ne vous laissez surtout pas avoir!!!


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armanor95
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Message Posté le: Jeu Nov 03, 2005 09:57 am    Sujet du message: ne vous laissez surtout pas avoir!!!
soidisant la concordance entre le coran et la science!

1) il existe un grand nombre incalculable de contrevérités scientifiques dans le coran
2) celles qui pe_uvent etre tenues pour vraies ont tout simplement été copiés sur les savants grecs dont la civilisation pré-islamique était frillante

***LIENS INTERDITS***
armanor95
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Message Posté le: Jeu Nov 03, 2005 09:58 am    Sujet du message:
autre exemple


Ces apologistes ne ménagent pas leurs efforts pour trouver dans le Coran des indices d'une connaissance scientifique, au sens moderne, ce qui leur permet d'affirmer le caractère miraculeux de ce livre et d'en déduire son origine divine. Un tel effort n'est pas blâmable en soi, mais un examen plus minutieux prouve que les résultats de ces recherches ne sont pas aussi spectaculaires que certains l'avaient affirmé. Nous verrons d'ailleurs, à la fin de ce chapitre, que ces affirmations ne vont pas sans poser un réel problème d'ordre théologique.
l. Le cycle de l'eau

Le Dr Bucaille 4 et le Dr Torki 5 abordent ce domaine pour affirmer que le Coran avait, à l'avance, une connaissance exacte du cycle de l'eau dont les phrases sont les suivantes :
( 1 ) l'eau s'évapore des mers et de la terre ;
(2) elle se forme en nuages ;
(3) elle tombe sous forme de pluies qui
(4a) arrosent et fécondent la terre, et
(4b) réapprovisionnent les nappes d'eau, ce que l'on constate au jaillissement des sources et au niveau des puits.
Le Dr Bucaille prétend que jusqu'à la fin du XVIe siècle « les hommes avaient des conceptions tout à fait erronées sur le régime des eaux ». Il pense, par conséquent, que les affirmations contenues dans le Coran et qui traduisent une connaissance exacte du cycle de l'eau, ne peuvent pas provenir d'une source humaine.
Il cite les Sourates 50.9-11, 35.9, 30.48, 7.57, 25.48-49 et 45.5 comme versets à l'appui des phrases (2), (3) et {4a). Prenons l'exemple de la Sourate de Al-A`râf 7.57, datée de la période mecquoise tardive :
« C'est lui (Dieu) qui envoie les vents, annonciateurs au-devant de Sa miséricorde. Puis lorsqu'ils portent une nuée lourde (2), Nous la dirigeons en faveur d'un pays mort, puis Nous en faisons descendre l'eau (3), puis Nous en faisons sortir toute espèce de fruits (4a). Ainsi ferons-Nous sortir les morts. Peut-être vous rappellerez-vous ? »
Pour justifier la phase (4b), le Dr Bucaille cite les Sourates 23.18-19, 15.22, et la Sourate des Groupes (Al-Zumur) 39.21, datée de la période mecquoise tardive, qui déclare :
« Ne le vois-tu pas ? Oui, Dieu fait descendre du ciel, de l'eau, puis Il l'achemine en sources dans la terre (4b) ; par là, ensuite, Il fait sortir une culture aux couleurs diverses... »
Ces versets sont manifestement vrais dans leurs dires. Mais la question que l'on est en droit de se poser est celle-ci : font-ils vraiment état d'une connaissance anticipée pour l'époque au point de prouver leur origine divine ? La réponse doit être « Non ». N'importe qui, même un citadin, peut décrire les phases (2), (3) et (4a). Et quiconque a tant soit peu été en contact avec des fermiers, pendant une période de sécheresse, les a certainement entendu parler de puits asséchés et de sources taries, ce qui est une autre manière d'exprimer la simple vérité de la phase (4b) : la pluie est à l'origine des eaux souterraines.
Qu'en est-il de la phase (1) relative à l'évaporation comme cause de la formation des nuages ? C'est un phénomène plus difficile à comprendre par l'observation courante. Il n'est jamais mentionné dans les versets coraniques pré-cités.
Le Dr Torki reconnaît cette lacune et a proposé de voir une réponse dans la Sourate de la Nouvelle (Al Naba' )78.12-16. C'est une Sourate de la période mecquoise ancienne. Nous y lisons :
« Et nous avons construit au-dessus de vous sept (cieux) renforcés et désigné une lampe très ardente, et fait descendre, des nuées, eau abondante, pour en faire sortir grains et plantes, et jardin s'entrelaçant. »
Il présuppose ici que la référence au soleil, cette « lampe très ardente » suivie de la mention de la pluie, démontre la phase manquante (1). Ce n'est pas totalement impossible, mais cela paraît cependant peu probable. Le soleil et la pluie sont les 8° et 9° objets de toute liste des bénédictions de Dieu, une liste qui inclut aussi des bienfaits non mentionnés ici, tels que les montagnes, le sommeil et le mariage. II n'y a aucune raison pour qu'un arabe du 7° siècle, ou une personne du 20°, puisse comprendre la relation de cause à effet entre le soleil et la pluie.
Consultons maintenant la Torah-Ancien Testament. Nous y trouvons trois références qui affirment clairement la phase ( 1 ) qui pose problème pour le lecteur du Coran.
Dans le livre du prophète Amos, écrit 1300 ans avant l'Hégire il est dit :
« Il a fait des Pléiades et Orion, il change l'ombre de la mort en aurore, il obscurcit le jour pour en faire la nuit, il appelle les eaux de la mer (1) et les répand (3) à la surface de la terre : l'Eternel est son nom » (Amos 5.Cool.
Le prophète Esaïe écrit, lui aussi, quelque 1300 ans avant l'Hégire :
« Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. Comme la pluie (3) et la neige descendent des cieux et n'y retourne ( 1 ) pas sans avoir arrosé, fécondé la terre et (4a) fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole qui sort de ma bouche : elle ne retourne pas à moi sans effets, sans avoir exécuté ma volonté et accompli avec succès ce pour quoi je l'ai envoyée » (Esaïe 55.9-11).
En troisième lieu nous pouvons encore citer les paroles d'un prophète qui vécut au nord de l'Arabie. Il se nomme Job (Aiyüb ) et décrit d'une manière détaillée le cycle de l'eau. Voici ses paroles, écrites au moins 1000 ans avant l'Hégire (probablement même beaucoup plus) :
« Dieu est grand, mais nous ne savons pas le reconnaître ; le nombre de ses années est insondable.
Il (1) attire les gouttes d'eau qui s'évaporent et retombent en pluie (3) ; les nuages (2) la laissent couler, ils la répandent sur la foule des humains » (Job 36.26-2Cool. Ces versets cités mentionnent toutes les phases du cycle de l'eau, à l'exception, de la phase (4b). Dans le livre du prophète Osée, écrit près de 1400 ans avant l'Hégire nous trouvons le verset suivant qui montre la connaissance de ce processus :
«... Le vent d'orient viendra, le souffle de l'Eternel s'élevant du désert. Il desséchera sa source, tarira sa fontaine... » (Osée 13.15).
Le vent sec de l'orient n'amenait jamais de pluies ; il en résultait la sécheresse des puits et le tarissement des sources. C'est bien traduire que l'absence de pluies prive d'eau les nappes souterraines. Ainsi la Torah-Ancien Testament décrit parfaitement les quatre phases du cycle de l'eau, y compris celle qui était difficile pour les contemporains (1).
2. Les courants maritimes
Le Dr Bechir Torki6 cite la Sourate de la Lumière (Al-Nur) 24.39,40, datée de l'an 5-6 post-hégérique :
« Les actions des incrédules sont semblables à un mirage dans une plaine. Celui qui est altéré croit voir de l'eau ; mais quand il y arrive, il ne trouve rien...
Elles sont encore comparables à des ténèbres sur une mer profonde : une vague la recouvre, sur laquelle monte une autre vague ; des nuages sont au-dessus. Ce sont des ténèbres amoncelées les unes sur les autres. Si quelqu'un étend sa main, il peut à peine la voir. Celui à qui Dieu ne donne pas de lumière n'a pas de lumière. » (Trad. D. Masson).
Dans l'étude qu'il fait de ces versets, le Dr Torki cite les propos d'un directeur de l'un des projets spatiaux qui a photographié les océans « Les vagues et les courants des profondeurs sous-marines sont plus importants que ceux observés en surface. » Le Dr Torki propose d'interpréter l'expression coranique « vagues sur vagues » comme une preuve de la pré-connaissance qu'avait le Coran des sciences marines. Car il existe effectivement des courants profonds tels que le Gulf Stream et le Kuro Shio, près du Japon.
L'hypothèse n'est pas impossible, bien que le même mot soit employé en arabe dans les deux cas. L'hypothèse serait plus plausible si nous avions deux mots arabes différents pour « vague » et « courant ». Pour ma part, je pense que ce texte est plutôt poétique et décrit la situation de l'incroyant vis-à-vis de Dieu. Mais en supposant que le Dr Torki ait raison et ,qu'effectivement le Coran avait l'intention de faire état longtemps à l'avance de sa connaissance de ce qui se passe au fond des mers, il faut remarquer que cette même connaissance apparaît déjà dans la Torah Ancien-Testament.
Deux textes le prouvent, celui de Jonas et les Zabür de David.
Après que Jonas (Yunus), qui prophétisa en 750 avant J.-C., fut englouti par le poisson, il décrivit ainsi ce qu'il vit :
« Jonas, dans les entrailles du poisson, pria l'Eternel son Dieu.
Il dit :
Tu m'as jeté dans un bas-fond au coeur des mers, et les courants d'eau m'ont environné ; toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi. Et moi je disais : Je suis chassé loin de tes yeux ! Mais je contemplerai encore ton saint temple. Les eaux m'ont couvert jusqu'à la gorge, l'abîme m'a enterré, des joncs se sont noués autour de ma tête. Je suis descendu jusqu'aux ancrages des montages, les verrous de la terre m 'enfermaient pour toujours. Mais tu m as fait remonter vivant du gouffre, Eternel, mon Dieu ! » (Jonas 2.1, 3-6)
Le mot hébreu traduit par « courants » est nahar. II peut également signifier « rivière » comme en arabe. « Vagues » et « flots » sont, en hébreu, deux mots différents - presque synonymes, sauf que la racine du mot traduit par « flots » indiquerait plutôt les grosses vagues d une tempête.

