Akatsuki
Petit nouveau
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 12:48 pm Sujet du message: Résumé en anglais d'un texte en français
Bonjour j’ai un résume en anglais d’un texte en français :
Pouvez vous verifier mon expression. Il faut résumé en 120 mots environ, et
j’en ai 137 :
Voici le texte
Changer de vie pour changer la vie
C’est comme une révolution silencieuse : depuis le début des années 90,
des dizaines de millions d’habitants des pays industrialisés commencent peu
à peu à vivre différemment, à changer de valeurs. S’éloignant du
modèle matérialiste dominant, ils prennent conscience de l’importance de
la qualité de vie et de l’accomplissement de soi, écoutent leurs
aspirations, veulent vivre leurs passions. Bref, ils deviennent
exigeants sur le sens de leur vie et sont décidés à ne pas « traverser la
vie comme des somnambules » , expliquent le sociologue Paul H. Ray et la
psychologue Sherry Ruth Anderson. […] Ces femmes et ces hommes ont
complètement modifié leurs priorités, […] ils se sentent ainsi plus
citoyens que consommateurs. Ils rejettent le discours superficiel et
formaté des médias, critiquent le système économique, se sentent proches
des valeurs de solidarité, de bien-être collectif, de non-violence,
d’éveil spirituel.
Jugeant cyniques les notions de carrière et de dévouement à l’entreprise,
ils privilégient les choix personnels et le temps libre, décident de ne
travailler qu’à mi-temps ou de changer de métier. Voire de changer de vie
: on voit par exemple des salariés du privé rejoindre les ONG ou des
fondations, des enseignants devenir artistes, des avocats se consacrer à des
projets sociaux ou communautaires…
Ce « désir de changer de vie, cette remise en question de la place de la vie
professionnelle » relèvent d’une « interrogation globale sur le progrès
» , […] relève pour sa part le sociologue Gérard Mermet. […] Ces
pionniers ne se recrutent pour l’instant que dans les catégories éduquées
et/ou matériellement aisées car « ce besoin de sens, d’estime de soi,
cette interrogation sur le sens de la vie ne peuvent se produire que quand
on a résolu les problèmes les plus basiques » , note le
sociologue. Mais cette recherche de sens « se pose de plus en plus souvent,
auprès de plus en plus de monde, et avec de plus en plus d’acuité » .
Même si, nuance-t-il, changer radicalement de vie « implique un risque et,
comme on est dans une société qui bannit le risque, il y a sûrement plus de
gens qui y pensent que de gens qui passent à l’acte » .
Cette mutation, observe-t-il par ailleurs, « n’est pas une demande
récente. Elle s’est exprimée dans les années 60, notamment en mai 68, qui
était une première réflexion sur la société industrielle. Cette
revendication a ensuite été mise entre parenthèses à cause de la crise
économique, mais elle n’a pas disparu. Elle s’exprime à nouveau
aujourd’hui, sous d’autres formes et avec d’autres porte-parole. »
Elle se manifeste d’ailleurs à une époque de « changement de siècle, de
perception des dangers collectifs » et en raison de « l’incapacité où
nous nous trouvons de nous projeter dans l’avenir », analyse Gérard
Mermet. […] « Nous vivons une période de transition, de changement de
civilisation. Les grands principes fondateurs de nos sociétés sont
obsolètes. À cela s’ajoutent une accélération des changements
technologiques et des changements d’échelle, avec la mondialisation. »
Enfin, ces changements de valeurs reposent sur le fait que « nos
sociétés ont depuis quelques années développé un vide existentiel,
conséquence d’une longue expérience de la consommation depuis les années
60, et d’une frustration née de cette consommation. »
Voici mon résumé en anglais
:
Since the Nineties we notice that the way of considering the life has
basically changed in the industrialized countries.
People don’t have anymore the same priorities. The success and money don’t
suffice anymore for their happiness.
They want to add a spiritual dimension to their life.
That’s why certain people don’t hesitate to work part time to be able to
take advantage of free time. Some people make a radical alteration in their
life.
Naturally this question is asking particularly in comfortable off social
category (categorie social aisée) where there is no financial problem. But a
minority passes to the act.
This change is not new and dates from the Sixties. It reappears today in a new
context, in the modernization of technology and globalisation. It increases
the empty feeling (sentiment de vide) and frustration.
Merci d'avance pour votre aide
Akatsuki
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