chiron
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Posté le: Sam Jan 07, 2006 14:21 pm Sujet du message: Help: Le rôle d'un intellectuel
J'ai besoin d'aide, non pas pour un devoir, mais pour un débat 
D'après vous, dans notre monde, quelle est
désormais le rôle d'un intellectuel, sa place, ses droits et ses devoirs
?
Et plus largement, à votre avis, a-t-il des droits ? a-t-il un rôle ?
Qu'est-ce qu'un "intellectuel" ?
A plouche et vous lire, et merci de votre aide 
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TheDark
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Posté le: Sam Jan 07, 2006 15:19 pm Sujet du message:
| Citation: | D'après vous, dans notre monde, quelle est désormais le rôle
d'un intellectuel, sa place, ses droits et ses devoirs ?
Et plus largement, à votre avis, a-t-il des droits ? a-t-il un rôle ?
Qu'est-ce qu'un "intellectuel" ? |
Hum.. un intelectuel. Voyons tout d'abord ce que wikipédia en dit...
| Citation: | | Un
intellectuel est une personne qui justifie la valeur de ses opinions sur la
société par ses connaissances en sciences humaines, et notamment en
philosophie. Jean-Paul Sartre, qui en est l'archétype, a donné une
définition de l'intellectuel engagé. Les deux termes ont fini par se
rejoindre. On note cependant une certaine dévalorisation présomptueuse, par
l'appropriation de ce terme par une minorité, des professions scientifiques
et économiques, pourtant tout autant intellectuelles. |
Pas terrible tout ca, allons-y de notre ébauche de définition. Un
itellectuel, est une personne qui préconise l'utilisation de ses capacité
cérébrales (déduction, réflection, association logique) à ses capacité
physique.
Bon c'est un peu minimaliste tout ca mais c'est en gros plus proche de la
sémantique moderne du mot.
Bon ceci étant dit... tentons d'élaborer un peu sur le fond de la
question.
L'intellectuel, tout comme le bourrin de service, est un membre de sa
société. Nominalement, il n'a pas de droit ni de devoirs autres que ceux
imposées à l'intégralité des citoyens.
Il est clair que dans toutes les sociétées il y'a une gradation des droits
et devoirs, dépendant du système social (castes, emploi, nobilitée, etc.)
Dans nos sociétés dite "de consommation" que se technocratise peu à peu,
les intellectuels occupent bien souvent les emplois mieux rémunérés mais
pas nécéssairement de pouvoir. La caste politique de front (en amérique)
n'est pas représentative des intellectuels, et ceux qui s'y retrouvent, ne
demeurent pas longtemps au premier plan. Par contre juste derrière les
hommes (et les femmes) de pouvoir, nous retrouvons les stratèges, penseurs,
etc. qui eux sont souvent des intellectuels.
Au niveau social, les intellectuels ne sont pas glorifiés, bien souvent
concidérés comme des blaireaux, même si leurs capacités sont grandement
appréciés dans le fonctionnement de notre monde.
Je termines ce bref essai, certes un peu chaotique, par deux exemples.
Chez mes clients (je suis informaticien) les gens qui pratiquent mon métier
sont la source de railleries constante. Le thème des blagues méchantes et
la classe de travailleurs qui entre dans le même paquet des professions
"nulles". Par contre, lorsque que leur matériel informatique est en panne,
nous devenons les dieux du travail, les sauveurs du jour. Dès le lendemains,
par contre, nous redevenons les blaireaux de services.
Pas plus tard que la semaine dernière, j'accompagne un de mes amis à
l'hopital. Le hazard fait que, deux heures après notre arrivée, un autre de
nos amis accompagnat son beau-frère arrive lui aussi à l'hopital. son
beau-frère prend le chemin de l'observation, nous nous retrouvons donc tous
les trois en salle d'attente. Nous discution de scolarité, puis de
syndicalisme, et puis, la conversation glissa sur l'informatique, puis
l'informatique de pointe, finalement nous avons eus une conversation
particulièrement riche sur la physique quantique. Il n'est pas nécéssaire
de préciser que nous discutions à voix basse. Et bien, un type, l'archetype
de la grosse brute, nous a demandé, tout en nous exposant qu'Enstein était
un c****** et que la relitivé c'était de la merde et qu'il n'y croyait pas,
de fermer notre geule.