Un peu plus tôt déjà, en 1000 avant J.-C. ou 1600 avant l'Hégire, le prophète David écrivit les Psaumes (Zabür dans la langue du Coran) sous l'inspiration du Saint-Esprit. Dans l'un des grands psaumes de louange, David s'écrie :
« Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui ?
Et le fils de l'homme, pour que tu prennes garde à lui ?...
Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains ;
Tu as tout mis sous ses pieds...
Les oiseaux du ciel, et les poissons de la mer,
Tout ce qui parcourt les courants marins. »
(Psaume 8.5, 7, 9)

L'expression « parcourt les courants marins » peut n'être qu'une répétition poétique de la ligne précédente. Mais, de toute façon, elle décrit, au même titre que l'observation de Jonas, ce que l'on sait aujourd'hui des courants océaniques.
3. Le non-mélange des eaux salées et des eaux douces

Dans la Sourate du Très Miséricordieux (AI-Rahmân) 55.19-21, de la période mecquoise primitive, il est fait mention d'une « barrière » entre deux sortes d'eaux : « Il (Dieu) a donné libre cours aux deux ondes, pour qu'elles se rencontrent ;comme il y a entre les deux une zone intermédiaire, elles ne s'en veulent pas. Eh bien , vous deux, lequel des bienfaits de votre Seigneur traiterez-vous de mensonge ? »
Le mot traduit ici par « zone intermédiaire » (barzakh ) signifie « intervalle », « barrière », « fossé », « barre », « obstruction », « isthme ».

La Sourate du Discernement (AI-Furqân) 25.53, de la période mecquoise primitive, donne une description plus détaillée du même phénomène :
« Et c'est Lui qui donne libre cours aux deux ondes : celle-ci, douce, rafraîchissante, celle-là, salée, amère. Et assigne entre les deux une zone intermédiaire et barrage barré. »

La dernière expression est traduite très littéralement et souligne l'absolue interdiction de communication. La traduction du Dr Masson indique : « ... une barrière, une limite infranchissable. »

Le Dr Bucaille passe rapidement sur cet aspect 7, mais le Dr Torki y consacre deux pages et demie 8. Il engage une discussion poussée sur les phénomènes d'osmose. et déclare que le phénomène a été vérifié en laboratoire sur des tubes en U et des rnembranes semi-perméables. En guise de conclusion il affirme : « Muharnmad n'avait ni laboratoire, ni équipements de recherches pour pouvoir découvrir tous ces mystères et percevoir cette barrière clairement citée dans le Coran. Ceci prouve encore une fois que ce Livre n'est pas écrit de main d'homme, mais qu'il est la parole de Dieu l'Unique. »

Mais, à nouveau, ne sommes-nous pas devant un phénomène qui ressort de la simple observation de la nature ? Le Coran ne présente-t-il pas simplement un fait connu pour souligner la bonté du Seigneur ? Tous les pêcheurs qui jettent leurs filets ou l'hameçon dans l'embouchure de rivières qui viennent rnourir dans des mers (salées) ignorent-ils ce fait ?

Pendant qu'il était au service de Khadidja, Muhammad s'était rendu. à la tête de caravanes, jusqu'à Alep, au nord de Damas en Syrie.
N'y a-t-il pas pu. Lors de ces voyages, longer la côte du liban ou de la Syrie, parler à des pêcheurs tres bien informés du non-mélange des eaux douces et des eaux salées, à l'embouchure des rivières qui se jetaient dans la Méditerranée ?

Dans son deuxième ouvrage, le Dr Bucaille fait l'éloge des peuplades primitives pour leur habileté à observer et à classer :
« Les naturalistes disent combien ils sont frappés par la justesse avec laquelle certaines peuplades aux moeurs primitives, n'ayant reçu aucun enseignement extérieur dans ce domaine, réussissent néanmoins à départager les espèces animales qui les entourent, réalisant un inventaire digne, à peu de choses près, d'un expert. » 9

Il est sans doute juste d'affirmer que si ces hommes étaient capables d'observer, avec tant de justesse, les animaux, ils pouvaient sans doute aussi observer d'autres phénomènes naturels qu'ils constataient, tel que celui du non-mélange des eaux douces et des eaux salées.
Sincèrement, vouloir interpréter ces versets comme la preuve d'une connaissance scientifique exacte qu'aurait eue le Coran risque de poser plus de problèmes que cela n'en résoud. Car on pourrait faire intervenir la notion de précision ou d'exactitude de la mesure. La formulation « barrière et barrage barré » s'apparente fort à une interdiction absolue ! Devons-nous comprendre alors ces versets de la façon suivante : « Les eaux ne se mélangeront jamais ! » ?

Il n'y a ni barrage, ni membrane semi-perméable placée dans la mer pour empêcher le mélange. Les eaux finissent bien par se mélanger.
Un ami, qui est aussi un homme de science, explique ce fait ainsi :
« Au moment où l'eau de la rivière entre dans la mer, elle repousse l'eau salée ; les deux eaux sont momentanément et physiquement distinctes mais il n'y a en aucune façon une barrière. Sous l'angle thermodynamique ou énergétique, le mélange est un processus spontané, immédiat, hautement favorisé par des considérations d'entropie. La seule « barrière » est d'ordre cinétique, car il faut un certain temps pour mélanger une telle masse de liquide. »

Le Dr Bucaille admet ce fait. Aussi ajoute-t-il une explication, un autre petit « présupposé ». Il écrit : « Le mélange des eaux (douces avec les eaux salées) ne s'opère pour eux parfois que loin au large. »
Le Problème Théologique
Sous-jacent à cet effort de présenter le Coran comme possédant une connaissance anticipée de la science moderne, se cache un problème d'ordre théologique. La plupart de ces descriptions coraniques sont appelées des « signes ». Si le Coran leur attribue la valeur de signes, ils devaient évoquer des choses connues ou au moins être intelligibles pour les premiers auditeurs de Muhammad lorsque le Prophète leur en parlait, sans quoi le signe n'en aurait pas été un.

Dieu est Tout-Puissant et peut tout faire, excepté pécher. C'est pourquoi il peut parfaitement révéler un fait qui non seulement était inconnu, mais ne pouvait pas être connu au moment de sa révélation, sans que cela soit nécessairement un signe.

Nous en avons un bel exemple dans la bouche de Job :
« Il étend le septentrion sur le vide, il suspend la terre sur le néant » (Job 26.7).
Pour autant que nous puissions le présumer, Job ne pouvait exprimer une telle vérité que par une révélation de Dieu.

Citons encore un autre exemple :

« Tu auras un endroit à l'écart, hors du camp, et c'est là dehors que tu sortiras. Tu auras parmi ton bagage un outil, et quand tu t'accroupiras au dehors, tu feras un creux, puis tu reviendras après avoir couvert tes excréments. Car l'Eternel ton Dieu, marche au milieu de ton camp pour te protéger et pour te livrer tes ennemis devant toi ; ton camp sera donc saint... » (Deutéronome 23.13-15).

Tout lecteur reconnaîtra le bien-fondé de ce commandement qui est en parfait accord avec les connaissances scientifiques et les plus élémentaires recommandations d'hygiène publique. Entre parenthèse, on peut se demander pourquoi ce commandement n'a pas été repris dans le Coran, alors que tant de musulmans prétendent qu'il a conservé tout ce qu'il y avait de valable des livres saints antérieurs ! Ces simples précautions empêchent la propagation de maladies par les mouches. Le commandement lui-même n'explique pas sa raison d'être. I1 déclare simplement que le camp devait rester saint aux yeux de Dieu. Aucun de ces exemples, qui ont un caractère scientifique, n'est appelé « signe » par Dieu, l'Unique Eternel, dans la TorahAncien Testament.

Signes
Jésus déclara que les miracles de guérison, qu'il appelait des oeuvres, étaient des signes destinés à amener les gens à croire en lui.
« Si je ne fais pas Ies oeuvres (miracles) de mon Père, ne me croyez pas ! Mais si je les fais, quand même vous ne me croiriez pas, croyez à ces oeuvres, afin de savoir et de reconnaître que le Père est en moi, et moi dans le Père » (Jean 10.37-3Cool.
« Si je n'avais pas fait parmi eux les oeuvres que nul autre n'a faites, ils n'auraient pas de péché. Maintenant ils les ont vues, et ils ont haî, et moi et mon Père » (Jean 15.24).

Muhammad avait affirmé que le désert, qui reverdissait après la pluie, constituait un signe devant amener les gens à croire à la résurection et au jugement. Voici ce que dit la Sourate de Fer (AI-Hadid) 57.17, de l'an 8 post-hégérique :
« Sachez qu'en vérité Dieu donnela vie à la terre une fois morte ! Certes, nous vous avons exposé les signes ! Peut-être comprendriez-vous ? »
Dans la Sourate mecquoise tardive, intitulée Sourate des Bestiaux (AI-An`am) 6.67, il est dit :
« Pour chaque annonce, un repère. Et bientôt vous saurez. »
Dans Job 28.23, 25-28, le « poids du vent » est mentionné pour donner une indication de la sagesse de Dieu

« C'est Dieu qui en comprend le chemin,
C'est lui qui en connaît la demeure
.....
Quand il détermina le poids du vent
Et qu'il fixa la mesure des eaux,
Quand iil donna une règle à la pluie
Et une route à l'éclair et au tonnerre,
Alors il vit la sagesse et la manifesta,
II en posa les fondements et la scruta jusqu'au fond.
Puis il dit à l'homme :
Voici, la crainte du Seigneur, c'est la sagesse ;
S'écarter du mal, c'est l'intelligence.»

