Mandos
Actif


Sexe: 
Inscrit le: 22 Jan 2006
Messages: 1148
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 00:29 am Sujet du message: Mathématiques et philosophie
Une jolie petite discussion sur ce sujet a commencé dans le topic "votre
ouvrage préféré". Je propose de la poursuivre ici.
Mandos a
écrit: |
Qui a dit que je méprisais Spinoza ?... oui, d'accord, moi, un peu. Mais bon,
en fait, je ne le pense pas vraiment. J'aime bien les conclusions auxquelles
il parvient, même s'il est clair que le pauvre s'est très longtemps creusé
la tête pour arriver à les justifier. Et je n'ai aucun mépris pour la
philosophie. Si je la méprisais, je ne prendrais certainement pas la peine de
lire la Critique de la raison pure. Ceci dit, je trouve qu'il y a chez
certains philosophes une propension irritante à vouloir faire abstraction des
faits scientifiques, alors même que ceux-ci les concernent directement. Et
quand mon prof de français-philo en prépa maths sup a passé une heure à
nous expliquer que l'apprentissage des mathématiques était beaucoup plus
facile que celui de la philosophie en nous citant tout un tas de notions
mathématiques auxquelles il ne comprenait rien pour nous montrer à quel
point lui maîtrisait notre domaine, quand nous n'étions que des larves
visqueuses dans le sien, le sourire qui est né sur mes lèvres avait sans
doute un petit quelque chose de méprisant, c'est vrai.
Bizarrement, je n'ai jamais entendu un mathématicien dire quelque chose
contre la philosophie, par contre, je ne compte plus les philosophes (enfin,
philosophes... profs de philo, en tout cas) de ma connaissance qui affectent
de mépriser les mathématiques. Tout en s'évertuant à montrer qu'ils sont
tout à fait capables de les comprendre. Complexe d'infériorité
?... |
Ariston a
écrit: |
désolé mais la science mathématique ne s'occupe que du fait mathématique
et du raisonnement brut sur des équations, je respecte en soit, mais la
philosophie en toute objectivité va bien au delà. La mathématique est une
discipline quasiment d'abrutissement intellectuel dans le sens ou elle
nécessite non pas une réflexion réelle mais une mise en application de
procédures mathématiques. au risque de choquer les matheux, et en prenant
bien en compte que la science mathématique à toujours fortement influencé
la philosophie, car les tous premiers philosophe était souvent mathématicien
parrallèlement, en ce sens la rigueur mathématique semble bénéfique dans
le cadre d'un raisonnement philosophique mais bon.. Depuis lors la philosophie
a bien eu l'occasion de s'émanciper des mathématiques et de les supplanter
en termes de prestige intellectuel.. en effet qui connait le nom des grands
mathématiciens ? qui ne pas connait pas Kant Descartes Platon etc ? La
science mathématique se restreint à sa propre discipline tandis que la
philosophie peut assimiler les mathématiques en partie et aller bien plus
loin sur d'autres plans. Le complexe du philosophe en rapport au
mathématicien je n'y crois pas trop, l'inverse me semble plus que probable en
revanche. |
Mandos a
écrit: | Kant et Descartes, qui
étaient mathématiciens, Platon qui s'est tellement intéressé aux
