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Posté le: Jeu Avr 06, 2006 17:14 pm Sujet du message:
CHASSE AU PHOQUE AU CANADA ATLANTIQUE MYTHES ET RÉALITÉS
mars 2005
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NOTE AUX RÉDACTEURS EN CHEF : La fiche d’information suivante est
destinée à réfuter les mythes et les conceptions erronés sur la chasse au
phoque au Canada atlantique
Mythe no 1 : Le gouvernement du Canada permet aux chasseurs d’abattre
d’adorables petits phoques blancs.
Réalité : Les images du blanchon du Groenland sont largement mises en
évidence par les opposants à la chasse au phoque. Elles donnent la fausse
impression que des bébés phoques vulnérables sont ciblés par les chasseurs
au cours de la chasse commerciale.
La chasse des petits du phoque à capuchon (dos bleus) et des petits du phoque
du Groenland (blanchons) est interdite – et ce, depuis 1987. Le Règlement
sur les mammifères marins interdit le commerce, la vente ou le troc des
fourrures de ces petits phoques. De plus, il est interdit de chasser les
phoques dans les aires de reproduction ou de mise bas.
Mythe no 2 : Les phoques sont écorchés vifs – plusieurs groupes de
défense des animaux disposent d’images sur vidéo pour le prouver.
Réalité : Selon le dernier rapport de l’Association canadienne des
médecins vétérinaires (ACMV) et les nombreux rapports mentionnés par la
Commission Malouf (1987), ces allégations sont fausses.
Parfois, un phoque semble bouger après avoir été abattu à l’aide d’un
gourdin. Même quand ils sont morts, les phoques ont des convulsions
attribuables au « réflexe de la nage ». Ce réflexe donne la fausse
impression que l'animal est toujours en vie alors qu'il est manifestement
mort. Il est semblable au réflexe des poulets.
Mythe no 3 : Les phoques abattus ne sont pas autonomes – ils dépendent
toujours de leur mère et ne peuvent même pas nager ni se nourrir.
Réalité : Seuls les phoques sevrés et autonomes qui ne dépendent plus de
leur mère et qui se débouillent seuls, sont chassés.
La grande majorité des phoques du Groenland capturés ont plus de 25 jours et
ont déjà perdu leur fourrure blanche depuis un certain temps. Les phoques du
Groenland nagent à ce stade de leur croissance. Les phoques s'alimentent en
fonction de ce qui est disponible. Ils engloutissent tout ce qu'ils peuvent
trouver dans leur environnement.
Mythe no 4 : D’innombrables phoques abattus à l’aide d’un gourdin ou
d’une arme à feu sur la glace glissent dans l’eau, sont perdus et ne sont
jamais pris en compte.
Réalité : Selon les données sur les phoques « abattus et perdus »
recueillies par les observateurs en mer et le rapport de l’ACMV, c’est
faux. D’ailleurs, moins de 5 % des phoques abattus sont perdus pendant la
chasse au phoque commerciale au Canada.
D’abord, la majorité des phoques du Groenland pris au Canada sont abattus
sur la banquise plutôt que dans l’eau, ce qui réduit grandement les pertes
par rapport à d’autres endroits comme le Groenland. Deuxièmement, les
phoques du Groenland au stade des « brasseurs » ont beaucoup de graisse, ce
qui les fait flotter. Par conséquent, étant donné les propriétés
flottantes de l’eau salée, les chasseurs récupèrent facilement les
phoques qui glissent dans l’eau après avoir été abattus.
Mythe no 5 : Le gouvernement du Canada autorise les chasseurs à abattre près
d’un million de phoques pour favoriser le rétablissement des stocks de
morue.
Réalité : Plusieurs facteurs ont contribué à entraver le rétablissement
des stocks de morue, dont la pêche, la mauvaise condition physique des
poissons, leur taux de croissance peu élevé et des changements
environnementaux. Les phoques mangent de la morue, mais ils mangent aussi
d'autres poissons qui, eux, se nourrissent également de morue. Il est donc
difficile d’identifier un facteur qui serait responsable à lui seul du
déclin des stocks de morue.