Nous pourrions amorcer une discussion approfondie sur le principe des baromètres pour mesurer le poids de l'air, sur celui des instruments qui mesurent la vitesse du vent.

Telle n'était pas la préoccupation de Job. Il énumérait ces faits de la nature pour illustrer la sagesse de Dieu.
Qu'en tirer pour nous au XX° siècle ? Job fait-il oeuvre d'anticipation en matière de science ? Certainement pas ! Les paroles de Job traduisent des faits d'observation courante : n'importe qui pouvait avoir ressenti le souffle de la brise sur son visage ou vu se gonfler les voiles des navires sous l'effet du vent.

Dans tous ces cas, depuis les miracles de Jésus jusqu'au poids du vent, en passant par le désert fertilisé par la pluie, le signe était perçu par les auditeurs et signifiait quelque chose pour eux.
Mais il y a problème lorsque quelque chose qui est présenté comme un signe fait appel à des connaissances inaccessibles pour les auditeurs.

Il est inconcevable qu'un prophète se serve de quelque phénomène obscur, mal connu sinon inconnu par son auditoire pour illustrer ou souligner son message. Quel effet aurait pu produire l'évocation d'un tel « signe » sur le coeur ou l'intelligence des auditeurs ?
Dieu donne au prophète des illustrations simples et naturelles, compréhensibles pour tous ceux qui écoutent.

Si l'allusion aux courants sous-marins n'évoquait absolument rien pour les habitants de la Mecque ou de Médine, quel impact pouvait donc avoir l'expression « vague sur vague » pour eux ? Soit ils l'interprétaient d'une manière poétique, en comparant le sort du pécheur devant Dieu à ces ténèbres profondes, soit ils ne la comprenaient pas. Dans ce cas, elle ne pouvait avoir valeur de signe pour eux.

Il est théoriquement possible qu'un verset ait deux significations : une signification évidente, simple, accessible à tous les auditeurs du prophète, et une autre, plus secrète, plus complexe, destinée aux lecteurs d'une autre époque. C'est peut-être ce à quoi le Dr Bucaille et le Dr Torki faisaient allusion lorsqu'ils étudiaient les données coraniques sur « les courants sous-marins » ou sur « le non-mélange des eaux ». Quoi qu'il en soit nous verrons dans la section suivante quelques versets du Coran qui semblent vraiment comporter des erreurs et ce, depuis qu'ils ont été donnés, il y a quelque 1400 ans. Cela pose un difficile problème théologique.
armanor95
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Message Posté le: Jeu Nov 03, 2005 09:59 am    Sujet du message:
autre exemple de manipulattion


1. Les montagnes
Aux pages 180-182 de son livre, le Dr Bucaille consacre une section au « relief terrestre ». I1 y commente ainsi les versets coraniques décrivant les montagnes :
« Les géologues modernes décrivent des plissements du sol, faisant prendre assise aux reliefs, et qui ont des dimensions variables allant jusqu'au kilomètre ou même à la dizaine de kilomètres. De ce phénomène de plissement résulte une stabilité de l'écorce terrestre. »
Les versets qui sont examinés et qui ont trait aux montagnes sont les suivants : la Sourate des Prophètes (AI-Anbiyâ' ) 21.31 , de la période mecquoise intermédiaire :
« Et Nous avons assigné des montagnes à la terre, parce qu'elle aurait bougé, et les gens avec. »
La Sourate des Abeilles (Al-Nahl ) 16. 15, période mecquoise tardive :
« Et Il a jeté des montagnes sur la terre, parce qu'elle aurait bougé et vous avec... »
La Sourate de Luqmân 31.10, période mecquoise tardive :
« I1 a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir ; et II a jeté des montagnes dans la terre, parce qu'elle avait bougé et vous avec... »
La Sourate de la Nouvelle (Al-Naba' } 78.6-7, période mecquoise primitive :
« N'avons-Nous pas désigné la terre pour berceau et les montagnes pour piquets de tente ? » (comme des pieux qui fixent une tente dans le sol, Bucaille, p. 182).
La Sourate de l'Enveloppant (Al-Ghâshiya) 88. 17,19, période mecquoise primitive :
« Ne regardent-ils pas... les montagnes comme elles sont dressées ?»
Ces versets expriment clairement la conception suivante : Dieu a placé (ou même jeté) les montagnes sur la terre comme des piquets de tente pour empêcher la terre de bouger. On pourrait encore admettre que l'expression « jeter les montagnes » puisse être poétique, mais déclarer que les montagnes empêchent la terre de bouger constitue une « difficulté ».
Voici la réponse d'un professeur de géologie, le Dr David A. Young, aux propos du Dr Bucaille cités au début de cette section :
« S'il est bien vrai que de nombreuses chaînes de montagnes sont constituées de plissements rocheux (et effectivement les plissements peuvent atteindre de grandes largeurs), il n'est pas vrai de dire que les plissements rendent la croûte terrestre stable. L'existence même des plissements est la preuve de l'instabilité de la croûte terrestre »1 (caractères gras par l'auteur du présent livre).
En d'autres mots, les montagnes n'empêchent pas du tout la terre de trembler. La formation des plissements montagneux a provoqué et provoque encore des tremblements à la surface de la terre.
Les théories géologiques les plus récentes veulent que la croûte terrestre durcie soit formée de différentes plaques qui glissent les unes par rapport aux autres (à la vitesse approximative de la croissance de l'ongle).
Parfois les plaques se séparent. La plupart des géologues pensent que c'est ce qui explique la séparation du continent nord-américain de l'Europe et du continent sud-américain de l'Afrique.
Ailleurs, les plaques se dirigent les unes vers les autres, se heurtent, se déforment, se plissent et glissent les unes sur les autres. La chaîne montagneuse du Zagros constitue un bel exemple de ce type de formation de montagnes ; le plissement est né à la suite de la collision de la plaque de l'Arabie et de celle de l'Iran. La chaîne de l'Atlas, au Maroc et la chaîne des Alpes sont d'autres exemples de montagnes nées à la suite de la rencontre de plaques terrestres.
En plusieurs endroits du globe, on a observé l'inclination des couches de grès dans certaines coupes de collines. Ces couches, qui étaient horizontales il y a des millions d'années lorsqu'elles ont été déposées au fond des mers, se trouvent maintenant inclinées à 30, 50 et même 90. Le diagramme X présente une formation géologique de ce type.

