Une petite aide ne serait pas de refus...


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Lyse
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Message Posté le: Sam Mar 18, 2006 16:35 pm    Sujet du message: Une petite aide ne serait pas de refus...
Bonjour!
Je me demandais si vous accepteriez de m'aider un petit peu sur un sujet de dissertation qui me laisse, à vrai dire, plutôt perplexe...

Savoir et pouvoir.

...(!)


Déjà que les sujets philosophiques "normaux" nous ouvrent un large champ de réflexion, que faire avec cette formulation sèche et lapidaire... le moins qu'on puisse dire, c'est que l'on est vraiement pas guidé avec ce sujet!
J'ai pourtant beaucoup réfléchi dessus, et je me suis vite rendu compte de se difficulté: il y a bien trop d'idées à mon avis... je n'arrive même plus à les ordonner. Je voulais donc vous demander quelques petits conseils sur les sujets à traiter, afin de balayer les notions principales sans pour autant faire une antologie des relations pouvoir-savoir... Faut-il parler du pouvoir en tant que savoir et du savoir en tant que pouvoir, ou de leurs relations, ou plutôt des conséquences de leur combinaison etc... Rolling Eyes

Enfin, j'accepte toutes suggestions ou remarques sur le plan ou le sujet... Wink

Bien sur, je vous remercie d'avance de votre aide!

Lyse
3STAN
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Message Posté le: Dim Mar 19, 2006 03:56 am    Sujet du message: bon courage pour ta redac
bon courage, car effectivement, il y a � dire sur un tel sujet!
En philoo, j' avais un truc apparement un peu stupide mais qui m'a toujours bien aid�: aller chercher dans le dico les definitions strictes des termes principaux du sujet. Elles permettent souvent d'etablir des relations originales ou interessantes entre les elements du sujet.
Pour ce qui est du savoir et du pouvoir, par exemple , tu verrais que ce que l'on nomme savoir, n'est pas forcement li� a la culture ou a la science; le savoir que l'on a c'est tout simplement ce que l'on sait, c'est a dire les informations de tout ordre dont on dispose . Application toute bete de ce principe: si tu SAIS que ce que tu cherche est quelque part, tu PEUX aller le chercher. Cette quasi- lapalissade te permet de mettre en avant l'universalit� du rapport savoir/pouvoir et ainsi mettre en avant les racines simples de cet imbrication intime des deux concepts qui d'ailleurs peut devenir extremement complexe a certains niveaux ( Par exemple, la place de la religion en tant que savoir dans les societes feodales, et les implications que cela a eu sur le pouvoir dit temporel, ou encore la place de la science a notre epoque , qui par ses postulat a permis l'avenement des soci�t�s de la "raison" cartesiennes et ainsi a amen� le pouvoir a changer de mains)Je suis d' accord avec toi, il est inutile de s'etendre dans une enumeration fastidieuse de multiples exemples de rapports savoir/pouvoir ils sont trop nombreux voir inombrables au sens strict car en y reflechissant au sens large tout dans la vie est histoire de savoir et de pouvoir. Comme le montre mon exemple bete du debut, sans savoir on ne peut rien faire. Un enfant sais t il marcher sans qu'on lui montre?
Le peut-il? Cela nous amene alors a considerer que vivre c'est en permanence engranger du savoir, c'est a dire des codes, des languages, des techniques avec lesquelles on obtient la possibilte de faire ce que l'on veut, ce que l' on desire. Cela nous mene a un hierarchisation des concepts ,fondamentale a mon sens,: Le savoir est evidemment superieur au pouvoir, car on ne peut faire que dans le cadre de ce que l'on sait. C'est le fait de savoir qui amene a determiner ce qu'on veut, donc a se donner le pouvoir d'obtenir ce qu'on veut. Exemple, je te l'acccorde � la limite du poncif, de cette id�e: je suis n� pauvre, je prends conscience avec la vie que cela ne m'est pas aggr�able, donc je le sais , ce qui m'amene a vouloir ne plus l'etre, donc a me donner les moyens, le pouvoir, pour ne plus l'etre.... Mine de rien, dans cet exemple, le fait de savoir ce que recouvrent les concepts de" richesse" et" pauvret�", suffirait (presque) a determiner les choix de tout une vie. L� on met le doigt sur le pouvoir du savoir, donc d'une certaine maniere, sur la superiorit� du savoir sur le pouvoir. Le savoir est anterieur, pr�-existant, subordonneur du pouvoir, jamais l'inverse...
Il y aurait encore bien d'autre choses a dire sur ce sujet mais je vais m'arreter l� en esperant avoir ete assez clair et en m'excusant par avance si cela n'avait pas ete le cas.
Si j'ai pu t'aider un peu, j'en serais ravi .
Bon courage,
Stan Wink
Lyse
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Message Posté le: Dim Mar 26, 2006 20:52 pm    Sujet du message: Merci!
Bonjour !

Voilà maintenant près d’une semaine que je me prends la tête sur ce sujet, et pourtant, j’ai plutôt l’impression de reculer que d’avancer… C’est vraiment terrible la philosophie ! Very Happy

Cependant, je voulais te remercier de ta réponse qui m’a fait envisager d’autres aspects du problème (encore d’autres…). Je crois que ces journées de réflexion m’ont au moins fait comprendre une chose, je ne pourrai pas tout traiter !

Je voulais donc vous faire part de toutes les idées que j’ai eues, sans pour autant parvenir à les organiser, ni à les rassembler sous la bannière d’une problématique unique !

La notion de pouvoir peut être politique, prendre le pouvoir c’est être à la tête d’un gouvernement. A ce propos, Platon, avec son modèle de la tripartition de l’âme, considère que le savoir doit être à la base de tout pouvoir, sinon, on aboutit à une tyrannie guerrière, ou encore pire… à une démocratie !!
Mais le savoir peut également être technique. Est-ce que toute capacité suppose des savoirs ? Non, d’où une origine parfois… « irrationnelle » des techniques => le savoir faire selon Platon, pouvoir dénué de savoir sous la forme de la rhétorique. Au contraire, il y a des pouvoirs dénués de savoir, dont, pourquoi ne pas le citer, le droit de Nature évoqué dans le Gorgias et dans une œuvre de Spinoza. J’aimerai également me servir de Descartes et de son « comme maître et possesseur de la Nature », mais ou le placer ?
Enfin, concernant la complémentarité des deux notions, on peut parler de la technocratie, mais cela ne constitue pas une partie entière…
Je me perd dans tout cela, le savoir et le pouvoir, le savoir sans pouvoir, le pouvoir sans savoir, la savoir contre le pouvoir, le pouvoir contre le savoir ( …) car je ne voudrais pas que ma dissertation ne représente qu’un jugement personnel sur « ce qui serait le mieux » ou encore pire, qui dresse un catalogue de tout ce que je viens de citer…

Je vous remercie donc par avance !

Lyse Rolling Eyes

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