mathématiques que le platonisme est aussi une conception... mathématique,
selon laquelle les objets mathématiques existent à priori, quelles que
soient les techniques que l'on utilise pour les construire. Et alors, un truc
comme "la science mathématique ne s'occupe que du fait mathématique et du
raisonnement brut sur des équations" est une affirmation extrêmement
caricaturale, et qui dénote une incompréhension totale (je ne te le reproche
pas, après tout, si ce n'est pas ton domaine...) de la nature des
mathématiques. Les équations ne constituent qu'une partie infime des
mathématiques, et la réflexion mathématique, par exemple sur les fondements
de cette science, va infiniment au-delà. Et alors, dire que la mathématique
"nécessite non pas une réflexion réelle mais une mise en application de
procédures mathématiques", c'est totalement faux. Ce que tu dis là est
valable si tu me parles d'un gamin de huit ans à qui on demande d'additioner
des nombres. Les mathématiciens, au contraire, sont toujours en quête de
concepts nouveaux, et de nouvelles façons de raisonner, parfois d'une
profondeur inouie. |
|
Quiddité
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 21 Fév 2006
Messages: 314
Localisation: Sous la touche "Seth" ?
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 17:28 pm Sujet du message:
Ah, mes excuses, je n'avais pas vu le nouveau thread... je me permets d'y
consigner ma dernière réponse.
Moi-même a
écrit: | Sincèrement, je crois
que plus que la discipline ou la matière, c'était l'école qui devait
vouloir cela. Honnêtement, et nous en parlions précédemment, la quantique
pour ne citer qu'elle --- mais dans la diachronie philosophique chaque
révolution scientifique a eu des impacts sur la pensée, véhiculée ou
interprétée par les philosophes eux-mêmes, qui étaient alors
mathématiciens et physiciens aussi, et, notez-le, le sont aussi dans une
mesure moindre, mais la publication voulant, ils s'évertuent à une exercice
proche du questionnement intellectuel et non arithmétique seulement (en vertu
d'une transdisciplinarité obligatoire, due aux problèmes globaux de
conception que chaque étape nouvelle implique) --- a un tel retentissement
que les cloisons ne sont pas aussi aisées, et qu'en conséquence chacun se
penche sur l'autre, et même, disais-je, l'obligation d'écriture
(vulgarisation ou non) pousse même à certaines "proses" (simples, mais
bon... style Luminet par exemple). En tous les cas, cela est peut-être plus
une infériorité (si c'est le cas, et cela peut le sembler) individuelle
qu'un attribut de classe... D'ailleurs, n'ayons pas de préjugés : quand bien
même trouverait-on un philosophe vulgaire dans sa prose, par exemple, on ne
pourrait de suite en déduire que tous sont "comme lui"... l'être précède
la fonction !
Incidemment d'ailleurs, on peut témoigner un certain salut distingué pour
les épistémologues, qui sont parfois vus comme es des "bâtards", exactement
comme le sont les profs de civilisation, coincés entre le droit, l'économie
et éventuellement d'autres champs. Ainsi, certains vivent ou gèrent parfois mal l'immensité cognitive
qu'ils ignorent...
(des sortes de petit chef du ""savoir""... )
|
|
bionique
Super actif