Ibn Sina' (Avicenne) écrivit, outre le Canon de la Médecine, une encyclopédie des sciences philosophiques Kitab âl Shifa' vers 412 de l'Hégire (1021 ap. J C.) dans laquelle il consigna ses observations sur ces strates. Il ne dit rien au sujet de l'inclinaison des couches, mais explique leur origine :
« Il est possible qu'à chaque reflux des eaux de la mer, une couche était déposée, puisque nous constatons que certaines montagnes se présentent sous la forme d'un empilage de couches successives. Il est même probable que l'argile elle-même dont les montagnes sont formées se présentait aussi sous forme de couches superposées. Une couche a d'abord été déposée, puis longtemps après une autre couche sur la précédente et ainsi de suite... » 2
Parfois les plaques s'accrochent l'une à l'autre et cessent de glisser. Pendant cette phase, de gigantesques forces sont accumulées. Au moment où les forces de friction sont vaincues, il se produit une libération de l'énergie emmagasinée ; l'une des plaques momentanément immobilisée avance alors brusquement et provoque l'onde de choc d'un tremblement. On a calculé récemment que lors d'un des derniers tremblements de terre la plaque terrestre de Mexico a fait un bond de trois mètres.
Lors d'autres tremblements de terre, les plaques s'effondrent ou se soulèvent. En 1923 un tremblement de terre dans la baie de Sagami, au Japon, entraîna la. destruction de la moitié de Tokyo. Dans un chapitre intitulé « Mortalité massive dans la mer », Brongersma-Sanders décrit les modifications géologiques dans ces termes :
« Aucun autre tremblement connu n'a provoqué des modifications aussi importantes du fond marin à cet endroit. Dans la partie centrale de la baie de Sagami, `la zone pertubée est étendue, et le fond de la baie s'est effondré de 140 m à l'extrémité nord-ouest, de 180 m au centre et de 200 à 210 m à l'extrémité sud-est. Dans la portion nord-est, le soulèvement maximum atteint 250 m et dans la portion sud-ouest, 100 m' (chiffres tirés de Davidson, 1931, p. 94). »3
Ibn Sina', bien qu'il ait cru que les tremblements de terre étaient dus à des vents souterrains, n'en décrivait pas moins avec une grande exactitude les effets mentionnés ci-dessus :
« La formation des sommets est due (a) à une cause essentielle..., le vent, qui engendre les tremblements de terre, soulève une partie du sol et un sommet surgit... » 4
Les volcans constituent un autre type de montagnes. La lave et les cendres sont propulsées de l'intérieur de la croûte terrestre et s'accumulent en montagnes, qui surgissent parfois du sein des mers. Les îles Hawaï sont des sommets volcaniques dont la base repose à 1500 m sous le niveau de la mer. Le cratère de Mauna Kea s'élève à 4200 m au-dessus de la mer.
Parfois les volcans entrent en activité violente ; ils explosent. C'est ce qui s'est produit dans le Pacifique Sud, en 1883, quand l'île de Krakatoa disparut, entraînant la mort de 36 000 personnes. En d'autres circonstances, l'éruption volcanique s'accompagne de tels tremblements de terre localisés que toutes les villes avoisinantes sont totalement détruites. La ville de Catania, près du mont Etna, en Sicile, a connu huit destructions au cours de l'histoire. Ce sommet qui culmine à 3000 m est toujours en activité. En 1983, plus de 200 secousses furent dénombrées au cours d'une éruption prolongée ; l'écoulement des laves provoqua la destruction de nombreux villages.
Que conclure ? La formation des montagnes à l'origine s'est accompagnée de grandes pertubations et de violentes secousses. Aujourd'hui, certains tremblements de terre sont dûs à la poursuite de leur formation. Quand les plaques souterraines se déforment au contact les unes des autres, il se produit des tremblements de terre. Quand les volcans entrent. en éruption leur activité peut s'accompagner de tremblements de terre.
Le Dr Torki étudie, lui aussi, ces versets5. Son désir de trouver une explication scientifique à des textes difficiles est méritoire ; mais cette fois-ci il a succombé. Lui aussi, à la tentation de citer un verset hors de son contexte pour pouvoir déclarer qu'il y a concordance entre le Coran et la science moderne.
Au terme de plusieurs paragraphes consacrés à l'étude du mouvement des plaques de la croûte terrestre (en précisant que la vitesse de déplacement de ces plaques atteint quelques cm par an), il affirme que ce phénomène était parfaitement annoncé et décrit par le Coran, dans la Sourate des Fourmis (Al Nam1 ) 27.88, de la période mecquoise intermédiaire :
« Et tu verras les montagnes ! Tu les compteras pour figées, alors qu'elles marcheront de la démarche du nuage. »
Mais si nous rattachons ce verset au contexte du verset précédent, nous constatons d'emblée que sa signification en est modifiée :
« Et le jour où l'on soufflera dans la trompe ! Puis ils seront effrayés, tous ceux qui sont dans les cieux et tous ceux qui sont sur la terre, sauf qui Dieu veut ! Et tous viendront à Lui en s'humiliant. Et tu verras les montagnes ! Tu les compteras pour figées, alors qu'elles marcheront de la démarche du nuage. »
L'allusion aux trompettes retentissantes, à la frayeur qui s'emparera des habitants des cieux et de la terre, indique clairement que ces versets s'appliquent aux cataclysmes qui accompagneront la période des jugements, au cours desquels les montagnes elles-mêmes seront ébranlées jusque dans leurs fondements. Il est donc très peu probable que cette description ait quelque chose à voir avec les théories géologiques contemporaines. Précisons encore que la plupart des nuages avancent à une vitesse supérieure à quelques centimètres par an !
Il est possible que des auteurs musulmans, des théologiens et des hommes de science élaborent de nouvelles théories et posent de nouveaux présupposés sur la formation des montagnes, qui puissent les satisfaire, mais il faut reconnaître que cette question des montagnes pose problème.

2. Les sept cieux
En plusieurs endroits, le Coran mentionne les « sept cieux ».
Le Dr Torki en fait l'inventaire suivant :
La Sourate de Noé (Nüh ) 71.15-16, période mecquoise primitive :
«N'avez-vous pas vu comment Dieu a créé les sept cieux posés les uns sur les autres ? Et y a désigné la lune comme lumière, et désigné le soleil comme lampe ? »
Sourate de la Royauté (Al Mulk ) 67.3, période mecquoise intermédiaire :
« Celui qui a créé les sept cieux posés les uns sur les autres... »
Sourate des Croyants (Al Mü'minün) 23.17, 86, période mecquoise tardive :
« Et très certainement Nous avons créé, au-dessus de vous, sept voies. Et Nous ne restons pas inattentif à la création »
« Dis : Qui est le Seigneur des sept cieux, et le Seigneur du grand trône ? »
Sourate des Détaillés (Ha Mim Al Sajda) 41.12, période mecquoise tardive :
« En deux jours, Il les décréta septs cieux, et révéla à chaque ciel son affaire. »
Sourate du Voyage nocturne (Al Isrâ'), an 1 avant l'Hégire :
« Les sept cieux, la terre et tout ce qui s'y trouve célèbrent ses louanges » (trad. D. Masson).
Sourate de la Vache (Al Baqara) 2.29, an 2 après l'Hégire :
« C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre. Puis Il s'est établi vers le ciel, et Il en a arrangé sept cieux. Et Il connaît toute chose .»
On pourrait facilement concevoir que ces versets sont essentiellement poétiques ; mais le Dr Torki s'efforce de montrer qu'ils expriment une connaissance des données astronomiques modernes 6.
Il coupe l'espace qui est au-dessus de la terre en sept tranches. La première est constituée de l'atmosphère terrestre qui atteint une hauteur de 40 km : c'est le premier ciel. Il multiplie ensuite l'épaisseur de l'atmosphère terrestre par 10 000 et définit ainsi le ciel lunaire, ou deuxième ciel. En multipliant à son tour l'épaisseur de celui-ci par 10 000, il obtient le troisième ciel, ou ciel solaire. En poursuivant son opération de multiplication par 10 000 chaque fois, il propose le « ciel des plus proches étoiles », le « ciel galactique » (qui a les dimensions de notre galaxie), le « ciel des plus proches galaxies » et pour terminer le « ciel cosmique ».
Ce schéma fournit évidemment les sept divisions, mais il ne résiste pas à un examen attentif. On pourrait encore admettre que l'atmosphère autour de la terre soit le premier ciel et tout le reste le second. Toute autre subdivision reste arbitraire, car au-delà de l'atmosphère terrestre, l'espace est continu et qualitativement identique à lui-même, comme le reconnaît d'ailleurs Torki.
C'est donc faire un présupposé que de séparer l'espace continu en ciel lunaire et ciel solaire.
C'est encore faire un présupposé que de différencier le soleil, qui est une étoile, des autres étoiles proches ou de la galaxie qui le contient.
C'est toujours faire un présupposé que de désigner notre galaxie de ciel , et les autres galaxies, d'autre ciel.
Même le nombre 10 000 par lequel toutes les dimensions ont été multipliées est un présupposé tout à fait arbitraire ; aucune raison scientifique n'est fournie pour expliquer ce choix ; il n'a d'ailleurs aucun rappport avec les nombres spirituels tels que « 7 » ou « 19 » mentionnés ailleurs par le Dr Torki.
L'erreur ne réside pas dans le fait des présupposés. La raison d'être de ce chapitre est plutôt de montrer que nous en faisons tous. Mais ces présupposés ne s'avèrent pas convaincants.
Ce qu'il faut souligner davantage, c'est que, d'un point de vue musulman l'hypothèse du Dr Torki ne s'accorde pas avec l'affirmation des versets suivants :
Sourate des Rangés en rangs (Al-Sâffat) 37.6, de la période mecquoise primitive :
« Oui, Nous avons décoré le ciel le plus proche d'un décor d'étoiles (kawâkib).
Sourate des Détaillés (Hâ Mim Al-Sajda) 41.12, période mecquoise tardive :
« En deux jours donc, Il les décréta sept cieux, et révéla à chaque ciel son affaire. Et Nous avons décoré le ciel le plus proche, de lampes, (masâbih ) et d'une garde... »
Sourate de la Royauté (A1-Mulk ) 67.3, 5, période mecquoise intermédiaire :
« Celui qui a créé sept cieux, posés les uns sur les autres... Et très certainement Nous avons embelli de lampes le ciel le plus proche... »
A la page 118 de son livre, le Dr Torki assimile ces « lampes », que le Coran situe dans le plus proche des sept cieux, aux étoiles7, ce qui contredit sa propre division hypothétique de l'espace, puisqu'il place les étoiles dans les cinq cieux extérieurs.
La Bible parle à plus de 700 reprises des cieux. Une seule fois, elle fait état de plus d'un seul ciel. Ce texte se trouve dans l'Evangile-Nouveau Testament où Paul écrit ce qui suit :
« Je connais un homme en Christ qui, voici quatorze ans - était-ce dans son corps ?je ne sais ; était-ce hors de son corps ?je ne sais, Dieu le sait - fut ravi jusqu'au troisième ciel. Et je sais que cet homme... fut enlevé dans le paradis et qu'il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer » (2 Corinthiens 12.2-4).
L'expression désigne les cieux spirituels et n'a rien a voir avec la création matérielle. Même si le mot « paradis » n'avait pas été employé dans ce passage, on aurait pu identifier le « troisième ciel » à une réalité spirituelle ; car quel intérêt aurait eu ce chrétien à être propulsé à un endroit quelconque de la galaxie ?
abifa
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Message Posté le: Jeu Nov 03, 2005 12:09 pm    Sujet du message:
les réponses sont pour très bientot, mais il faut d'abord savoir ceci:

* il y a de graves erreurs de traduction du coran dans ces propos.

* les musulmans aiment tous les prophètes (je les appelle ainsi en tant que musulman) et croient en leur prophétie et au fait que seules des parties de leurs messages aient été falcifiées (mais ce sont des parties très fondamentales). s'il y a dans l'ancien testament par exemple des passages non falcifiés mentionnant des vérités scientifiques ne pouvant étre connues jadis, les musulmans seraient les premiers à en étre contents, elles représentent elles aussi des preuves scientifiques de l'existence de Dieu.

