Norme?


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Shut
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Message Posté le: Mer Mar 08, 2006 20:04 pm    Sujet du message: Norme?
On a une question qui revient souvent dans les conversations [idiotes]. Quand on parle de philo [toujours débilement] on finit toujours par dire avec ma soeur "Qu'est ce que la normalité?".

Alors maintenant sérieusement, qu'est ce que vous réponderiez?
Quiddité
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Message Posté le: Mer Mar 08, 2006 21:19 pm    Sujet du message:
C'est l'antithèse de l'anormalité, donc l'assertion de l'anormal même.
Par économie lexicale, la normalité serait l'étrange indéfini qui passe par l'habitude et les relais glorieux des catégorisations --- et autres opérations psychiques de facilité.
Sinon, biologiquement, c'est la morphogenèse, et elle se voit suffisamment pour n'avoir à la sonder ! Very Happy
(on a même des critères rationnels pour l'exo- (exobiologie notamment !)).
Marquise
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Message Posté le: Mer Mar 08, 2006 22:17 pm    Sujet du message:
La norme, c'est tout ce qui n'est pas moi.
Tout ce qui est différent de moi et qui semble rassembler les "autres", les autres moi qui pensent tous comme moi que les "autres" sont la norme.
La norme n'existe pas, elle est un fantasme et une illusion. (qui est cependant partagée par la majorité... ce qui la rend un peu normative, la norme... voilà voilà Very
Happy)


Dernière édition par Marquise le Mer Mar 08, 2006 22:22 pm; édité 1 fois
Lucinda
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Message Posté le: Mer Mar 08, 2006 22:21 pm    Sujet du message:
Je répondrai qu'il n'existe pas de normalité et qu'il ne peut en exister. Bien sûr, comme tant d'autresn j'emploie ce terme, mais c'est plus pour me représenter un groupe de personne que je peux imaginer.
Mile
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Message Posté le: Mer Mar 08, 2006 22:30 pm    Sujet du message:
Qu'est ce que la normalite ?

Ca me fait penser a toutes ces questions d'ordre metaphysique que l'on se pose quand on atteint l'age de l'adolescence. Toutes ces questions posees pour affirmer notre existence. Il est marrant d'entendre dire par les "on dit" que le jeune age appelle a une remise en question sur nous meme, alors qu'il n'y a ni rime ni raison a tout ce mecanisme. Eux, qui sont ils pour juger qu'il est normal de faire un tour sur soi meme ? Qui sont ils pour nous rendre aussi banale que nous sommes ? Comme si tout etait deja ecrit, du deja vu... Nous faisons partis d'un monde qui ne nous appartient pas, un monde pour les "on dit", un monde sans surprise.

Il faudra bientot leur demander si "on" a le droit !
Shut
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Message Posté le: Jeu Mar 09, 2006 14:22 pm    Sujet du message:
Je ne sais pas très bien comment prendre ton message , mais comme je l'ai précisé dans le mien, ça n'est pas une question que je me pose.
Si tu veux savoir ça vient d'un cours de philo à ma soeur et ça a dérivé en trip.
J'ai posé cette question uniquement pour voir ce que les gens en pensnet et non pas pour m'expliquer l'existence et ma place dans ce monde. Je ne suis pas en pleine crise existencielle.
Après il se peut que tu ne parles pas de moi précisément, ou même que tu n'attaques personne.
Mais j'ai quand même du mal à saisir le sens de ton message. On dirait que tu t'énerves mais je sais pas trop contre qui, tu as l'air frustré mais je sais pas trop pourquoi. Bref ton message est peu clair.
Radis
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Message Posté le: Jeu Mar 09, 2006 14:34 pm    Sujet du message:
La normalité est directement liée a notre champ de connaissance et donc obligatoirement tronquée.

cela rejoind la question " la liberté de choix existe-t-elle"
Marquise
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Message Posté le: Jeu Mar 09, 2006 15:22 pm    Sujet du message:
Lucinda a écrit:
Je répondrai qu'il n'existe pas de normalité et qu'il ne peut en exister. Bien sûr, comme tant d'autresn j'emploie ce terme, mais c'est plus pour me représenter un groupe de personne que je peux imaginer.

