La oû il y a l'homme , il ya l'hommerie .


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Pandora
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Message Posté le: Lun Fév 20, 2006 04:01 am    Sujet du message: La oû il y a l'homme , il ya l'hommerie .
Bonjour à tous , Je me demande ... Y a il vraiment de l'hommerie , ou il y a l'homme ?

Je m'explique , selon certain , l'humanité est tel ce que l'histoire en démontre , et en consclusion de tout , un dénomé vieux sage , descendant de sa tres longue falaise sempiternelle s'exclamme et dit haut et fort : " là ou il y a de l'homme , il y de l'hommerie ! "

mais est-ce là vérité ? Oui d'accord , je suis prete a dire que l'homme , l'humanité , n'as pas fait les plus grandes horeurs sans qil n'y ait eu la participation de l'homme lui meme .... Mais certes , ne reviens til pas a dire que l'humanité est inconsciente et immature autant quelle exprime des actes amoraux si inhumain que l'homme qui l'as perpétrer en soit lui meme ... "humain " ? quest-ce qui qualifie alors l'hommerie ? quest-ce qui qualifie la définition véritable l'humanité et de l'inhumanité ? N'est-ce pas là, un paradoxe a verifier ?

qu'en pensez-vous ?

Question
Ariston
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Message Posté le: Lun Fév 20, 2006 21:53 pm    Sujet du message:
Je pense que la société des hommes, soumises à des forces antagonistes ou convergentes, peut dégénérer en un monstre irraisonable. Je ne sais pas ce que tu entends réellement par hommerie.. Peut-être le débordement qui fait qu'une société policée deviennent assoiffée de sang et haineuse? A mon avis cette société est à l'image de l'homme comme tu le sous-entends dans ton discours, en ce sens qu'en période de trouble et d'incertitude elle peut dégénérer, par manque d'initiative et d'ordre.
Par ailleurs toute société évolue et se développe selon l'impulsion des hommes qui la composent, mais ceux-ci n'ont en aucune façon controle du monstre en lui même, ils ne sont qu'un maillon, qu'un engrenage dans le mécanisme. Ainsi nul n'a suffisamment d'influence pour ordonner cette machine, car son action propre est diluer dans la masse même de l'ensemble. De sorte que la société dégénère à la fois par excès et par manque d'ordre.
L'hommerie n'est pas la résultante de l'homme animal mais au contraire il me semble de l'homme sociable et de toute les forces à la fois vertueuses et vicieuses qu'il génère.
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Message Posté le: Mar Fév 21, 2006 02:45 am    Sujet du message:
Merci pour ton opinion que je trouve particulièrement cohérente Ariston,

L'humanité est en soit une aglomération de vices et de vertues , je suis tout a fait d'accord, ce qui en fait alors un pele-mele totale avec le pouvoir et l'impuissance qu'elle porte , et son sempiternelle paradoxe.

L'hommerie , je l'explique , c'est l'inhumanité perpétré par l'homme , tout simplement ...

Mais je me questionne pourtant encore ... si l'homme pourtant si virtueux et vicieux peut accomplir tout ce qui forme notre monde , notre histoire , notre actuaité , meme , comment se fait-il que l'humanité est si longtemps perdurée ? cadeau de l'intelligence , une arme a double tranchant ? Instinc naturel de conservation ? Et quest-ce qui alors , décris la reel définition d'etre humain , ou d'etre inhumain ?

Vos commentaires , opinions et suggestions sont les bienvenues !
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Message Posté le: Mar Fév 21, 2006 20:36 pm    Sujet du message:
En fait, je pense la réponse relativement aisée, dans le sens où finalement si une espèce qui se menace perdure, c'est parce qu'aux dangers qu'elle impose elle prodigue aussi les soins subséquents...
Mais une phrase que j'adore, et dont j'ai oublié l'auteur (si nietzschéen peut-il être ^^) : "Il n'y a que l'homme qui peut être inhumain".
Alors assurément, valeur essentielle qui a sa double face, mais certes peu quelque influence de l'intelligence, qui ne ferait tout au plus que corroborer les vilenies, comme par exemple une forme sémantiquement vulgarisée du machiavélisme.

Et pour la réelle définition, peut-on seulement en soumettre une irréelle ?! :p
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Message Posté le: Mer Fév 22, 2006 00:17 am    Sujet du message:
Rebonjour a tous ,

J,aimes bien lire vos réponses et opinion en ce qui concerne cette question qui comporte plusieurs facette , sur ce que Quiddité a demander (ironiquement je présume Wink ) je vous le site , car je trouve cette "question " des plus pertinentes : Et pour la réelle définition, peut-on seulement en soumettre une irréelle ?!