* le coran relate bel et bien des vérités scientifiques qui n'étaient pas connues il y a plus de 14 siècles, l'exemple de l'embryologie humaine est très frappant, vérifié par les éminents spécialistes en la matière, comme le professeur Keith moore, dont j ai rapporté le témoignage, où il nous informe aussi de ce qu'il en était des connaissances embryologiques avant la venue du coran, et où il admet sans problème que les versets qui lui ont été montrées ne peuvent étre que d'origine divine (ce témoignage et d'autres sont sur ce forum de philosophie, sujet : il ya des preuves que Dieu existe).

* le fait que le coran soit le premier livre à avoir fait mention de certaines vérités scientifiques de découverte récente n'empéche pas le fait qu'il contienne aussi des notions scientifiques justes connues depuis l'antiquité, ce n'est pas là un problème, au contraire, je dis volontiers que c'est très bien. j'en rapporte d'ailleurs un exemple tout de suite : le fait que la Terre est ronde, ceci est relaté par le coran, et un savant grec l'avait dit il y a très longtemps de celà, il fut malheureusement attaqué, et ses propos réfutés comme pour Copernic et Gallilé, nous n'avons d'ailleurs pu le savoir que grace aux écrits de ceux qui l'avaient violemment critiqué à son époque.

* l'islam appelle à aimer la science et à rechercher le savoir méme dans les pays les plus lointains.
armanor95
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Message Posté le: Jeu Nov 03, 2005 16:11 pm    Sujet du message:
comme les post que j'ai publié le prouve, le coran ne comporte pas que des vérités scientifiques: (je suis étonné qu'il ait fallu que laplace et hubble forunisent leur théorie du big-bang, avant que les musulmans ne se manifestent et ne s'accaparent cette découverte comme étant présente dans le coran

2) je ne sache que des musulmans scientifiques; tous les grands scientifiques que je connais sont tous chrétiens ou athée ou laics , mais surement musulmans

3) deuxièement le coran foisonne de contrevérités scientifiques; j'ai personnellement étudié cette question en lisant les livres de maurice bucaillle ou encore de mohammad kassab dans ses "milles vérités scientifiques du coran" (il y en a a peine une dizaine)

4) je suis étonné outre des faits qu'on retrouve des contrevérités sur certains questions (tels que la vitesse de la lumière, l'atome primitive, l'embyologie, ou encore la géologie), je suis étonné dis-je de retrouver souvent dans le coran des vérités scientifiques que les savants grecs avaient déja formulées des siècles plutot: or nous savons que la civilisation pré-islamiques était friande de la science grecque; c'est d'ailleurs grace aux arabes que l'occident a pu redécouvrir ces auteurs grecs; de la naquit la rennaisance, ou retour aux sources grecs

on peut donc parfaitement expliquer ces soidisants vérités scientifiques 1) certaines sont des erreurs de traductions2) certaines sont compl-temtn fausses 3) le reste est pure copiage sur les grecs, que les savants arabes ont retravaillées
abifa
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Message Posté le: Jeu Nov 03, 2005 18:10 pm    Sujet du message:
patience, j ai dit que les réponses sont pour bientot, il s'agira à chaque fois de traiter d'un ou de quelques points. sinon j aurais bien aimé que vous commentiez les exemples que j ai cités, et que chacun peut constater qu'ils sont bien au dessus des trois soit-disons explications que vous donnez. Si vous les contestez, dites nous pourquoi.

pour les connaissances scientifiques justes datant d'avant l'islam, les musulmans ne cachent pas du tout qu'ils les ont exploitées et développées (bien au contraire et avec une grande ouverture d'esprit), tout comme ils ont contribué avec une grande quantité de nouvelles réalisations et découvertes scientifiques au développement de l'humanité, ce qui est reconnu actuellement.


Dernière édition par abifa le Jeu Nov 03, 2005 18:13 pm; édité 1 fois
armanor95
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Message Posté le: Jeu Nov 03, 2005 18:13 pm    Sujet du message:
j'ai parfaitement répondu a vos objection et j'en ai d'autre des réponses
nabilis
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Message Posté le: Jeu Nov 03, 2005 18:14 pm    Sujet du message: salut la compagnie
salut armora donc juste une question
je sais que ce n est pas le sujet mon post mais je trouve tes alegations fort interssante
avant d entrer dans le vif du du sujet juste une question

est ce vous coyez donc que toute les religion divines sont juste une supercherie

croyez vous qu il existe un dieu

bon on verra
ne tardez pas a me repondre Wink
a plus
armanor95
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Message Posté le: Jeu Nov 03, 2005 18:14 pm    Sujet du message:
. Le lieu de production du sperme
Un de mes amis musulmans m'a cité le texte suivant tiré de la Sourate des Femmes (A1-Nisâ') 4.23, de l'an 5-6 de 1'Hégire :
« Vous sont interdites... les femmes avec qui vos fils nés de vos reins » (sulb ) (en opposition aux fils adoptés)
Pour cet ami, l'affirmation précédente atteste une pré-connaissance qu'avait le Coran de la Science médicale moderne. En effet, nous savons aujourd'hui que les testicules mâles descendent de la zone rénale lors du développement foetal.
En toute logique, nous ne pouvons pas considérer cette explication comme totalement impossible. Cependant, en tant que médecin, je vois difficilement pourquoi Dieu aurait fait référence à un fait si obscur dans un verset qui n'a même pas pour but de discuter d'anatomie comme témoignage du pouvoir créateur de Dieu.
En fait, cette expression n'est qu'une figure de langage. « Nés de vos reins » est un euphémisme pour désigner le siège du sperme reproducteur. Après avoir donné le premier sens de « dur » ou « solide » à ce mot, Wehr1, Kasimirski 2 et Abdel-Nour3 ajoutent tous le sens de « rein » et « colonne vertébrale » comme second sens et ensuite celui de « propre fils, descendant naturel » (ibn sulbihi ) comme exemple métaphorique.
Il existe même un deuxième mot arabe employé pour désigner de la même manière I'origine des enfants. La Sourate de Al-A`râf, de la période mecquoise tardive 7.172 déclare :
« Et quand ton Seigneur prit, des enfants d'Adam, - de leurs reins -, (zuhür, ) leurs descendants... »
Le sens habituel de ce mot en arabe est « dos ». Nous le voyons donc employé pour désigner la force procréatrice ou siège de la vigueur. En fait, d'après les spécialistes du langage, cette façon de s'exprimer était commune à toutes les anciennes cultures du Moyen-Orient.
Prétendre que ce verset démontre la « préconnaissance miraculeuse » du Coran n'est pas très convaincant, car la même façon de s'exprimer est aussi présente dans la Torah. Le mot hébreu khelasim est l'exact équivalent du mot arabe sulb.
C'est cet usage euphémique que font Esaïe 32.11 : « Femmes, mettez une ceinture à vos reins (khelasim) » et Jérémie 30.11 : « Pourquoi ai-je vu tous les hommes les mains sur leurs reins ? »
Lorsque Dieu déclare à Jacob : « Et des rois sortiront de tes reins ( khelasim) »
(Torah, Genèse 35.1 1), ou lorsqu'il dit à David, 1000 ans avant J.-C. : « Ce n'est pas toi qui bâtiras la maison (le temple) ; mais ce sera ton fils, sorti de tes entrailles. ce sera lui qui bâtira la maison à mon nom » (1 Rois 8.19), il se sert du mot khelasim pour désigner le « siège de la vigueur et de la reproduction ».
L'Evangile-Nouveau Testament emploie le mot grec osphus dans ce même sens. Lorsque Pierre évoque dans sa prédication lors de la Pentecôte, la promesse faite au roi David, il déclare :
« ... de faire asseoir un de ses descendants (litt. du fruit de ses reins, osphus) sur son trône » (Actes 2.30).
Mais le véritable problème se situe là où le Coran, contrairement à la Bible se sert du mot sulb dans un verset qui exclut toute interprétation euphémique.
La Sourate de l'Arrivant du soir (Al-Tariq) 86.5-7 de la période mecquoise primitive, déclare :
« Que l'homme regarde donc de quoi il a été créé ! Il a été créé d'une giclée d'eau sortie d'entre lombes (sulb, ) et côtes (tarâ'ib ).
Le texte déclare donc que l'Homme est fait d'une « giclée d'eau » provenant du père adulte au cours de l'acte de reproduction, et que la source de cette « eau » se trouve placée « entre lombes et côtes » .
Manifestement ce verset décrit le moment de l'acte reproducteur et ne peut donc s'appliquer à une phase du développement embryonnaire. De plus, le mot sulb est associé à « giclée d'eau » qui ne peut que s'interpréter d'une manière physique et à tarâ'ib, mot qui désigne la réalité physique de la poitrine, ou du thorax ou des côtes. En conséquence, il faut exclure un sens euphémique au mot sulb. C'est pourquoi nous nous trouvons devant une affirmation selon laquelle le sperme proviendrait de la zone dorsale ou rénale, et non des testicules.
En tant que médecin, le Dr Bucaille est conscient du problème que pose le verset coranique. Il cherche une échappatoire par une gymnastique de l'esprit (ce qu'il reproche d'ailleurs aux commentateurs chrétiens de faire !) et déclare, après avoir cité le verset précédent dans sa traduction exacte :
« C'est plus, semble-t-il, une variante interprétative qu'une traduction. Elle est d'ailleurs peu compréhensible. » 4
C'est déjà la deuxième fois que le Dr Bucaille, qui se heurte à un problème de compréhension, juge le Coran obscur et incompréhensible.
C'est pourquoi nous allons examiner différentes traductions. Il y a celles faites par des musulmans :
Muhammad Hammidullah, traduction française, 1981 (10° édition révisée et complétée) :
« Il a été créé d'une giclée d'eau sortie d'entre lombes et côtes. »
Celles faites par des non-musulmans :
D. Masson, traduction française, 1967 :
« Il a été créé d'une goutte d'eau répandue sortie d'entre les lombes et les côtes. »
Edouard Montet, traduction française, 1967 :
« Il a été créé d'une goutte d'eau répandue, qui sort d'entre l'épine dorsale et les os de la poitrine. »
Le lecteur constatera par lui-même que ces traductions donnent toutes le même sens, même s'il ne comprend pas l'original arabe.
Traduction du Dr Bucaille
Que voudrait proposer le Dr Bucaille ? Il écrit :
« Deux versets du Coran concernent le rapport sexuel proprement dit... Lorsqu'on se rapporte aux traductions et commentaires explicatifs qui en ont été donnés, on est frappé par leurs divergences. J'ai longtemps hésité sur la traduction de ces versets. Je dois celle que je propose au docteur A.K. Giraud, ancien professeur à la faculté de Beyrouth :
«(L'homme) a été formé d'un liquide rejeté. Il sort (comme résultat) de la conjonction des régions sexuelles de l'homme et de la femme. » La région sexuelle de l'homme est désignée dans le texte coranique par le mot sulb (singulier). La région sexuelle de la femme est désignée dans le Coran par le mot tarâib (pluriel).
Telle est la traduction qui paraît la plus satisfaisante. » 5
La comparaison avec les traductions présentées plus haut montre clairement que la suggestion du Dr Bucaille n'est ni une traduction, ni une paraphrase. C'est une « explication » ou une « interprétation » qui repose sur les postulats suivants :
a. Le mot sulb peut désigner la région sexuelle de l'homme. Mais aucun exemple d'un tel usage de ce mot n'est fourni dans l'Islam du premier siècle.
b. L'expression « (comme résultant) de la conjonction » se déduit des deux arabes min bain qui signifient littéralement « d'entre ».
c. Le mot tarâ'ib peut désigner « la région sexuelle de la femme ».
Ce mot n'apparaît qu'une seule fois dans le Coran ; il est donc impossible d'établir sa signification à partir d'un seul emploi du mot considéré.
Les dictionnaires de Wehr, d'Abdel-Nour et de Kasimirski donnent les sens suivants : (a) poitrine ; (b) la partie supérieure de la poitrine, entre les seins et les clavicules ; (c) les côtes. Abdel-Nour ajoute (d) seins, par euphémisme. Le mot peut encore s'appliquer à la partie du cou qui va jusqu'au menton, et désigner, dans le langage poétique, l'emplacement du collier dont se parent les femmes.
Aucun dictionnaire n'étend le sens du mot à la région génitale de la femme ; d'ailleurs, le Dr Bucaille ne cite, à l'appui de son interprétation, aucun exemple tiré de la littérature arabe. II fait manifestement oeuvre originale contre les autres. Il tente de « camoufler » (ses problèmes) par des acrobaties dialectiques » !!!6