Sexe: 
Inscrit le: 17 Déc 2005
Messages: 2018
Localisation: la toile cosmique
|
|
DorDon
Membre


Inscrit le: 05 Juin 2005
Messages: 400
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 19:47 pm Sujet du message:
j'avais pas vu non-plus la nouvelle discussion, j'y remplace mon
commentaire... Citation: |
Mandos je crois que ton mepris est plutot une revenche que tu prends sur ton
prof de philo, etant donne que les profs de philo representent souvent assez
mal leur matiere je te conseil (comme tu l'a commence je crois) de lire par
toi meme de la philo...
Pour la position d'Ariston elle me semble temoigner d'une ignorance non
seulement des mathematiques mais aussi de tout un pan de la philosophie
consitue par la logique et la philosophie analytique (Cf les mathematiciens
philosophes que j'ai cite plus haut). |
Les philosophes en question les plus connus sont Wittgenstein et Russell.
|
Mandos
Actif


Sexe: 
Inscrit le: 22 Jan 2006
Messages: 1148
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 20:18 pm Sujet du message:
Mais quel mépris, bon sang ?
Tout ça parce que j'ai cité une tendance de la philosophie à mépriser les
mathématiques, et que j'ai parlé avec légèreté de l'oeuvre de Spinoza ?
J'aime la philosophie, je m'y intéresse, et j'en lis. Si tu veux savoir,
après avoir arrêté une prépa maths sup cette année, je commence une
hypokhâgne l'an prochain. Simplement, il se trouve que j'aime aussi les
maths, et que je me désole de voir certains s'imaginer que le lien profond
entre ces deux sphères de l'esprit peut se résumer à un rapport
d'infériorité ou de subordination. Et comme tu le rappelles, il ne faut pas
oublier la magnifique synergie qui a opéré au début du vingtième siècle
entre mathématiciens-philosophes et philosophes-mathématiciens, et a eu pour
effet de résoudre la crise des fondements que la mathématique traversait à
l'époque.
|
Quiddité
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 21 Fév 2006
Messages: 314
Localisation: Sous la touche "Seth" ?
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 20:45 pm Sujet du message:
Yap, sans même vraiment connaître Mandos, hors parcours même (mais avoir 18
ans et avoir fait tout cela semble être une compression quantique du temps !
), si
ce quidam lit Kant, c'est qu'il a une initiative de sophia pour lui... à ce
point-là, critiquer un philosophe est une guerre menée en terrain connu,
sans philistinisme marqué ; certains abhorrent Heidegger pour ses
nébulosités, Sartre pour je-ne-sais-quoi, Jankélévitch pour-presque-rien
et même Platon parce qu'il serait trop opaque quand au fond il était
exotérique. Alors bon... chacun ses écoles, dans le temps où Mandos semble
avoir les siennes, il peut bien à loisir se moquer gentiment des efforts
désespérés d'un penseur pris dans un filet délicat... (sans poissons...)
Sartre d'ailleurs s'amusait aussi de Husserl et de ses maladresses, soulignant
ses conscientes erreurs et ses (presque) apories, alors!
Et bionique, un exercice intéressant est par exemple de structurer son esprit
dans des conformités régulières, par exemple tant la logique (avec
éléments, comme la linguistique (saussurienne ou non)) ou des langages
informatiques (type HTML éventuellement) pour s'amuser des harmonies
intrinsèques de la pensée.
Mais bon, Dionysos n'est pas néfaste, loin, loin, loin de là...
|
DorDon
Membre


Inscrit le: 05 Juin 2005
Messages: 400
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 20:50 pm Sujet du message:
Et bien je crois que bien que tu as dit "Qui a dit que je méprisais Spinoza
?... oui, d'accord, moi, un peu.". D'autre part quelque part tu as dit que le
philosophe est quelqu'un de trop peu rigoureux pour les mathematiques et de
trop peu talentueux pour la poesie donc...
|
Quiddité
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 21 Fév 2006
Messages: 314
Localisation: Sous la touche "Seth" ?
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 21:00 pm Sujet du message:
Ce qui est vrai s'il est un point médian, et officiellement il l'est ; sinon,
chaque philosophe serait et l'un et l'autre, ou l'un des deux !
Académiquement, les ouvertures ne sont pas si grandes. Auguste Comte le
déplorait déjà.
Mais bien sûr, on en trouve assurément certains qui sont méritants dans des
domaines plus vastes... sans hypostasier depuis son enseignant, il y en a
comme lui, et d'autres non... dans le temps où les mathématiciens, alors,
sont trop étriqués pour la poésie "absolue" et les poètes trop libres pour
les mathématiques. Alors ensuite, dans une trinité cyclique, on en finit
plus, surtout avec un oeil cyclope ^^.
Enfin, question d'être-éduqué... et d'être tout court et "Toulon"... ^^
|
Mandos
Actif


Sexe: 
Inscrit le: 22 Jan 2006
Messages: 1148
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 21:12 pm Sujet du message:
Merci à toi, Quiddité, je respire un peu.
Tiens, ça me semble être la bonne rubrique pour en parler, il y a parfois
des divergences d'approche amusantes. Il n'y a pas longtemps, j'ai montré un
de mes exercices de maths à un ami à moi. On considérait trois chats, qui,
à l'instant T0, se trouvaient chacun sur un sommet d'un même triangle
équilatéral. Ensuite, les chats se mettent à se courir après à vitesse
constante (et de telle sorte que chaque chat court toujours en direction de
celui qu'il poursuit), et il s'agissait de déterminer leur trajectoire. Il y
a là matière à un test intéressant. Si, comme lui, vous trouvez qu'il
s'agit d'une question philosophique, c'est que vous êtes un littéraire
indécrotable
D'ailleurs, un de mes cousins m'avait fait une remarque similaire quand je lui
avais parlé de la notion de limite en mathématiques.
|
Mandos
Actif