Finalement, nos idées de la "norme" sont assez proches.
En effet, la "norme" ne saurait exister, je le pense comme toi, que dans l'imaginaire. On ne peut pas aboutir à une norme rigoureusement observable, sauf peut-être et malheureusement sous un régime totalitaire...
Mile
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Message Posté le: Jeu Mar 09, 2006 21:12 pm    Sujet du message:
Si tu ne sais pas comment prendre mon message, laisse donc parler ton imagination. Apparement, tu t'es deja fait une image de moi et je ne me defendrai pas sur un plouf. On peut se tromper... Quant a t'eclairer sur la comprehension de ma reponse, je dirais que j'ai laisse vaguer mon instinc. J'ai photographie une image par rapport a ce que j'ai lu, par rapport au sujet, et puis j'ai laisse pianoter mes doigts sur le clavier. Apres, tu choisis : comprendre ce que je veux dire, ou te laisser aller par ce que je dis.
Et si tu t'es sentie attaquer, ce n'est pas ma reponse qui est a remettre en question, car comme tu le dis, elle peut viser tout le monde, personne ou toi. Chacun interprete a sa facon.
Shut
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Message Posté le: Ven Mar 10, 2006 15:27 pm    Sujet du message:
[Apparement, tu t'es deja fait une image de moi et je ne me defendrai pas sur un plouf.]

C'est justement pour ça que je t'ai demandé d'expliquer. J'ai peut-être parlé un peu trop violemment, mais bon je trouve que c'est mieux que de tourner mièvrement autour du pot.

[Et si tu t'es sentie attaquer, ce n'est pas ma reponse qui est a remettre en question]

Effectivement je me suis sentie attaquée car tu as dit "CA me fait penser a toutes ces questions d'ordre metaphysique que l'on se pose quand on atteint l'age de l'adolescence. " et ça n'est pas vraiment mon cas.

Quant à mon sujet, je pense simplement [sans avoir eu une intense reflexion qui aurait peut etre aboutit a qqchose de plus ineteressant] que la normalité c'est le fruit d'un système qui euh prime la majorité, qqchose régurgité par l'imaginaire collectif [gavé par les médias?].
zozo
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Message Posté le: Ven Mar 10, 2006 17:37 pm    Sujet du message:
pour une fois que je suis à peu près d'accord avec toi cher chiqquita : je m'en irais allumer un cierge devant l'autel de zarathoustra pour marquer l'occasion... Laughing

mais creusons un peu grand intellectuel, O grand montagnard, ne trouves tu pas que la révolte systématique contre toute forme de normes, d'habitudes sociales traditionnalisées ou non, que la coalition d'anti- grégaires autour d'un vouloir unifié par la lutte contre des normes peut mener à une forme d'anti- normalisation normalisée... : l'opposition aux règles, aux objectifs d'un groupe ne conduit- elle pas à vouloir imposer les siennes ?

par exemple, imaginons que je n'aime pas la plebe grégaire qui clone son comportement sur le voisin par manque d'individuation, blablabla mais que j'impose ensuite mon vouloir inquisiteur à la masse : ne suis - je pas le plus grand des normalisateurs (je refuse celles de la masse mais j'impose desespéremment les miennes ... )


ps : ne me fais pas le coup du "vouloir créateur", c'est une norme nietzschéenne dépassée Laughing Laughing (comme si notre vouloir ne pouvait pas etre conditionné et ne devait pas etre lié à des repères qu'il s'agisse des miens que je veux imposer ou de ceux que l'on veut nous imposer)
Mile
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Message Posté le: Ven Mar 10, 2006 20:55 pm    Sujet du message:
"Effectivement je me suis sentie attaquee [...] et ca n'est pas vraiment mon cas."

Je ne vois pas comment tu peux te sentir visee si tu ne te consideres pas dans ce cas... Autant de jusitifcations pour conforter ton image alors qu'il suffisait juste d'ignorer mon message. J'ai tout simplement relever le fait que les "on dit" font de la vie une normalite.
Merci d'avoir rendu mon message "non fastidieux" alors qui beneficiait du droit de banalite.

Je ne m'etalerai pas plus.

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