5. `Alaqa (caillot ?!?) et autres étapes de la formation du foetus
Le mot arabe `alaqa au singulier ou sous sa forme `alaq comme pluriel collectif désigne six fois dans cinq versets différents du Coran, un stade du développement du foetus. Il est traduit par le mot « caillot » dans les traductions françaises du Coran que j'ai pu consulter.
Sourate de la Résurrection (Al-Qiyâma) 75.37-39, de la période mecquoise primitive :
(L'homme) n'était-il pas goutte de sperme, de semence semée ? Et ensuite, caillot de sang, tel que Dieu à créé puis arrangé, puis fait de lui le couple, le mâle et la femelle ? »
• un grumeau de sang - Kasimirski, 1948 7
• un caillot de sang - Masson, 1967
• un grumeau de sang - Edouard Montet, 1958
• un caillot de sang - Hamidullah, 1981
Le singulier est encore employé dans trois autres versets. La Sourate du Croyant (AI-Mü'min) 40.67, de la période mecquoise tardive déclare :
« C'est Lui qui vous a créés de poussière, puis de sperme, puis de caillot de sang (`alaqa ) ; puis Il vous fait sortir bébé pour qu'ensuite vous atteignez vos pleines forces et qu'ensuite vous deveniez vieux, - or tel parmi vous est achevé d'abord - et que vous atteignez un terme dénommé. Et peut-être comprendriez-vous ? »
La Sourate du Pèlerinage (Al-Hajj) 22.5, qui date soit de la période mecquoise tardive, soit de la période médinoise primitive, ajoute quelques détails :
« Ho, les gens ! Si vous êtes en doute au sujet de la résurrection, eh bien, c'est Nous qui vous avons créés de poussière, puis de sperme, puis de caillot (`alaqa, ), puis de chair, formée aussi bien qu'informe, - pour tout vous expliquer- et Nous déposons dans les matrices ce que Nous voulons, jusqu'à un terme dénommé ; puis Nous vous faisons sortir bébés pour qu'ensuite vous atteignez vos pleines forces. Tel d'entre vous est achevé ; tel d'entre vous est reconduit jusqu'au plus vil de l'âge de sorte qu'après avoir su il ne sait plus rien.,» .
Mais l'énoncé le plus complet se trouve dans la Sourate des Croyants (AI-Mü'minun) 23. I2-14, de la période mecquoise tardive :
« Et très certainement, Nous avons créé l'homme d'un choix d'argile, puis Nous l'avons consigné, goutte de sperme, dans un reposoir sûr, puis Nous avons fait du sperme un caillot (`alaqa ) ; puis du caillot (`alaqa) Nous avons créé un morceau de chair ; puis du morceau de chair, Nous avons créé des os ; puis Nous avons revêtu de chair les os. Ensuite Nous avons produit une toute autre créature. »
Tout lecteur familiarisé avec les questions de la reproduction humaine sait qu'il n'existe aucun stade où le foetus aurait été un caillot au cours de son développement. Nous sommes donc en présence d'un réel problème.
Les dictionnaires de Wehr et d'Abdel-Nour n'indiquent, pour le nom féminin singulier `alaqa, que les sens de « caillot » et de « sangsue » ; encore aujourd'hui Aie mot recouvre ces deux sens en Afrique du Nord. Plusieurs malades sont venus me trouver pour que je leur pose des sangsues, et de nombreuses femmes, qui croyaient que le foetus passait par un stade de caillot, sont venues me consulter au dispensaire pour que je leur prescrive un traitement qui les fasse avorter.
Quand je leur disais que je ne pouvais accéder à leur demande parce que je considérais le foetus comme un être humain, elles me répondaient : « Mais ce n'est que du sang ! »
Kasimirski ajoute un troisième sens, celui de lien, ligament, noeud, mais il traduit le mot par « un grumeau de sang » dans sa propre traduction du Coran.
Examinons enfin les premiers versets communiqués à Muhammad à la Mecque.
On les trouve dans la Sourate 96, intitulée `Alaq (caillot ?). Les versets 1 et 2 déclarent :
« Lis, par le nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'un `alaq »
Le mot apparaît ici comme un pluriel collectif. Mais cette forme est également celle qui dérive du verbe aliqa qui signifie « être accroché, être suspendu, coller, adhérer, pendre, être attaché ». On pourrait la rapprocher de l'infinitif français considéré comme nom, par exemple « le manger et le boire ». Il faut encore ajouter que la forme verbale peut être enrichie de significations consacrées par l'usage.
Mais les traducteurs consultés plus haut ont délibérement traduit le mot `alaq de ce verset par « sang coagulé » (Ed. Montet), « caillot de sang » (Hamidullah et D. Masson). Dans son célèbre livre Islam publié pour la première fois en 1966, Falzur Rahman traduit aussi par « sang coagulé » 8.
Dans la note 2770 appliquée à ce verset, Maulana Muhammad Ali donne ses raisons :
« `Alaq signifie aussi bien caillot de sang qu'attachement et amour. C'est le premier sens qui est généralement adopté parce qu'il s'apparente à la mention de `alaq dans le processus de création de l'homme tel que d'autres versets du Saint Coran l'indiquent ; de plus, il souligne l'insignifiance de l'homme, à son origine. » 9
En d'autres mots, le sens du mot employé au pluriel collectif est assujeti à celui du mot singulier, bien qu'on puisse être tenté de comprendre et de se servir d'un autre mot qui aurait contourné la difficulté scientifique.
Malgré le nombre et les titres des traducteurs qui ont traduit le mot arabe par « caillot », le Dr Bucaille n'hésite pas à les pourfendre, lorsqu'il écrit :
« Ce qui est davantage susceptible d'égarer l'investigateur est, ici encore un problème de vocabulaire.
En effet, sont toujours répandus à notre époque des traductions et commentaires de certains passages qui peuvent donner aux scientifiques qui les lisent une idée complètement fausse de la Révélation coranique sur le sujet considéré. C'est ainsi que la plupart des traductions évoquent la formation de l'homme à partir d'un « caillot de sang », « d'adhérence » ; un tel énoncé est, pour un scientifique spécialisé dans ce domaine, rigoureusement inadmissible...
Une telle constatation laisse supposer combien capitale va être l'association des connaissances concernant la langue et des connaissances scientifiques pour parvenir à saisir le sens des énoncés coraniques sur la reproduction. »10
Comment le Dr Bucaille conçoit-il la traduction de ce mot ? I1 propose qu'au lieu de « caillot » le mot `alaq soit traduit par « quelque chose qui s'accroche », une allusion au foetus attaché à l'utérus par le placenta 11. C'est possible, et de plus, plus conforme à la vérité scientifique que ne l'est le mot « caillot ».
Même parmi les hommes de science il y a divergence à propos de la traduction du mot `alaq. Le Dr Bechir Torki aborde le problème et traduit ainsi la Sourate 96 :
«Lis par le nom de ton Seigneur qui a créé l'homme d'attaches. Lis, car ton Seigneur est le plus généreux. C'est Lui qui a enseigné par la plume. »12
Le mot « attaches » et ses sens proches tels que « liens », « ligaments » semblent très proches du sens proposé par le Dr Bucaille. Cependant, le Dr Torki en fournit une autre explication, lorsqu'il écrit :
« Il (Dieu) a « créé l'homme d'attaches », non d'une attache et les attaches sont ici exactement ces informations attachées et accrochées, comme nous l'avons expliqué, dans tous les gènes des cellules, notamment dans les gènes portés par le sperme de l'homme d'un côté et ceux portés par l'ovule de la femme de l'autre. Le premier mot « Lis » concerne les informations qui sont contenues dans la première cellule à partir desquelles la structure de l'homme est faite. Le deuxième mot « Lis », concerne le grand Coran que Dieu a enseigné à l'homme par la plume 13.
L'idée est ingénieuse, mais j'ai personnellement du mal à croire que le premier commandement adressé par Dieu à Muhammad ait été : « Lis le code génétique ».
Même en laissant cet argument de côté, l'explication du Dr Torki laisse sans réponse de difficiles problèmes.
Que fera le Dr Torki des autres versets qui utilisent le singulier `alaqa ? Que signifient, même dans notre langage moderne les expressions « d'une goutte de sperme nous avons créé un « code génétique » ; et du code génétique nous avons créé un petit amas de chair » ? Le « code génétique » est dans le sperme, et non créé par lui.
Ces problèmes ne sont pas épargnés au Dr Bucaille, malgré ses efforts pour les camoufler. II écrit, à la page 205 :
« Après `ce qui s'accroche'... l'embryon, dit le Coran, passe par le stade de chair (comme de la chair mâchée), puis apparaît le tissu osseux qui est habillé de chair ».
Cette description semble tout à fait correcte, mais correspond-elle vraiment à ce que dit le Coran `?
Nous allons nous servir de la traduction que propose ce docteur pour le mot `alaqa et l'appliquer au texte :