Sexe: 
Inscrit le: 22 Jan 2006
Messages: 1148
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 21:18 pm Sujet du message:
Oups, j'ai pris du retard en écrivant le message ci-dessus. Considérez
qu'il se situe trois posts plus haut. Pour te répondre, Dordon, quand j'ai
écrit "Qui a dit que je méprisais Spinoza ?... oui, d'accord, moi, un peu.",
il s'agissait juste de dire ce que j'ai répété dans mon avant-dernier post,
à savoir que je parle avec irrévérence de Spinoza, mais qu'il s'agit, pour
ainsi dire, d'un "mépris gentil", humoristique, et parfaitement inoffensif.
Et quand je dis que les philosophes ne sont pas assez rigoureux pour être de
bons mathématiciens, pas assez artistes pour être de bons poètes, il s'agit
juste d'une petite pique humoristique qui ne peut se comprendre que si l'on
admet que je suis un amateur de philosophie.
|
DorDon
Membre


Inscrit le: 05 Juin 2005
Messages: 400
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 22:01 pm Sujet du message:
ok desole d'avoir mal interprete tes propos
|
Quiddité
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 21 Fév 2006
Messages: 314
Localisation: Sous la touche "Seth" ?
|
Posté le: Jeu Fév 23, 2006 22:23 pm Sujet du message:
Citation: | je
parle avec irrévérence de Spinoza, mais qu'il s'agit, pour ainsi dire, d'un
"mépris gentil", humoristique, et parfaitement inoffensif.
|
En fait, pour pousser l'ironie jusqu'au bout et dans son autoréférence, il
prenait la défense (apparemment) des maths mais s'illustrait dans un exercice
littéraire, celui de l'ironie, ou, précisément, de la boutade...
Sans contradiction, c'est ce qu'on appelle "l'esprit"
(Et les anglais adorent ça... )
Citation: | qui
ne peut se comprendre que si l'on admet que je suis un amateur de
philosophie. |
Principe du postulat (de base) ; tu devrais prévenir de tes paramètres
d'équation et géométries spatiales avant tout essai stylistique marqué...
Et pour le chat, peut-on répondre qu'il est une parfaite conjugaison des deux
champs ? Mais plutôt mathématique... la question philosophique serait "Mais
pourquoi courent-ils suivant l'ordre indiqué ?" qui passe aussi pour être
une sérieuse sociologie "psychologisante"...
|
Ariston
Banni(e)
Inscrit le: 24 Juil 2005
Messages: 187
|
Posté le: Sam Fév 25, 2006 18:57 pm Sujet du message:
Oui mandos tu as a tout a fait raison lorsque tu dis que descartes, kant avait
aussi des formations de mathématicien et que platon s'était lui-même
intéressé fortement à cette discipline. d'ailleurs je l'ai évoqué
vaguement dans mon commentaire, sachant que ça serait évoqué. Mais il est
bien évident que la discipline principale, et celle à laquelle ils ont le
plus consacré de temps et d'énergie, reste la philosophie. On pourrait aussi
citer pascal par exemple, même thalès pour les antiques, qui était
considéré comme un mathématicien et qui passe aussi pour être l'un des
premiers philosophes. En cela, en effet le lien entre la philosophie et les
mathématiques est réel, on peut même considérer que les mathématiciens
antiques ont créer la discipline philosophique dans une certaine mesure, dans
leur envie de compréhension de l'univers, de leur environnement, dans leur
soif de connaissance. Par ailleurs, et je me répète, la logique propre à la
réflexion mathématique semble propice dans le cadre d'une reflexion
philophique, avec toute la rigueur que cela suppose, mais la mathématique
n'est pas un prérequis à la réflexion philosophique, elle peut la servir
mais elle ne la détermine pas.