En près de 2000 ans, socialement, l'intellectuel n'a pas vraimentgagné du
gallon, sinon qu'on le remercie à voix basse quand il rend service.
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saturnin
De passage
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Posté le: Lun Jan 09, 2006 23:33 pm Sujet du message:
| Citation: | | sur
la physique quantique |
interessant la physique quantique, tu es quebecois the dark, si je me trompe
j'ai encore un pote au canada qui lui aussi est informaticien a domtar, je
pense que tu connais.
Cependant je n'ai pas trop d'avis sur ce debat, mais en ce qui concerne la
phisique quantique c'est un sujet qui m'interesse beaucoup plus mais je ne m'
y risquerai pas sur un forom car beaucoup trop compliquer et dangereux a ne
pas mettre n'importe ou cela releve du travail d'einstein et de sa fameuse loi
d'unification des forces entre l'infiniment grant et l'infiniment petit, mais
je trouve cela interessant voir meme tres interesseant,je voulais reagir
simplement sur cela et ne veux pas polluer ce topic, je ne sais pas si tu as
vu une emission sur la theorie des cordes qui est relation donc avec la
quantique mais qui est qd meme un sujet et une des recherches les plus
prometteuse en revant que peut etre un jour une personne aura la reponse a
cela 
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chiron
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Posté le: Jeu Jan 12, 2006 20:19 pm Sujet du message:
Hello TheDark, hello tous,
Tout d'abord, je tien à m'ecuser de poster si tardivement, mais j'ai eu un
début de semaine difficile ou plutôt assez prenant .
Pour ma part, j'ai une définition de l'intellectuel (dans mon Larousse) un
peu plus neutre et que je préfère.
Intellectuel: Personne dont la profession
comporte essentiellement une activité de l'esprit (par opposition à MANUEL)
ou qui a un goût prononcé pour les activités de l'esprit.
Mais il est vrai que vois l'intellectuel, au sens de l'intellectuel engagé,
comme une personne qui cherche, trouve et transmet des idées, des concepts,
dans un but philosophique ou politique. De plus, j'ai également un a priori
envers ce mot.
En effet, je suis issu d'une culture ouvriere, bien que privilégiée: celle
des companions avec un très bon capital culturel, associant amour de la
musique, des arts, des jeux et de la table aux valeurs humanistes.
Aussi et lorsque j'étais jeune, "l'intellectuel" était plutôt à mettre du
côté de ceux qui dirigent, de ceux qui oppriment.
Alors que paradoxalement, je me suis toujours considéré comme ouvrier et ai
fait des études en partie pour défendre les ouvriers et le monde que je
connaissais et appréciais, je suis devenu à mon corps défendant un
intellectuel. D'ailleurs la première fois qu'on m'a qualifié ainsi, je l'ai
pris bien plus mal que la première fois où l'on m'a appelé monsieur .
Pour ma part, un intellectuel n'a aucun droit particulier qui le
différentierait d'un citoyen et ne peut en aucun cas se prévaloir de ses
connaissances pour aliéner des citoyens.
Néanmoins et toujours pour moi, il est astreint à des devoirs dont celui de
la diffusion des informations, des connaissances, des savoirs et des alertes
sur des situations. Car s'il ne le fait pas, la démocratie s'en trouve
menacée.
Il a aussi le devoir de veiller sur son Peuple et de protéger les plus
faibles d'individus sans scrupules, comme d'indiquer les priorités politiques
et proposer des grilles d'analyses permettant à son Peuple de choisir son
destin. Il n'est pas un dirigeant mais à priori un conseiller.
Mais bon, ce n'est jamais que mon avis partial sur ce sujet.  . Et- à le relire,
cela ne vaut vraiment pas le coup d'être un intellectuel: aucun droit et
plein de devoirs  .
A plus et vous lire,
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