Et bien si ça te chante , Vas-y ! Lache toi lousse ! J'aime les théorie, les speculations et les idées métaphysique , toute idées , connoter supposément "irréel" peuvent en découler d'une idée fondamentalement possible , donc peut etre reel . Quoi de plus géniale que de simplement partager ces opinion sur ce que défini l'humanité ? Ne serait-ce pas la déjà le premier pas de sa propre définition ?

Libre court a ceux qui veulent ! Toutes réponses n'est pas mauvaises !
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Message Posté le: Mer Fév 22, 2006 18:10 pm    Sujet du message:
Ma foi, cela serait d'une délicatesse monstrueuse, mais toi qui aimes poser des questions et écouter les réponses, pourquoi ne pas nous faire le plaisir d'avoir ta version des choses ?

En tous les cas, si l'on devait définir un humain réel avec une définition irréelle de ce dernier, alors nous irions probablement vers un humain inhumain... et ce sans façon péjorative. Mais si l'on note que l'homme a en lui le caractère d'être au-delà de ce qu'il est, alors (dans une sorte de pour-soi global) il est naturellement inhumain. Disons finalement que l'homme est inhumain pour être savoureusement humain... entend par là et de façon naïve tout le bien qu'il peut prodiguer, et non tant le mal qu'il se hâte parfois d'imposer... (pour avoir un manichéisme d'un brin ^^)
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Message Posté le: Jeu Fév 23, 2006 00:11 am    Sujet du message:
pour ce qui est de la delicatesse monstrueuse , je ne suis malheureusement pas la pour faire des proses , l'ami .

Ma version de l'humanité ? Je la voit tel un énorme titan , enroué entre elle , formant l'unité et la dispersion , à la fois consciens et inconscient , l'humanité cherche par instinc a etre diriger et a posseder sa liberté , souhaiter la paix tout en y faisant couler le sang , quoi dire de plus ? l'humanité est un paradoxe d'imperfection qui forme a elle seule sa plus belle perfection ...

Seulement , je me suis longuement questionné sur la définition de l'humanité , écrite dans des dictinnaire et cela , ne correspond pas reelement a ce que je vois , l'homme sembles souvent confondre virtue et vices , l'homme se ment a lui-meme et pourquoi ? L'humanité ne serait elle pas aliéné par son instinc et sa propre intelligence pendant que l'histoire nous relate par des faits de guerres et de victoires que nous sommes tout simplement des etre vivant , munie d'une intelligence , mais souvent beaucoup trop immature pour s'en etre servi correctement et la mérité réellement ? Une vie humaine n'équivaut alors , pour l'univers elle-meme , que le simple passage d'une étoile filante ...

Voila ,
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Message Posté le: Jeu Fév 23, 2006 17:20 pm    Sujet du message:
Je ne sais pas si cela est toujours le fait d'une immaturité... au contraire, c'est parfois l'excès de sérieux et une myopie des événements qui nous pousse à toutes ces abstractions pleines de violence et d'erreurs...
Et si l'humanité a ce caractère dual, se façonnant comme Janus, alors bêtement c'est que l'homme lui-même a cette "vertu-inconvénient"-ci... avec ceci près que le tout est un peu plus que la somme de ses parties, et un peu moins en même temps...
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Message Posté le: Jeu Fév 23, 2006 21:09 pm    Sujet du message:
Rebonjour à tous !

Quiddité à écrit : Je ne sais pas si cela est toujours le fait d'une immaturité... au contraire, c'est parfois l'excès de sérieux et une myopie des événements qui nous pousse à toutes ces abstractions pleines de violence et d'erreurs...
Et si l'humanité a ce caractère dual, se façonnant comme Janus, alors bêtement c'est que l'homme lui-même a cette "vertu-inconvénient"-ci... avec ceci près que le tout est un peu plus que la somme de ses parties, et un peu moins en même temps...