« puis de la goutte de sperme Nous avons créé (ou façonné) quelque chose qui s'accroche, et de la chose qui s'accroche, Nous avons créé (ou façonné) de la chair mâchée, Nous avons créé (ou façonné) des os, et Nous les avons recouverts de chair. » .
Mais nous vivons au XXe siècle, un siècle caractérisé par les exigences de précision. Où est l'ovule ? La chose qui s'accroche n'est pas formée d'une goutte de sperme. Elle résulte de la rencontre du spermatozoïde et de l'ovule. Certes, ne pas tout mentionner ne constitue pas une erreur. En outre, « la chose qui s'accroche » ne cesse pas de s'accrocher pour devenir « de la chair mâchée ». Elle continue de rester « la chose qui s'accroche » et ce pendant huit mois et demi, jusqu'à la naissance.
D'après ces versets « la chair mâchée » devient os, et ensuite, les os sont recouverts de muscles. Cette idée est répétée dans la Sourate de la Vache (AI-Baqara) 2.259, de l'an 2 de l'Hégire :
« ... Regarde les ossements, comme Nous les ressucitons et les revêtons de chair ! »
Il semblerait, d'après ce verset, que le squelette est formé en premier, puis qu'il est revêtu de chair. Le Dr Bucaille sait pertinemment qu'il n'en est pas ainsi.
Les muscles et les cartilages précurseurs des os sont formés en même temps à partir des somites. A la fin de la huitième semaine, il n'y a encore que peu de centres osseux en formation, et cependant le foetus est déjà capable de quelques mouvements musculaires.
Dans une lettre personnelle du 8.1.87, le Dr T.W. Sadler, docteur ès-sciences, professeur associé du département d'anatomie de l'Université de la Caroline du Nord , Chapel Hill, N.C. 27515, et auteur de Langman's Medical Embryology déclare ceci :
« Huit semaines après la fécondation apparaît le cartilage des côtes, et des muscles se forment. A ce stade on note aussi l'ossification de la base des côtes, ossification qui s'étend progressivement jusqu'au cartilage, vers le quatrième mois. Dès la huitième semaine après la conception, les muscles opèrent des petits mouvements, bien que ce ne soit que vers dix ou douze semaines que ces mouvements soient beaucoup plus perceptibles. »
C'est pourquoi, même en admettant que le stade du somite de la quatrième semaine corresponde à celui de la « chair mâchée », les muscles sont déjà présents plusieurs semaines avant que ne soient formés des os calcifiés. Le problème n'est pas près d'être résolu !
Deux autres traducteurs, au moins, se sont servis d'autres mots pour rendre `alaqa. Dans sa traduction de 1957, Régis Blachère écrit ceci, pour la Sourate 23.14 :
« Nous avons fait de l'éjaculation une adhérence ; de l'adhérence Nous avons fait une masse flasque. De la masse flasque Nous avons fait le squelette, et Nous avons revêtu le squelette de chair. » 14 (Mais il faut noter que le même traducteur a mis « goutte coagulée » en 75.3Cool.
De son côté, Muhammad Asad, dans sa traduction effectuée en 1964 et publiée en 1980 propose :
« Puis, de la goutte de sperme Nous avons créé un germe cellulaire ; puis, du germe cellulaire Nous avons créé une pâte embryonnaire, puis Nous avons créé à l'intérieur de cette pâte embryonnaire des os et Nous avons revêtu les os de chair. »15
Dans une note qui accompagne 96.2, Muhammad Asad suggère que le germe cellulaire `alaqa désignerait l'ovule fécondé.
Le lecteur comprendra, me semble-t-il, que les critiques formulées à l'encontre des autres traductions restent valables pour celles-ci également.
• (a) Le sperme ne devient pas une adhérence ni un ovule fécondé sans avoir rencontré, au préalable, un ovule non-fécondé.
• (b) Affirmer que `alaqa signifie « germe cellulaire » qui, à son tour, désigne l'ovule fécondé n'est rien moins que poser un présupposé.
• (c) Si c'est une adhérence, celle-ci adhère durant toute la grossesse.
• (d) Traduire « chair mâchée » par « pâte embryonnaire » et prétendre que les os sont créés « à l'intérieur » de cette pâte plutôt que « de » cette pâte constituent deux présupposés.
• (e) Et finalement, le problème de l'existence des os avant les muscles reste entier.
Le problème majeur que posent ces nouvelles définitions du mot `alaqa comme celles du mot sulb, c'est le fait qu'il n'y a aucun exemple d'un tel emploi de ces mots dans l'arabe utilisé au cours des siècles qui ont précédé et suivi l'Hégire. Cette constatation est d'autant plus importante que certains des versets où ces mots sont employés affirment que cette information constitue un signe. C'est ce qu'indique la Sourate du Croyant (AI-Mü'min) 40.67 :
« C'est Lui qui vous a créés de poussière, puis de sperme, puis de caillot de sang ; puis Il vous a fait sortir bébé... Et peut-être comprendriez-vous ? »
De même, dans la Sourate du Pèlerinage (AI-Hajj ) 22.5, il est dit :
« Ho, les gens ! Si vous êtes en doute au sujet de la résurrection (considérez que) c'est Nous qui vous avons créés de poussière, puis de sperme, puis de caillot, puis de chair, formée aussi bien qu'informe... »
La question mérite d'être soulevée : si cette révélation devait constituer un signe pour les hommes et les femmes de la Mecque et de Médine, qu'en ont-ils compris ? Est-ce que `alaqa désignait le sang menstruel qu'ils croyaient coagulé à l'intérieur du corps ?
Cette « chair » que le Dr Bucaille traduit par « chair mâchée » représente-t-elle le petit placenta que beaucoup de personnes ont pu voir lors d'avortements spontanés précoces ? Le foetus n'est généralement pas encore visible sur ces pertes. Rien ne ressemble plus à de la « chair mâchée » qu'un placenta de deux mois.
Quel message pouvaient-ils percevoir dans ces mots ?
Deux hadiths emploient le mot `alaqa.
Le premier hadith dit ceci :
« Ibn Hisham cite Muhammad Ibn Ishaq qui raconte que quelques amis de Muhammad étaient venus le trouver pour lui poser la question : « Prophète d'Allah , parle-nous de toi ».
I1 répondit : « ... J'étais avec un frère d'adoption derrière notre maison, en train de garder le troupeau, quand deux hommes vêtus de blanc et portant un récipient en or rempli de neige, se présentèrent devant moi. Ils se saisirent de moi, coupèrent mon corps en deux, en sortirent mon coeur qu'ils coupèrent également ; ils en ôtèrent un caillot noir (`alaqa) et le jetèrent. Puis ils purifièrent mon coeur et mon corps dans la neige... » 16
Ce hadith ne jouit très probablement que d'un très faible coefficient de fiabilité et ne semble pas concorder avec d'autres sources de renseignements plus solides. II a néanmoins l'avantage d'utiliser ce mot controversé ; dans ce texte le « caillot noir », est une image du péché de Muhammad.
Cet exemple prouve que le mot 'alaqa peut signifier « caillot », mais il ne peut ni confirmer ni infirmer les sens proposés par le Dr Torki, le Dr Bucaille et Muhammad Asad.
Le second hadith se trouve dans les Quarante Hadiths de An-Nawawi. Nous y lisons :
Ce hadith est rapporté d'après Abou-Abd-ar-Rahmân Abd-Allah ibn Mas`ud qui dit : Le Messager d'Allah (puisse Allah répandre sur lui Ses bénédictions et lui accorder Son salut ! ) nous a tenu ce propos, lui, le véridique en tout, le digne de créance :
« La création de n'importe qui d'entre vous s'accomplit en diverses phases dans le sein de sa mère : simple goutte de sperme au début, durant quarante jours, il devient corpuscule qui s'accroche pour une période égale, puis particule de chair (embryon) pendant quarante jours encore. Enfin, un ange est envoyé qui insufle en lui une âme, principe de vie. En même temps, ordre est donné à l'ange de consigner par écrit quatre genres de mentions, à savoir : une concernant son degré de fortune, une autre précisant le terme inéluctable de ses jours, une troisième déterminant ses actions, enfin une quatrième annonçant sa qualité de bienheureux ou de réprouvé dans l'Audelà. Or ça ! J'en jure par Allah, hors de qui il n'est point d'autre dieu !
I1 pourra fort bien advenir que tel d'entre vous se comportera, à force d'actions vertueuses, en véritable hôte futur du Paradis, au point d'en être distant d'une coudée à peine. C'est alors que se tournant contre lui, les données écrites de son destin le, feront agir en hôte futur de l'Enfer, où il sera un jour précipité. Tel autre, par contre se conduira en homme voué à l'Enfer, au point qu'il n'en sera séparé que d'une coudée. Mais alors jouant désormais en sa faveur, les informations écrites le feront agir en homme voué au Paradis, où il sera effectivement admis. »17
hadith transmis par AI-Bukhari et Muslim.