En outre, il existe beaucoup d'incertitude dans l'estimation de la quantité
de poissons consommée par les phoques. Le quota commercial de chasse au
phoque est fondé sur de solides principes de conservation, et non sur des
objectifs de rétablissement des stocks de poisson de fond.
Mythe no 6 : Le gourdin – ou le hakapik – est un instrument barbare qui
n’a pas sa place dans le monde d’aujourd’hui.
Réalité : Les chasseurs de phoques se servent de gourdins depuis les débuts
de la chasse il y a des centaines d’années. Les chasseurs norvégiens sont
à l’origine du hakapik et le trouvaient très efficace. Au fil des ans, des
études menées par divers spécialistes en médecine vétérinaire et des
études américaines réalisées entre 1969 et 1972 sur la chasse des îles
Pribilof (Alaska) ont démontré de façon constante que le gourdin (ou
hakapik) est une arme efficace pour abattre l’animal rapidement et sans
cruauté. Dans un rapport publié en septembre 2002, l’Association
canadienne des médecins vétérinaires a présenté des résultats semblables
à ces conclusions.
Mythe no 7 : Les méthodes utilisées pour tuer les phoques sont beaucoup plus
cruelles que celles utilisées pour chasser ou abattre tout autre animal
domestique ou sauvage.
Réalité : La Commission royale sur les phoques et l'industrie de la chasse
au phoque s'est penchée sur les méthodes de chasse et a conclu que la chasse
au gourdin, lorsqu'elle est pratiquée correctement, n'est pas plus cruelle,
et est même souvent moins cruelle, que les méthodes d'abattage utilisées
dans les abattoirs commerciaux, lesquelles sont acceptées par la majorité de
la population.
Mythe no 8 : La chasse n’est pas une activité durable.
Réalité : Depuis les années 1960, les groupes écologistes affirment que la
chasse au phoque n’est pas une activité durable. En fait, la population de
phoque du Groenland est en santé et abondante. Le troupeau de phoques de
l’Atlantique Nord-Ouest, qui compte plus de cinq millions d’individus, a
presque triplé depuis les années 1970. Le MPO fixe les quotas de manière à
assurer la santé et l’abondance des troupeaux de phoques. Les phoques –
et les phoques du Groenland en particulier – sont loin d’être « en voie
de disparition ».
Mythe no 9 : La « chasse » ne fait que masquer l’abattage sélectif visant
à réduire la population de phoques du Groenland.
Réalité : La chasse au phoque ne constitue pas un abattage sélectif. Il
s’agit d’une pêche commerciale durable et viable fondée sur des
principes de conservation rigoureux. D’ailleurs, le Ministère a adopté une
approche de gestion des pêches par objectifs qui fait appel à des mesures de
contrôle et des seuils de référence pour décider des mesures à prendre
pour gérer la chasse au phoque du Groenland. Cette approche aidera à
établir le niveau de récolte en fonction du marché, ce qui permettra aux
chasseurs de maximiser leurs profits sans nuire à la conservation de la
ressource. Si le total autorisé des captures (TAC) actuel sur trois ans est
atteint en entier, la population sera maintenue au-dessus du seuil de 70 % de
la taille maximale observée du troupeau, établie lors du dernier
recensement, en 1996.
Le MPO tient compte d’un certain nombre de facteurs pour établir le TAC du
phoque du Groenland, notamment l’état des glaces, le taux de mortalité des
petits, le taux de mortalité naturelle, les prises accessoires, la chasse
menée au Groenland et dans l’Arctique et les niveaux de récolte
commerciaux.
Mythe no 10 : Les chasseurs touchent si peu de revenus de la chasse au phoque
qu’il ne s’agit pas d’une industrie viable.