Je vais donc réfuter dordon maintenant car tu prétends que mes propos sont
fondés sur une méconnaissance du fait mathématique, soit, je ne peux pas
t'empêcher de penser ce que tu veux. Cependant je peux prouver très
simplement ma démonstration, si les mathématiciens ont de tous temps
éprouvé l'envie de s'adoner a la réflexion philosophique, c'est que la
mathématique en elle-même, si riche soit-elle, ne leur permettait pas de
réfléchir sur l'homme, son environnement, la nature, l'univers.. C'est en
cela que la mathématique est restrictive de mon avis, ce qui fait de la
philosophie une discipline complémentaire, car la philosophie a elle même
toujours recherché en la mathématique l'exactitude qu'elle peine à
appliquer à ses démonstrations. D'ailleurs mandos est lui même le symbole
de cette volonté du mathématicien de consacrer un peu de la rigueur
mathématique à une étude philosophique, et son commentaire était
peut-être une manière d'interpeler les philosophes en leur disant,
"philosophes, ne reniez pas la discipline soeur à la votre, la
mathématique", il l'a peut être fait de manière volontairmeent provocante,
j'ai moi même sans doute répondu sur le même ton. Je n'ai personnellement
pas particulièrement d'intérêt pour les mathématiques, mais je dois bien
avouer qu'elle a influencer de manière phénoménale la philosophie. ( cela
tient aussi à la personnalité même de socrate qui a en quelque sorte renier
la réthorique, au profit de la démonstration, de la logique résultantes de
la rigueur mathématique).
|
Junon
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 16 Avr 2005
Messages: 127
Localisation: Au fin fond de la Bourgogne
|
Posté le: Sam Fév 25, 2006 19:55 pm Sujet du message:
je suis très novice en matière de philosophie mais il me semble que tout les
philosophes d'une époque assez reculer étaient aussi des scientifiques et
mathématiciens, et que la philosophie ne peut que se construire sur
l'ensemble des sciences et sur l'évoulution des techniques
La pensée de l'homme s'affine au fur et à mesure de l'évolution des
sciences et des découvertes scientifiques... Ainsi, aujord'hui la terre n'est
plus placé au centre de l'univers, parce que l'homme est la projéniture de
l'homme parfait : Dieu.
|
hally
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 11 Fév 2006
Messages: 302
|
Posté le: Sam Fév 25, 2006 20:12 pm Sujet du message:
encore faut il croir en Dieu...n'est ce pas junon
|
Junon
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 16 Avr 2005
Messages: 127
Localisation: Au fin fond de la Bourgogne
|
Posté le: Sam Fév 25, 2006 21:14 pm Sujet du message:
en effet, je ne crois pas en dieu, mais si t'avais bien lu la phrase, tu
aurais compris que l'homme,
par son égocentirsme absolue,
avait placé la terre au centre de l'univers,
non seulement parce qu'il se prenait pour les fils uniques de Dieu mais aussi
par ce que les progrès scientifiques ne permettais pas de réfuter cette
théorie...
|
Mandos
Actif


Sexe: 
Inscrit le: 22 Jan 2006
Messages: 1148
|
Posté le: Dim Fév 26, 2006 22:45 pm Sujet du message:
Bon, finalement, Ariston, il semble que nous soyons d'accord.
Il y a tout de même des domaines dans lesquels les résultats mathématiques
sont extrêmement liés à la philosophie. Par exemple, puisqu'il en est
question dans un autre sujet, la notion d'infini. Ou bien le théorême
d'incomplétude de Gödel (toute théorie axiomatisée cohérente suffisamment
riche contient des propositions vraies non démontrables dans le langage de la
théorie). Enfin, voilà, on peut encore discuter
|