ange gris
Petit nouveau
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Posté le: Sam Oct 22, 2005 16:06 pm Sujet du message: TEARS & Blood
J’aime avec simplicité
mais je le sens bien le rouge de mon cœur et naïf.
Quel passé, quelle peur irrigue ce rouge vrai avec le rouge de la honte
sang désormais sombre devient noir et silencieux.
S'il fallait vivre , quand il faudra vivre sans pouvoir te le dire, ce sera
mourir de na pas mourir.
Il faut espérer ces mots. Il faut croire à l'efficacité de ces mots. Je
veux rire mais je vois qu'il faut pleurer dans l'espérance
Tout le mouvement du cœur me précipite dans un monde qui veut être une
espérance.
Je ne sais rien , ni moi, ni toi : j'avance une forme où je pense vivre, mais
toi ? Ton coeur me sera quel rouge ?
Je voudrai pouvoir te dire quelque chose comme : quel beau temps pour mourir,
quand je mourrai,
Mais il n'y faut rêver cela mène à préférer un futur chimérique à la
mort
et j'y meure !
J'ai cherchais sans cesse, un lieu où tu serais, mais tu n'y étais pas,
un prétexte en ma présence là;
Au fil du temps dans ce néant, je ne fais que vivre
et c'est toute une violente espérance précipité dans ce rien.
Quand le vent racontait la vie ,
je restais près du gris de ma solitude. Je pleurais.
J'aime encore ce gris , je n'ai pas peur de cette mort, mais je vie ..
Parler de toi (pour quelles espérances ?) devient raconter l'irrationnel.
Je ne peux qu'écrire ces lignes comme ils viennent vient la vie
A la fin dans l'épaisseur du poème , tu trouveras qu'un peu de couleur, du
rouge
Il semblera ( je l'espère ) que la mort a bougé d'un cœur ou est oublié de
celui-ci.
Tu ne dis rien ?
Le silence peut devenir ces poèmes, et je reste persuadé qu'il y a une
musiques au fond de ceux-ci
A considérer la suite si peu longue, je vois dans quelques images vaines, des
mots repris,
la forme bientôt ressassée de la phrases, bref la pauvreté de mon coeur !
J'attendais que les mots deviennent justes, car je sais qu'il pèsent mon
coeurs, mais le tiens ?
Maintenant je ne veux presque plus rien. Je ne veux plus savoir
si ce poème sera le miroir ou une vaine image de mes espérances;
les mots écrits ici purifient la maladresse et les mensonges.
La vrai, ma vrai demeure est dans ce texte, château d'espérances, hangars en
ruine.
Il me faut marcher plus loin.
Après tout , il est vrai que le bonheur est inutile, seule la nuit vient
Je nourris ce lieu d'absence- ces images encrées dans ces vers , mais saura-
tu jamais ce qui bouge dans ces mots ?
Je deviens ce gris qui ne saurais trop ce qu'est la nuit.
Cependant je sais ton visage.
Je comprend la fragilité du monde et ce qu'il cède pour prendre sans sa
misère l'apparence d'un bonheur
On dit que seul l'espoir peut faire vivre , il me tue.
Quel présent creuse le passé ? Ici quel espoir ?
Il faudra clore et juger que c'est la fin, mais tu comprendra bien que cet
amour continue,
repliant sur lui-même ces paroles, la vie lui est ouverte et même la mort
lui est imaginaire
et ne bougera ton visage
Je l'y voit : je vis de ne plus vivre.
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