Nous sommes ici en présence d'un hadith qui est attribué directement à Muhammad, qui est attesté par les meilleures autorités, Bukhari et Muslim ; inclu dans une collection de hadiths par un spécialiste des hadiths, et qui comporte des grossières erreurs scientifiques.
Reprenons les affirmations de ce hadith. La goutte de sperme reste une goutte de sperme pendant quarante jours, au terme desquels se forme un `alaqa pendant quarante jours, ce qui nous amène déjà à quatre-vingts jours complétés par les quarante jours du stade « chair mâchée ». Soit cent vingts jours au total. Les études gynécologiques modernes ont montré que la durée de vie du sperme à l'intérieur des organes génitaux féminins ne dépasse pas une semaine, et que dès le 70° jour se perçoit déjà la différenciation des organes, à l'exception du cerveau et des os. L'affirmation du hadith selon laquelle le foetus ne devient « chair mâchée » qu'après quatre-vingt jours est donc manifestement une erreur scientifique. Le Dr Bucaille fait allusion à ce hadith, mais il conclut : « La description du développement embryonnaire n'est pas conforme aux données modernes. »18
Quoi qu'il en soit, ce hadith ne nous est d'aucun secours dans notre étude du mot `alaqa puisqu'il ne le cite pas dans un autre contexte. Pas plus que par le Coran, nous ne pouvons savoir avec précision s'il désigne un « caillot » ou un « lien » ou « ce qui s'accroche » à partir de l'emploi du mot dans ce hadith.
Il montre cependant clairement ce que croyaient des hommes qui ont vécu 200 ans après Muhamrnad, et cela suffit à soulever d'importants problèmes théologiques liés à tout le hadith.
Le problème théologique
Les erreurs scientifiques contenues dans ce hadith impliquent-elles que les affirmations théologiques de Muhammad soient fausses, elles aussi ?
Si cette erreur scientifique d'un hadith bien attesté prouve que celui-ci se trompe, comment pouvons-nous croire à la fiabilité des autres hadiths, bien attestés également, mais qui ne comportent pas d'erreurs capables de les faire accuser d'être non fiables ?
Mais il y a pire encore. Qui nous prouve que ce hadith n'est pas une transmission fidèle ? Dans ce cas, ne rapporte-t-il pas les mots mêmes et la compréhension qu'avait Muhammad de ces faits scientifiques ?
La traduction est aussi une science
Le Dr Bucaille a tendance à affirmer que tous les traducteurs précédents se sont trompés. II prétend que pour traduire correctement le Coran il faut avoir une solide formation scientifique. Jusqu'à quel point ?
En 1940, je suivais l'enseignement secondaire. On y enseignait la reproduction humaine dans le cadre de la biologie. A l'exception de la génétique les connaissances concernant les organes sexuels mâle et femelle, le sperme, l'ovule et le cycle menstruel étaient identiques à ce qu'elles sont aujourd'hui. Toutes les traductions mentionnées, exceptée celle de Kasimirski, sont postérieures à I938. Le Dr Bucaille pense-t-il sincèrement qu'aucun des traducteurs mis en cause n'avait assez de connaissance scientifique pour comprendre le problème sous-jacent à ces versets ?
Ils ont tous bien vu qu'il y avait une difficulté. Yusuf Ali a rédigé une note détaillée à propos du mot ,sulb, comme étant le siège de la force. II ajoute que « la moelle épinière est le prolongement de la Medulla Oblongata du cerveau. » Voici ce qu'il écrit concernant la Sourate 23.12, citée plus haut :
« ... la matière vivante se reproduit d'elle-même par le moyen du sperme. Celui ci pénètre dans l'ovule et le féconde... L'ovule fécondé se transforme en une sorte de morceau de sang épais coagulé ; les zigotes se segmentent puis le résultat prend forme et se développe en foetus. De cette masse se forment les os, les chairs, les organes et un système nerveux... »19
Une telle formulation traduit un niveau de connaissances médicales acceptable. Pourtant l'expression « morceau de sang coagulé » est manifestement erronée. Ne le savait-il pas ? Certes si, puisqu'il parle, par ailleurs de la Medulla Oblongata et de zigotes. Pourquoi a-t-il intégré ces mots dans sa traduction ?
Le Dr Bucaille ne l'a-t-il pas compris ? Ces traducteurs sont des hommes de sciences dans leur domaine, celui des mots, et ils n'ont pas trouvé de raisons linguistiques valables pour changer la signification de ces mots dans les versets considérés. Ils se sont comportés en traducteurs honnêtes qui n'ignorent pas la science.
Le Dr Bucaille affirme que leurs traductions sont « à peine compréhensibles ». Je ne partage pas ce jugement. Leurs traductions sont très compréhensibles et très correctes. Elles reflètent les problèmes scientifiques qui se trouvent dans l'original arabe.
De plus, le problème que posent ces versets n'est pas le même que celui soulevé dans la section précédente à propos de l'expression
« vague sur vague » qui avait un sens tout à fait valable pour un arabe du 7e siècle vivant à la Mecque ou à Médine et à laquelle il est possible d'ajouter une explication scientifique moderne. Dans le cas qui nous occupe présentement, l'expression traduit une compréhension erronée d'un fait scientifique, et ce, depuis l'origine de la Sourate.
Nous l'avons déjà clairement souligné dans le premier chapitre : la seule manière d'établir le sens d'un mot consiste à examiner son emploi par l'usage. La seule façon d'établir que tarr~'ib peut désigner « la région génitale de la femme » ou que le singulier `alaqa exprime « la chose qui s'accroche » consiste à montrer, par des phrases tirées de la littérature arabe de la Mecque et de Médine contemporaine de Muhammad, et plus particulièrement dans la langue des Quraychites, « la langue claire arabe » , que ces mots avaient le sens qu'on veut leur attribuer aujourd'hui.
Ce n'est pas une tâche aisée, pour la simple raison que de nombreux travaux ont déjà été effectués sur cette « claire langue arabe » des Quraychites. Très tôt les musulmans ont éprouvé intuitivement le besoin de savoir exactement ce que signifiaient les mots quraychites ; c'est pourquoi ils ont procédé à une étude complète de cette langue et de sa poésie.
Le grand historien Ibn Khaldun a pu écrire :
« Sachez que le Coran est descendu dans la langue des arabes et conformément à leur style et a leur éloquence ; tous l'ont compris et ont saisi les diverses significations de ses différentes parties et leurs liens les unes avec les autres. » 20
Ce témoignage que « tous » les arabes ont compris le Coran est sans doute une exagération due à l'enthousiasme, comme nous en commettons tous ; mais elle est néanmoins plus proche de la vérité que l'affirmation du Dr Bucaille selon laquelle personne n'avait compris le Coran jusqu'à nos jours.
Hamza Boubakeur, l'ancien recteur de la mosquée principale de Paris a abordé ce sujet lors d'un colloque sur le Dieu unique, tenu à Montpellier le 6 mai 1985. Il posa la question rhétorique suivante à son auditoire :
« La compréhension du texte du Coran est-elle demeurée stable depuis l'époque de Muhammad jusqu'à maintenant ? »
Sa réponse fut la suivante :
« La poésie ancienne atteste la stabilité sémantique ».
Nous en concluons que si les versets qui procurent un bien-être spirituel et une espérance aux musulmans ont conservé un sens stable, alors les affirmations scientifiques incluses dans ces versets ont également gardé une signification stable, sauf si on nous fournit les preuves du contraire.
Lorsque le Dr Bucaille et les autres apologistes montreront, avec citations à l'appui, que les mots controversés avaient, au premier siècle de l'Hégire, le sens qu'ils leur attribuent aujourd'hui, alors, sans aucun doute, tous les traducteurs, musulmans ou non, les suivront dans leurs conclusions. Mais enattendant cette preuve, nous constatons qu'il existe des problèmes d'ordre scientifique dans le Coran.
abifa
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Message Posté le: Jeu Nov 03, 2005 19:21 pm    Sujet du message:
çà promet d'étre long, oh oui..
armanor95
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Message Posté le: Ven Nov 04, 2005 09:47 am    Sujet du message:
vous arrive-til des lire les liens que je vous ai envoyés? ils contiennent toutes les réponses aux soi-disantes vérités scientifiques du coran; comme vous etes de formation objectif vous vous devez d'etre objectif, alors allez jetez un coup d'oeil, je vous assure que vous ne serez pas décu
abifa
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Message Posté le: Sam Nov 05, 2005 14:36 pm    Sujet du message:
j en connais déjà, j ai les mémes remarques pour des athés qui y interviennent que pour vous et il y a encore d autres critiques malheureusement.

salut

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