranges d’un
air perplexe en ne sachant quelle attitude adopter…
Les poussières tombaient du ciel, telles les feuilles du chêne se
décrochant doucement de leurs branches, en se déposant délicatement sur le
sol mousseux du Monde...
Chapter III
Nadeo n’avait pas vu que certaines choses habitaient le Monde. Elles
étaient imperceptibles et n’étaient vu que par les poussières, portant un
regard différent sur le Monde. Ils observaient quelques mouvements importants
à des périodes bien précises.
La région nord du Monde était occupée par quelques êtres mal
intentionnés. Mépris, hypocrisie, violences et autres critiques surtout et
sur tout. Leur besoin de vengeance surdimensionné était du à leur rejet,
quelques millénaires auparavant, de leur milieu natal : endroit où l’eau
coulait à flot et les saisons n’existaient pas. Ils avaient du quitter les
lieux sous peine de mourir dans d’atroces souffrance, le lieu de leur
naissance les ayant renvoyé après deux milles ans de bons et loyaux
services. Impuissants, ils avaient été contraints d’obéir et de s’en
aller…
Le soleil baignait les vastes étendus de cailloux formant « le sol
» et une douce lumière orangée se répandait gracieusement, faisant briller
les milliers de facettes qui les constituaient. Cette partie paradisiaque du
Monde avait existée il a bien longtemps et à sa genèse, les cailloux
scintillaient naturellement puis peu à peu ont perdu de leur beauté pour des
raisons obscures restées inexpliquées. Ces curieux habitants n’avaient pas
de dents car ils se nourrissaient des cailloux qui les entouraient. Au fur et
à mesure que les cailloux devenaient moches, les mangeurs de cailloux
devenaient méchants. Ils les avalaient et s’en suffisaient, par un
mécanisme de pro digestion très compliqué. Ils devenaient noirs et
paradoxalement ne faisaient rien : ils s’ennuyaient et devenaient de plus en
plus paresseux. S’ils avaient régnés sur quelque chose ou dominés
quelqu’un on les aurait qualifiés de décadents, or il n’en était rien.
Ils occupaient leurs journées de choses essentielles : se nourrir et rêver.
Une présence quasi mystique, spirituelle, existait dans cet espace étrange
uniquement peuplé de cailloux et de ces créatures difformes. Ils erraient
sans but, en rêvant d’une vie meilleure. La vie est dure parfois...
Les média étaient les principaux habitants de la partie immergée du
nord du Monde. Ils avaient des formes bizarres, onduleuses et gracieuses. La
particularité de cette partie « souterraine » (si on peut l’appeler ainsi
puisqu’il n’existe pas de terre à proprement dite mais plutôt une plaque
dur et impénétrable de cailloux, ou plutôt partie « invisible » à
l’être non imaginatif) était que le sol était jonché de nuages.
Descendus voir mêmes tombés du ciel qui n’existait pas, ils s’étaient
disposés, amassés tel un matelas doux et confortable. Ils s’étaient, avec
le temps, enfoncés et peu à peu avaient rejoint le centre du Monde pour
former cette étrange partie immergée…
Ce qui entourait le Monde était invisible et imperceptible mais ne pouvait
être nommé....
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