Réalité : La valeur des débarquements de phoques en 2004 a été de 16
millions de dollars. Le prix des peaux a atteint 70 $ dernièrement. Cette
activité représente une source de revenus importante pour certains
chasseurs. Les revenus sont générés sur une période très courte. La
chasse au phoque crée également des perspectives d’emploi dans le secteur
de l’achat et dans les usines de transformation.
Certains intervenants américains ou européens considèrent peut-être les
revenus de la chasse au phoque comme négligeables, mais les chasseurs
déclarent que les revenus qu’ils tirent de cette activité représentent
entre 25 et 35 % de leur revenu annuel global. Des milliers de familles dans
nombre de localités côtières éloignées de l’Est du Canada bénéficient
également de la chasse au phoque à un moment de l’année où les autres
possibilités de pêche sont limitées, voire inexistantes.
Mythe no 11 : Le gouvernement du Canada subventionne la chasse au phoque.
Réalité : Le gouvernement du Canada ne subventionne pas la chasse au phoque.
La chasse au phoque est une industrie viable sur le plan économique. Toutes
les subventions ont cessé en 2001. Même avant, les subventions accordées
visaient le développement du marché et des produits, notamment une
subvention pour la viande, en vue de favoriser l’utilisation complète des
carcasses. En fait, le gouvernement a accordé moins de subventions à
l’industrie de la chasse au phoque que l’avait recommandé la Commission
royale sur les phoques et l'industrie de la chasse au phoque.
Mythe no 12 : La chasse au phoque n’en vaut pas la peine. Les phoques ne
sont chassés que pour leur fourrure et le reste de l’animal est gaspillé.
Réalité : Depuis des siècles, l’homme chasse le phoque pour en tirer de
la nourriture ou du combustible, pour s’en faire un abri ou pour d’autres
usages. La chasse de subsistance fait partie du patrimoine culturel canadien.
Le Canada exporte des produits du phoque sous trois formes : les peaux,
l’huile et la viande. Par le passé, les peaux ont constitué l’essentiel
des exportations, mais la production d’huile à des fins de consommation
humaine prend de plus en plus d’importance depuis quelques années. Les
marchés d’huile de phoque restent intéressants, et un grand pourcentage de
l’huile de phoque trouve des usages ailleurs que dans les secteurs
traditionnels des huiles marines et industrielles.
Le Ministère encourage l’utilisation maximale des produits du phoque,
particulièrement la peau et l’huile, l’utilisation en artisanat, sans
compter, ces dernières années, la consommation humaine et animale de la
viande, ainsi que la fabrication de capsules à base d’huile de phoque,
riche en Oméga 3. De plus, plusieurs espèces de détritivores marins, comme
des crustacés, des oiseaux et des poissons, se nourrissent des parties de
phoques laissées sur la glace.
Mythe no 13 : La chasse au phoque ne fait l’objet que d’une surveillance
approximative et le MPO ne pénalise par les activités ou pratiques
illégales.
Réalité : La chasse au phoque fait l’objet d’une surveillance étroite
et d’une réglementation rigoureuse. Le Canada fait respecter les
règlements de façon stricte et complète. Les règlements et les politiques
sur la délivrance des permis déterminent les saisons de chasse, les quotas,
la grosseur des bateaux et les méthodes d’abattage. Les agents des pêches
surveillent la chasse de différentes façons pour veiller à ce que les
chasseurs se conforment au Règlement du Canada sur les mammifères marins.
Ils surveillent la chasse au moyen de patrouilles aériennes, de patrouilles
de surface (à bord de bateaux), d’inspections à quai des bateaux aux lieux
de débarquement, ainsi que d’inspections aux points d’achat et dans les
usines de transformation. En 2004, les agents des pêches ont consacré
environ 8 600 heures à des activités de surveillance et d’application de
la loi. Dans les cinq dernières années, 94 accusations ont été déposées;
les accusés ont été reconnus coupables dans 57 de ces cas.