Élaboration S'il vous plait ? La théorie commencais bien , mais elle sembles innachevée ... et des plus interressantes , poursuivez-je vous en pris .
Quiddité
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Message Posté le: Jeu Fév 23, 2006 22:18 pm    Sujet du message:
Lol, en très bref résumé (alors que tu as bien compris ! :p) que l'humanité est plus que la force des hommes et le dynamisme conjoint des unités, mais aussi moins en tant que la lutte ambitieuse de même que le manque de synergie causent des pertes inévitables dans l'économie globale.
Cela vaut d'ailleurs pour le bien, qui rencontre l'obstacle de n'être totalement produit parce que son entreprise même requiert un plus-que-tout constamment mis en échec, mais cela vaut pour le mal, ici dans sa valeur de constant dépassement. Ainsi cela devrait-il se réguler, parce que l'humanité est insuffisamment bonne, mais au-dessus du mal constant.
Ceci est très manichéen, mais l'idée principale est juste mentionnée, voilà tout... (suite à requête, hhhm ?! :p)
gnoz
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Message Posté le: Ven Fév 24, 2006 05:07 am    Sujet du message:
c'est le yin-yang (tisane d'ouverture des chakras à l'entracte) et si on le fait tourner sur son axe axe central on voit ce gris 'unifié'.
Je penses qu'on connait le bien potentiel et sa 'limite' de l'homme aux travers des Saints, par contre je doute que le mal 'absolu' se soit jamais 'humanisé'.
Si l'on considére l'humanité comme une entité globale au sein de laquelle s'exerce les individus on ne peut pas parler de synergie, vu les groupes fortement antagonistes qui la compose.
C'est un miracle que cette 'crise' perpetuelle n'est pas enconre subit l'entropie, biologiquement parlant l'humanité pourrait passer pour immortelle si elle ne contenait pas son propre virus.
Pandora
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Message Posté le: Dim Fév 26, 2006 01:34 am    Sujet du message:
rebonjour !

Gnoz , je trouve ta théorie interressante , si je comprend bien , corrige moi si ce nest pas le cas , l'humanité serait en sorte une enorme masse grisse entouré des element de"blanc "et de "noir" qui en caracterise ses fait . Est cela ?

Je trouve la theorie tres raisonable , puisquelle fonde une nombreuse des véritée de ces facettes , mais ... Si la masse humanité est grise et que ni le mal , ni le bien , ne leur est rellement conforme , comment cela se fait til que depuis le debut de l'humanité, elle ait toujours su differencier le bien du mal , et avoir ainsi conscience de ce qui en découle, que régirais alors ce phénomène , qui ne semble pas etre encadrer dans la neutralité de cette grise équation ?

Ciao ,
gnoz
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Message Posté le: Dim Fév 26, 2006 13:06 pm    Sujet du message:
elle les differencient selon des normes fluctuantes, mais, si comme je le disais on a des exemples de bien 'absolu', le mal lui ne semble pas pouvoir etre normalisé (faute d'exemple) donc pas de limite 'allant de soi' vers le spectre 'noir'.
On ne peut pas definir de 'juste' millieu, de point d'equilibre ou de masse critique au dela de laquelle l'humanité s'auto-detruirait sans ce repère.
Si je donnais le yin/yang c'eatit plus pour la 'dynamique' que pour le symbole blanc/noir, dans les arbres de possibilité de la génèse du bien et du mal il est etonant que la resultante soit toujours 'in-extremis' et a priori du coté du bien.
Tous les elans auto-destructeurs ont eu un happy end, comme si brisant une 'loi', ils etaient contraints a s'eteindre, de meme il est rare qu'une entité 'salvatrice' ait la chance de se répendre au travers de l'humanité.
Je crois que tout s'oppose a une sorte de 'globalisation' de l'un ou l'autre, comme si c'etait 'naturel'.
Quiddité
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Message Posté le: Lun Fév 27, 2006 11:08 am    Sujet du message:
Néanmoins, il y a nécessairement une globalisation "rampante", dans le sens où le progrès culturel par exemple permet l'essor de modes de vie qui tendent à diminuer (quelque peu) les velléités ; et ce d'ailleurs dans le respect de ces équilibres, puisque cela peut se faire, je pense, aussi bien dans l'oscillation du bien, en pacifiant, ou du mal, en étouffant ardeurs ou "progrès" dans le sens commun.
Et je doute que le mal n'ait vraiment aucune échelle (permettant de cette façon une apogée)... si le bien est gradué, le mal l'est aussi, et nous n'attribuons jamais la même importance aux différentes choses. Au fond, l'absolu s'atteint au moins par un relativisme ; la subjectivité énonçant telle chose comme insoutenable, par rapport à une somme de repères, dont le plus classique serait le vécu.

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