Sonnet composé par un ami !

ddl-shk · Membre Sexe: Inscrit le: 17 Nov 2005 Messages: 105

Embarqué dans un tourbillon de confusion,
Je ne sais plus la différence entre rêve
Et réalité. Hélas mon temps s'achève,
Je m'envole guidé par son beau et doux chant.

Adieu, adieu petit monde de cruauté,
Pour moi s'est ouverte la porte du ciel!
Je ne vois et n'entends plus rien à part elle,
Déesse de la mort qui va tout emporter.

Arrivés à la limite entre nos mondes,
Elle s'arrête un instant et me demande
Si la suivre était vraiment mon pur désir.

Aucun mot n'avait encore été prononcé
Que ses larmes de joie se mirent à couler,
Ma réponse se lisait dans mon sourire!

ddl-shk · Membre Sexe: Inscrit le: 17 Nov 2005 Messages: 105

Déesse de la mort, j’apporte le sommeil
Eternel. Fini les pleurs, fini la rancœur !
Mes ailes rouges sang dépliées sur ton cœur
Caressent ce dernier souffle de vie vermeil.

Ne résiste pas, quitte cet état de veille
Regarde-moi, ne vois-tu pas cette noirceur
Voilant tout mon être ? Promesses de douceur,
Je puis t’en donner, afin que tu t’émerveilles

Et qu’enfin tu puisses goûter aux frais délices
De ma chair endolorie. Et dans le calice
Amer du désir, trempe tes lèvres rougies

Bois mon cher bien-aimé ! Bois à notre santé !
Noie-toi dans ma propre peine, vois la beauté
De notre amour à la lueur d’une bougie.

ddl-shk · Membre Sexe: Inscrit le: 17 Nov 2005 Messages: 105

Ton bel envol majestueux fut annulé,
Départ trop douloureux pour en supporter la
Peine, et tu étais toujours là devant moi
Mais non... je n'étais pas pour autant enchanté.

Toi, ta profonde tristesse se ressentait,
Trop grande pour une déesse comme toi.
Toi, sèche tes pures larmes une bonne fois,
Poussière d'étoile étant beaucoup trop tombée.

En effet, j'étais heureux de ta présence,
Mais toi malheureuse de ton existence,
Envie de mourir très fortement ressentie.

Viens, ne pars pas, reste près de moi pour toujours,
Continue à illuminer mes tristes jours,
Reprends goût à cette vie noire, je t'en prie.

ddl-shk Membre Sexe: Inscrit le: 17 Nov 2005 Messages: 105	Posté le: Dim Nov 20, 2005 18:55 pm Sujet du message: Sonnet composé par un ami ! Embarqué dans un tourbillon de confusion, Je ne sais plus la différence entre rêve Et réalité. Hélas mon temps s'achève, Je m'envole guidé par son beau et doux chant. Adieu, adieu petit monde de cruauté, Pour moi s'est ouverte la porte du ciel! Je ne vois et n'entends plus rien à part elle, Déesse de la mort qui va tout emporter. Arrivés à la limite entre nos mondes, Elle s'arrête un instant et me demande Si la suivre était vraiment mon pur désir. Aucun mot n'avait encore été prononcé Que ses larmes de joie se mirent à couler, Ma réponse se lisait dans mon sourire!
ddl-shk Membre Sexe: Inscrit le: 17 Nov 2005 Messages: 105	Posté le: Dim Nov 20, 2005 18:57 pm Sujet du message: Et en réponse à son sonnet, j'ai écrit... Déesse de la mort, j’apporte le sommeil Eternel. Fini les pleurs, fini la rancœur ! Mes ailes rouges sang dépliées sur ton cœur Caressent ce dernier souffle de vie vermeil. Ne résiste pas, quitte cet état de veille Regarde-moi, ne vois-tu pas cette noirceur Voilant tout mon être ? Promesses de douceur, Je puis t’en donner, afin que tu t’émerveilles Et qu’enfin tu puisses goûter aux frais délices De ma chair endolorie. Et dans le calice Amer du désir, trempe tes lèvres rougies Bois mon cher bien-aimé ! Bois à notre santé ! Noie-toi dans ma propre peine, vois la beauté De notre amour à la lueur d’une bougie.
ddl-shk Membre Sexe: Inscrit le: 17 Nov 2005 Messages: 105	Posté le: Sam Nov 26, 2005 06:15 am Sujet du message: Et il m'a dit... Ton bel envol majestueux fut annulé, Départ trop douloureux pour en supporter la Peine, et tu étais toujours là devant moi Mais non... je n'étais pas pour autant enchanté. Toi, ta profonde tristesse se ressentait, Trop grande pour une déesse comme toi. Toi, sèche tes pures larmes une bonne fois, Poussière d'étoile étant beaucoup trop tombée. En effet, j'étais heureux de ta présence, Mais toi malheureuse de ton existence, Envie de mourir très fortement ressentie. Viens, ne pars pas, reste près de moi pour toujours, Continue à illuminer mes tristes jours, Reprends goût à cette vie noire, je t'en prie.