KiRa
Petit nouveau

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Localisation: les clayes sous bois
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Posté le: Dim Fév 26, 2006 13:13 pm Sujet du message: qu'est ce que vous en pensez
salu
j'ai un exposée à faire sur ce passage d'Epicure j'aimerai ke ce qui aime la
philo me isent ce qu'ils en pensent merci!
Il est également à considérer que certains d’entre les désirs sont
naturels, d’autres vains, et si certains des désirs naturels sont
contraignants, d’autres ne sont... que naturels. Parmi les désirs
contraignants, certains sont nécessaires au bonheur, d’autres à la
tranquillité durable du corps, d’autres à la vie même. Or, une réflexion
irréprochable à ce propos sait rapporter tout choix et rejet à la santé du
corps et à la sérénité de l’âme, puisque tel est le but de la vie
bienheureuse. C’est sous son influence que nous faisons toute chose, dans la
perspective d’éviter la souffrance et l’angoisse. Quand une bonne fois
cette influence a établi sur nous son empire, toute tempête de l’âme se
dissipe, le vivant n’ayant plus à courir comme après l’objet d’un
manque, ni à rechercher cet autre par quoi le bien, de l’âme et du corps
serait comblé. C’est alors que nous avons besoin de plaisir : quand le
plaisir nous torture par sa non-présence. Autrement, nous ne sommes plus sous
la dépendance du plaisir.
Voilà pourquoi nous disons que le plaisir est le principe et le but de la vie
bienheureuse. C’est lui que nous avons reconnu comme bien premier, né avec
la vie. C’est de lui que nous recevons le signal de tout choix et rejet.
C’est à lui que nous aboutissons comme règle, en jugeant tout bien
d’après son impact sur notre sensibilité. Justement parce qu’il est le
bien premier et né avec notre nature, nous ne bondissons pas sur n’importe
quel plaisir : il existe beaucoup de plaisirs auxquels nous ne nous arrêtons
pas, lorsqu’ils impliquent pour nous une avalanche de difficultés. Nous
considérons bien des douleurs comme préférables à des plaisirs, dès lors
qu’un plaisir pour nous plus grand doit suivre des souffrances longtemps
endurées. Ainsi tout plaisir, par nature, a le bien pour intime parent, sans
pour autant devoir être cueilli. Symétriquement, toute espèce de douleur
est un mal, sans que toutes les douleurs soient à fuir obligatoirement.
C’est à travers la confrontation et l’analyse des avantages et
désavantages qu’il convient de se décider à ce propos. Provisoirement,
nous réagissons au bien selon les cas comme à un mal, ou inversement au mal
comme à un bien.
pour moi ce passage parle des trois types de desir et met en relief la thérie
épicuriste. De plus on voit que le plaisir et le facteur essentiel du bonheur
malgrés que celui ci peut-être associé au mal.
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Mer Mar 01, 2006 22:42 pm Sujet du message:
Cela prêche la perspective de l'effort dans des considérations
téléologiques. Cet Epicure est bien un sage, ma foi ! Mais hélas ces propos
sont à la fois naturels, c'est là bien fidèle à son époque et à la
nôtre, mais aussi peu à peu moins véraces, en cela que les gens
préfèrent, du fait d'une société d'affluence, le tout tout de suite
plutôt que la lutte longue et studieuse.
D'ailleurs, les natures varient pour ce repère-ci, aussi...
Mais je me demande : est-ce une aporie de dire qu'un homme pourrait avoir du
plaisir à n'en avoir avoir (non pas un masochiste né, mais quelqu'un qui
n'escompte et ne désire rien) ?
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