Les chasseurs de phoque ont reçu une bonne formation sur les techniques de
chasse sans cruauté; collectivement, ils ont un comportement responsable et
respectueux de la loi. Les allégations selon lesquelles les chasseurs de
phoques contreviendraient largement aux lois et règlements ne sont pas
fondées.
Mythe no 14 : Si les chasseurs capturent plus de bêtes que leur quota, le MPO
se contente d’augmenter le quota pour eux.
Réalité : Le gouvernement du Canada applique des mesures de conservation
rigoureuses; il est résolu à assurer une gestion prudente de tous les
phoques pour que les populations restent saines et vigoureuses dans les
années à venir. 2005 est la dernière année d’un plan triennal de gestion
de la chasse au phoque du Groenland. Le TAC du phoque du Groenland a été
fixé à 975 000 bêtes pour la période 2003-2005, et il n’a pas été
augmenté. Ce plan de gestion pluriannuel a été élaboré en consultation
avec plus d’une centaine d’intervenants, y compris des groupes
écologistes, à l’occasion du Forum sur le phoque de 2002, à St. John’s
(Terre-Neuve et Labrador).
Il y a eu deux cas où un dépassement du TAC a été autorisé afin de donner
à des chasseurs désavantagés par les conditions environnementales
l’occasion de pratiquer leur activité, après qu’une bonne chasse
ailleurs eut entraîné une capture hâtive de tout le TAC.
Dans ces cas-là, la décision avait été prise parce que l’on savait que
la poursuite de la chasse ne compromettrait en rien la conservation et la
durabilité de la ressource.
Mythe no 15 : N’importe qui peut obtenir un permis – même une personne
qui n’a jamais chassé avant, et il n’y a aucune formation requise.
Réalité : Avant de pouvoir obtenir un permis de chasse professionnelle, un
chasseur doit obtenir un permis d’apprenti et travailler sous la supervision
d’un chasseur professionnel pendant deux ans. Les personnes qui demandent un
permis de chasse pour usage personnel doivent faire la preuve qu’elles
emploient de bonnes techniques de chasse de façon à assurer que l’animal
sera abattu rapidement et sans cruauté. Le permis de chasse pour usage
personnel n’est délivré qu’aux personnes qui avaient un permis, un
certificat de compétence valide de chasseur ou un permis de chasse au gros
gibier l’année précédente et qui ont suivi une séance de formation
obligatoire.
Mythe no 16 : La majorité des Canadiens s’oppose à la chasse au phoque.
Réalité : Les groupes de défense des animaux qui font campagne actuellement
contre la chasse au phoque, citent le sondage Ispos-Reid de 2004 qui rapporte
que 71 pour cent des Canadiens s’opposent à la chasse. En fait, les
Canadiens appuient les politiques fédérales sur la chasse au phoque. Un
sondage Ipsos-Reid mené en février 2005 conclut que 60 pour cent des
Canadiens sont en faveur d’une chasse responsable. La méthodologie
utilisée pour le sondage de même que les résultats du sondage sont
disponibles sur demande.
Souce: Pêche et océans Canada
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PS: Le début de la chasse au phoque a la malchance de tomber en plein dans
les campagnes de financement des groupes de protections des annimaux... comme
par hasard c'est l'événement parfait pour aller piocher à même le bon
peuple des sous, mais en ne disant qu'un seul côté de la vérité.
Ca serait aussi sympa de voir les hectares de foret amazonienne cramer de
temps à autres, et les tonnes de mines dans les pays asiatiques où les
guerres sont finies mais font des morts à chaque années depuis plus de 30
ans, de voir la vérité sur l'opression sociale des JO de Pékin ou encore
les atrocités de ce pays au système judiciaire qui exécute plus de 10000
peronne par année...
Mais non... c'est la chasse au phoques.
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